C’est le temps des bilans et des bonnes résolutions pour l’année qui arrive. Moment idéal pour une introspction qu’en dites vous ?

Je, tu, nous ... sommes tous pareils....

Lorsque l'on nous questionne sur ce que nous venons de manger, nous évaluons à la baisse les quantités, nous oublions plus ou moins volontairement certaines composantes de nos repas ou grignottages.

Aurions-nous donc besoin de lunettes ?

Avez vous remarqué que dans les minutes suivant la fin du repas nous décrivons presque à coup sûr des quantités proches de la réalité. Mais dès que nous nous éloignons du repas, nous « oublions » et minimisons les doses.... Comme si la dose du précédent repas  était liée très directement à la faim ou la sasiété éprouvée au moment de la question !?

Si nous prenons le cas des anorexiques lorsqu’on leur demande de décrire leur repas ils parlent toujours de repas bien plus copieux qu'ils ne sont en réalité. Comme si l'écoeurement devenait prévalant et que le repas en devenait quand à lui dose-dépendant.

Que faire me demanderez vous ?

Rien si votre poids est stable ou ne subit aps de variation supérieure à 1,5 kg. Si vous avez tendance au yoyo alors je vous conseille de noter sur un carnet ce que vous mangez, au moment où on le mangez. Ainsi vous pourrez mieux réaliser les quantités que vous consommez effectivement et en les comparant aux souvenirs vous vous ferez une idée sur votre niveau de myopie nutritionnelle.... et du coup vous pourez mieux gérer l’ensemble !

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Le Dr Natalie Pearson et le professeur Stuart Biddle, experts de la Loughborough University, ont examiné 53 études provenant du monde entier et portant sur le comportement sédentaire et l'apport alimentaire. Ils ont ainsi mis en évidence la relation existant entre le temps passé devant la télévision et la consommation de boissons et collations malsaines. Les résultats de cette revue de la littérature scientifique sont loin d’être positifs.

Le temps passé devant la télévision à été lié à la consommation d’aliments a densité énergétique élevée ainsi qu’à une plus faible consommation de fruits et légumes.

Savait que l’exposition à de nombreuses publicités peut influencer le type de nourriture que le telespectateur désirent consommer, mais la télévision pourrait également agir en diminuant les sensations liées à l’ingestion d’aliments ce qui engendrerait une augmentation des quantités consommées. Lorsqu’on sait que de nombreuses personnes consomment une proportion importante de leur apport énergétique journalier devant la télévision on peut mieux comprendre la surconsommation.

Aucune spécificité générationnelle n’a été relevé lors de cette étude. Les chercheurs ont constaté des comportements similaires tant chez les adultes que chez les enfants les enfants ou les adolescents.

Difficile d’agir sur les habitudes des enfants lorsque les adultes ne montrent pas le bon exemple… Ce sont donc les parents qu’il faut informer sur la nocivité que présente le fait de manger devant la télévision afin qu’ils puissent à leur tour éduquer leur progéniture à adopter des habitudes de vie saines.

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Le  gain de poids résulte d’un déséquilibre entre la quantité d’énergie ingérée et la dépense énergétique et ce quelque soit l’âge, mais un second effet est que l’éfficacité  de la dépense diminue avec l’âge. Il a été observé que certains comportements semblent permettre de réduire cette prise de poids liée à l’âge.

Pour aboutir à ce résultat les chercheurs financés par le NIH, l’Institut national américain du diabète et des maladies digestives et rénales (NIDDK), le National Heart, Lung and Blood Institute (NHLBI) et le National Cancer Institute (NCI) ont suivi une cohorte de 120 000 personnes durant 12 à 20 ans, en suivant leur mode de vie et leurs habitudes alimentaires, ainsi que leur activité physique.

Plusieurs changements sont à souligner :

• Les participants qui ont augmenté leur activité physique ont pris moins de poids que les autres, indépendamment de la quantité d’activité pratiquée.

• Les personnes qui dorment entre 6 et 8 heures par jour prennent moins de poids que les autres.

• L’augmentation de temps passé à regarder la télévision conduit à un gain moyen tous les 4 ans, de 150 g par heure passée chaque jour.

• Les choix alimentaires sont déterminants : snacks, boissons sucrées, viandes rouges transformées et non transformées sont liés à un gain de poids d'environ 450 g ou plus tous les 4 ans. Manger des frites régulièrement conduit à un gain moyen de plus de 1,5 kg. Consommer plus de céréales, de sucreries et de desserts induit une prise de poids d’environ 500 g, sur la même période. En revanche, consommer plus de légumes, de grains entiers, de fruits, de noix et de yaourts est lié à des réductions de poids sur une période de 4 ans.

L’étude montre ainsi qu’il y a plusieurs facteurs évitables de prise de poids liés à l’âge : de bons principes d’hygiène de vie.

Et vous qu’avez vous l’intention de faire pour mieux vieillir ?

Selon une enquête TNS Sofres le premier critère des français reste le prix pour 83% contre 78% en 2008.  La date de péremption est le second critère mais semble un peu moins utilisé qu’en 2008 (65% vs 71%).

Aujourd’hui vos faites de plus en plus attention à la composition des produits pour 32% vs 17% en 2008. La provenance est importante elle aussi pour les français(45% vs 34% en 2008), certainement la résultante des crises alimentaires que nous avons traversé. La composition nutritionnelle quand à elle semble moins regardée (21 % vs 29% en 2008).

Les professionnels de l’alimentation voient d’une très bon œil cette évolution qui amène à penser que la complexité du nutritment a perdu de la valeur face à l’attrait intuitif de l’aliment. La valeur symbolique de l’aliment évolurait d’une manière qui nous aiderait à ré-enchanter l’alimentation et la rendre plus simple et accessible.

Et vous a quoi faites vous le plus attention lors de l’achat d’un produit alimentaire ? Venez partager votre point de vus sur le forum.

Source : TNS Sofres pour Rungis. Quels visages pour le monde agricole français ? Les entretiens de Rungis, édition 2011.

Aliment apprécié des enfants il est aussi plébicité par les professionnels comme source de calcium. Les chercheurs de l’INRA lui ont trouvé une autre propriété : celle de diminuer la sensibilité des personnes intolérantes au lactose grace à lactions des bactéries lactique qu’il contient.

Qu’est-ce que l’intolérance au lactose ?

Les Anciens avaient bien remarqué l’inégalité des populations européennes face à la consommation de lait, mais ce n’est qu’à partir des années 1960 que l’on a suspecté le rôle du lactose dans l’apparition de certains troubles digestifs – douleurs, flatulences, voire diarrhées – survenant rapidement (1 à 3 heures) après ingestion de lait. Cette hypothèse a été confirmée par la mise en évidence d’un déficit de l’activité de la lactase dans la muqueuse de l’intestin grêle chez les sujets souffrant de ces troubles. Chez les personnes qui ne le digèrent pas, le lactose traverse intact l’intestin grêle et parvient jusqu’au côlon où il est dégradé par des bactéries. Cette fermentation produit alors des gaz, responsables des troubles digestifs symptomatiques de l’intolérance au lactose. En France, 30 % de la population est intolérante au lactose, avec un fort gradient nord-sud (40 % pour le sud de la France, 20 % pour le nord).

Et le yaourt dans tout ça ?

Il est démontré que les bactéries contenues dans le yaourt restent vivantes et actives tout au long du transit digestif. Elle vons ainsi synthétiser une enzyme : la lactase qui va digérer le lactose dans l’intestin grêle. Ainsi les populations microbienne du côlon aurons de fait moins de lactose à fermenter,  douleurs abdominales, flatulences ou ballonnements disparaissent alors. Les travaux de l’association INRA/Inserm/Mission scientifique de Syndifrais ont été récompensés en octobre 2010 par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a émis un avis favorable pour une allégation selon laquelle « les ferments vivants du yaourt améliorent la digestion du lactose chez les personnes qui le digèrent mal ».

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Nos connaissances dans le domaine de la formation des préférence sont restreintes et il reste encore pas mal d’hypothèses à étudier.

Mais concernant les systèmes sensoriels, et en particulier les  systèmes chimico-sensoriels, on sait qu’ils se construisent dès le tout début de la croissance du cerveau, dans les premières semaines du développement du fœtus. On sait aussi que les performance du système sensorielle sont affinées par le génome qui code les protéines receptrices, on pourrait donc dire que l’origine du gout se situe dès la fécondation.

 Viennent ensuite les biais pas l’exposition de l’embryon ou du nouveau-né à un environnement enrichi en certaines odeurs ou saveurs qui participent au developpement d’un système sensoriel biaisé pour détecter ces stimulations plus efficacement ou pour orienter les préférences. Certaines études montrent que l’alimentation de la mère, soit en fin de gestation, soit au cours de l’allaitement, est encodé par les systèmes chimiorécepteurs de l’enfant. Le foetus et le nouveau-né integrerait ces apports sensoriels maternels.

Savez vous ce que votre mère à pu manger et que vous appréciez particulièrement ?

Il est difficile de définir le goût car en réalité l’impression qui émane des aliments ou des boissons est provoquée par l’adition de notrion leurs propriétés d’apparence, de saveur, de texture, d’arôme et d’odeur ... perçus.

Les différents éléments sensoriels véhiculés par les canaux olfactifs et gustatifs convergent vers le cerveau pour y fusionner en un percept global que l’on nomme le « goût ». Seulement ce « goût » revet plusieurs habits selon que l’on parle d’aliments, de situations, de personnes ou encore d’art.

Comment est transmise l’information ?

La notion de transmission peut elle aussi avoir plusieurs sens selon le niveau d’apprétiation.

En premier lieu comment l’information perçue par le nez ou la langue est transmise ? Les molécules viennent activer des recepteurs situés sur les cils du nez ou les papilles de la langue. Comme chaque molécule olfactive ou gustative  est conmposée de plusieurs molécules plusieurs recepterus sont stimilés en même temps. L’influx qui en résulte se propage jusqu’au bulbe olfactif, premier relais nerveux où l’information sensorielle est filtrée, puis vers les structures cérébrales supérieures où l’information est intégrée, comparée, mémorisée, et donne lieu à des décisions comportementales.

L’autre sens évoqué plus haut c’est la transmission des connaissances entre individus ou générations. Comment se forme notre référentiel d’odeur et de saveurs ? Tout simplement par des processus de familiarisation ou d’apprentissage ou plus compliqué par des processus d’héritage qui apparemment ne mettent pas en jeu l’expérience. Par exemple les réponses positives aux stimulations sucrées que l’on trouve quelque soit l’âge sont certainement héritées alors que le goût pour les chips, le poisson, le brocoli ou le café serait plutôt un  apprentissage par exposition.

Aujourd’hui impossible d’ouvrir une revue, de surfer sur internet ou même de regarder la télévision sans avoir un article, une publicité ou une émission portant sur l’alimentation, les régimes, ce qu’il faut faire, ne pas faire….tant et si bien que nous ne savons plus qui croire ni quoi penser.

Apprenez à faire le tri dans toutes ses informations et commencez par écouter votre corps, lui sait ce dont il a besoin. Par exemple essayer de vous rappeller la dernière fois que vous avez eu faim ? La faim est une alerte que vous envoi votre corps pour vous signaler un manque. Elle est normale 30 à 40 minutes avant l’heure habituelle de vos repas, elle devient un signal important au-delà de ce créneau.

Nous l’ignorons souvent mais nous mangeons d’abord avec les yeux : la rpésentation des plats est donc très importante. Imaginez un plat de lasagne et salade dans une assiette et un autre dans une barquette avec la salade en sachet à côté… Lequel préfereriez vous manger ? Alors laissez s’exprimer votre part de créativité et amusez vous des couleurs et textures que nous avons à disposition sur nos étals. Et lorsque les enfants peuvent mettre la main à la pâte c’est encore meilleur.

Nous sommes les seuls animaux à éprouver du plaisir alors profitons en !!! Appréciez chaque bouchée en prenant le temps de la déguster, sentez, goutez , jouez avec la texture…Non seulement votre vision des repas va changer mais le temps même du repas va s’allonger et vous serez mieux rassasié en ayant la satisfaction d’avoir bien mangé.

Ajoutez un soupçon d’activité physique à tout ça et vous avez là les ingrédients principaux de la réussite de votre régime.

Partagez avec nous sur le forum vos meilleurs souvenirs alimentaires.

Une étude américaine relie la probabilité de comportement agressif chez les adolescents et leur consommation de boissons gazeuses sucrée : les adolescents buvant plus de cinq canettes de ces boissons par semaine seraient plus susceptibles de se comporter agressivement. Cette étude à été menée auprès de  1878 enfants de 22 écoles publiques de Boston dans le Massachssetts.

Cette étude montre que

-      un peu moins d’un tier de adolescents (30%) consomment de 5 et plus canettes de boissons gazeuses sucrées par jour.

-      un peu plus de 23% des ados qui buvaient de zéro à une cannette de boisson gazeuse sucrée par semaine portait un pistolet / couteau tandis que ce pourcentage s'élevait à un peu moins de 43% chez ceux buvant 14 canettes ou plus par semaine

-      concernant les violences perpétrées envers un partenaires, elles étaient présentes chez 15% des adolescents qui consommaient zéro ou une cannette par semaine et s’élevaient à 27% chez ceux consommant 14 cannettes ou plus par semaine

-      enfin, la violence envers les pairs allait de 35% à plus de 58%, tandis que la violence envers les frères et soeurs variait de 25,4% à plus de 43% toujours suivant une relation dose-réponse.

Au total, pour les gros consommateurs de boissons gazeuses sucrées, la probabilité d'un comportement agressif était de 9 à 15 pourcents plus élevée par rapport aux consommateurs de base, soit des résultats similaires à l’impact de l’alcool ou du tabac.

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C’est une phrase que j’entends souvent en consultation. Certaines personnes auraient donc une incapacité physique à manger le matin ? Souvent en creusant un peu on trouve une explixation à ce phénomène  et nottemment le fait de se réveiller sans être à jeun car il a été fait un gros repas la veille au soir.

Si on compare notre corps à une vielle voiture (désolée mais c’est automatique sur les récentes) ce que vous mangez le matin permet de "mettre le starter". Le petit déjeuner donne un signal au corps pour le "lancer" dans ses dépenses énergétiques musculaires et cérébrales. Ne rien prendre au petit déjeuner serait comme priver votre organisme de carburant. En conséquence votre organisme s’adapte et contrôle ses dépenses, un peu comme vous en ce moment, calculez votre niveau d'essence à chaque fois que vous devez faire un parcours à cause de la hausse des prix.

 Comment faire me demanderez-vous ?

Ce soir, gardez votre dessert de côté pour le manger au petit-déjeuner par exemple. Petit à petit, faites passer une partie de votre pain, de votre fromage ou le laitage.... pour le lendemain. Vous aurez ainsi un peu plus faim le matin et de moins en moins le soir. Mais attention à ne pas trop alléger votre repas du soir pour ne pas mettre votre organisme en situation de manque l’obligeant à stocker dès que possible.

Qui dort dîne dit on, mais qui petit-déjeune se réveille.

Partagez avec nous votre meilleur petit déjeuner sur le forum.