Temps de préparation : 30 minutes

Temps de cuisson : 10 minutes

Nombre de personnes : 4 personnes

INGREDIENTS : - 2 oranges - 1 pamplemousse rose - 3 clémentines - Des zestes de citron et d'orange - 1 gousse de vanille - 1 cuillère à café cannelle en poudre - 4 cuillères à soupe d'édulcorant - 1 oeuf - 150ml de lait écrémé - 4 cuillère à café de crème chantilly allégée

MODE DE PREPARATION : - Faites tiédir le lait à la casserole ou au micro-ondes - Hors du feu, versez-y les zestes de citron et d'orange, et la gousse de vanille coupée en deux dans le sens de la longueur, laissez infuser quelques minutes - Pendant ce temps, pelez les fruits très soigneusement, épépinez-les au besoin, et séparez les quartiers sans les abimer - Retirez la gousse de vanille du lait - Dans un grand bol, battez l'oeuf puis ajoutez l'édulcorant, la cannelle et enfin le lait, bien mélanger le tout - Faites préchauffer le gril, température 210 °C (th. 7) - Disposez les quartiers de fruits dans les 4 petits plats à gratin, en les alternant (réservez 4 quartiers de clémentines) - Répartissez la préparation au lait sur les quatre petits plats à gratin, mettez-les sous le gril environ 10 minutes : laissez dorer mais pas brûler - Laissez refroidir, et conservez au réfrigérateur au moins 2 heures - Au moment de servir, décorez de noisettes de chantilly allégée et d'un quartier de clémentine

Découvrez-les pour mieux les éviter

Parce qu'ils apparaissent en moyenne 10 ans plus tard chez les femmes que chez les hommes, on a longtemps cru le beau sexe épargné par les problèmes cardiovasculaires1. Pourtant, différentes études ont permis d'identifier des facteurs de risques unisexes ainsi que des dangers spécifiquement féminins2,3.

Les facteurs de risque généraux
Cholestérol : Lorsqu'il est en excès, le cholestérol peut se déposer sur les parois des artères, formant des plaques graisseuses qui peuvent s'épaissir au fil du temps (plaques d'athérome). Si le calibre des artères est réduit, le sang circule plus mal et des caillots peuvent se former (risque d'angine de poitrine, de mort subite, d'accidents vasculaires cérébraux, d'artérite, etc.). Pour en savoir plus, découvrez notre animation "Cholestérol et attaques cardiaques" ;
Hypertension artérielle : La tension artérielle traduit la pression que doit exercer le coeur pour propulser le sang dans l'ensemble du corps. Lorsque cette pression est trop importante, on parle d'hypertension. Tout comme pour le cholestérol, l'ensemble des artères est atteint. Le dépôt de graisse sur leur paroi est favorisé et le coeur prématurément fatigué peut devenir moins performant (insuffisance cardiaque) ;
Sédentarité : Tout comme vos autres muscles, le coeur a besoin d'un entraînement régulier pour être au top de sa forme. En l'absence d'un exercice physique régulier, il perdra de sa puissance et récupèrera moins vite. Ainsi, en luttant contre la sédentarité, vous vous forgez un coeur à toute épreuve4,5 ;
Alimentation trop riche : Une alimentation équilibrée est le premier traitement d'un excès de cholestérol6. Elle peut même parfois éviter un traitement médicamenteux, et elle permet toujours de diminuer le risque cardiovasculaire. Des chercheurs britanniques7 ont même récemment attribué la protection des femmes à leurs seules meilleures habitudes alimentaires. En examinant les modes de vie dans plus 50 pays différents et sur plus de 70 ans, ces chercheurs ont fait émerger un élément qui permettrait d'expliquer les risques cardiovasculaires plus élevés chez les hommes : leur comportement alimentaire. En effet, les scientifiques ont remarqué que la quantité de matières grasses consommée par ces messieurs était en hausse constante depuis les années 1940. Dans le même temps, les problèmes coronariens ont augmenté chez eux. Alors que le sexe opposé n'a pas vu son taux de mortalité augmenter durant cette période. L'alimentation plus équilibrée des femmes serait ainsi la source de leur « immunité » face aux problèmes cardiovasculaires. Mais il est sans doute réducteur de limiter le problème aux seules habitudes alimentaires ;
Surpoids : La pression artérielle augmente avec le poids. Il y a trois fois plus d'hypertension chez les obèses. Les risques d'athérome sont logiquement augmentés : la graisse se dépose plus facilement sur les parois des artères. Cela augmente le risque d'infarctus, d'angine de poitrine et de thrombose8. Les risques veineux (phlébites, embolies pulmonaires...) sont aussi plus nombreux. Enfin, les personnes obèses souffrent souvent d'hypercholestérolémie. Or cet excès est un facteur qui augmente encore le risque cardiaque ;
Diabète : Les complications du diabète sont multiples, mais l'augmentation du risque cardiovasculaire n'en est pas la moindre9. Un tiers des infarctus aux USA surviennent chez des diabétiques ! Dans le détail, le risque cardiovasculaire est multiplié par 2,5 chez l'homme. Plus surprenant, il est multiplié par plus de 3 chez la femme.

Les facteurs de risque féminins
Athérosclérose et hormones : Parmi les facteurs de risque, on note le rôle majeur du manque d'estrogènes qui survient après la ménopause. Ainsi, on serait tenté de penser que le traitement hormonal substitutif (THS) pourrait diminuer le nombre de maladies coronaires chez les femmes ménopausées, ainsi que les problèmes de récidive.

Doit-on considérer pour autant la ménopause comme un facteur de risque

Les femmes victimes d'une ménopause précoce (du fait d'une opération) ont davantage de risques que celles ayant une ménopause naturelle ou tardive.
La pilule : Dans les années 1980, différentes études ont mis en évidence l'augmentation du risque de thrombose veineuse sous contraception estroprogestatif. Actuellement, les pilules et les contraceptifs de troisième génération ont permis de réduire considérablement ces risques10. Mais c'est surtout l'association pilule-cigarette qui est à proscrire.
La cigarette : Le tabagisme constitue sans aucun doute le facteur de risque cardiaque le plus important11,12,13. L'oxyde de carbone remplace l'oxygène transporté dans le sang et favorise les dépôts de cholestérol sur la paroi des artères. La nicotine augmente la tension artérielle, fait baisser le bon cholestérol et favorise la formation de caillots. Chez la femme, son association avec la pilule représente un cocktail des plus dangereux. L'association cigarette et pilule entraîne une multiplication par dix du risque de thrombose

De plus, le tabagisme entraîne une diminution du taux de bon cholestérol (HDL Cholestérol) qui peut être considéré comme un élément de protection naturelle. Le risque d'infarctus du myocarde est multiplié par près de 6 et celui des décès par maladie coronaire par plus de 5 chez les femmes qui fument plus de 25 cigarettes par jour. Même les consommations modérées entre 1 et 15 cigarettes par jour sont associées à des augmentations du risque cardiaque. Le tabagisme féminin est également responsable de l'augmentation du nombre de cancer du poumon chez la femme.

Comme en témoigne une récente étude sur le sujet, la prévention reste la clé de la lutte contre les maladies cardiovasculaires. Hormis l'hérédité, le sexe et l'âge, les principaux facteurs de risque sont modifiables et sont donc ceux sur lesquels la prévention peut agir : le cholestérol, l'hypertension artérielle, le tabac et la sédentarité. Si vous souffrez de surpoids ou d'obésité, la perte de quelques kilos réduira également votre risque cardiaque.

Ingrédients

Préparation

• Retirer les dessus et les graines des poivrons.
• Faire suer les champignons et l’oignon dans l’huile d’olive. Réserver.
• Dans un grand bol, écraser le tofu au pilon ou à la fourchette. Ajouter le mélange de champignons et d’oignons, puis les autres ingrédients à l’exception du parmesan.
• Farcir les poivrons avec ce mélange et les placer dans un grand plat allant au four. Garnir chaque poivron avec un peu de parmesan.
• Si désiré, huiler légèrement la base des poivrons. Cuire au four 20 minutes à 175 °C (350 °F).

Trucs

• On peut récupérer les dessus des poivrons, les huiler légèrement et y ajouter des herbes. Faire griller dans le même plat que les poivrons farcis, et retirer au bout de 10 minutes.
• La préparation au tofu est délicieuse sous forme de tofu brouillé (un peu comme des oeufs brouillés.). Suivre la méthode de préparation indiquée et, au lieu d’en farcir des poivrons, faire revenir le mélange dans un poêlon avec un peu d’huile.
• Le basilic frais peut être remplacé par 1 c. à thé (5 ml) de basilic séché.
• Ce mélange peut servir à farcir d’autres légumes : courgettes, tomates, gros champignons, etc.

6 portions

À quand la diète pour cerveaux actifs?

Avec la publication des résultats démontrant que le travail intellectuel fait manger davantage que la relaxation, sans pour autant provoquer une plus grande dépense énergétique, nous allons devoir fournir des conseils nutritionnels aux personnes « qui travaillent surtout de la tête »!

Les chercheurs de l'Université Laval ont découvert que le travail intellectuel a un effet nettement plus important sur les taux de glucose sanguin et d’insuline que la relaxation. Il semblerait que le stress engendré par le travail mental provoquerait des fluctuations du taux de glucose et d’insuline sanguin. Il pourrait aussi s’agir d’une adaptation métabolique, selon le chercheur principal de l’étude, Jean-Philippe Chaput.

En effet, c’est bien connu, le glucose est le seul combustible que le cerveau utilise, par comparaison aux autres organes qui peuvent utiliser, en plus, du gras et des protéines comme substrat énergétique.

La diète idéale pour un cerveau actif

Bien que nous ne connaissions pas encore exactement les proportions idéales de glucides/lipides/protéines pour empêcher les fluctuations du taux de glucose dans le sang, pour les personnes qui travaillent beaucoup intellectuellement, nous pourrions tout de même nous fier au régime prescrit aux personnes souffrant d’hypoglycémie. En effet, ces personnes ont un pancréas hyperactif qui réagit anormalement aux apports en glucides. Si la personne hypoglycémique consomme trop de glucides, surtout sous forme de sucres concentrés ou d’aliments raffinés, comme le pain blanc, son taux de glucose sanguin risque de chuter brusquement dans les heures qui suivent. Cette chute entraîne des symptômes tels que manque de concentration, fatigue, tremblement, goût élevé pour du sucre, mal de tête, etc.

Pour ces personnes, et nous pouvons penser que ça pourrait convenir aussi aux personnes qui font un travail intellectuel intense, il est très important de respecter les règles qui suivent, afin d’éviter que le taux du glucose sanguin chute et incite à manger de façon incontrôlée :

1. Prendre trois repas par jour et au moins de deux à trois collations à heures fixes durant la journée, en évitant de laisser s’écouler plus de 2 heures et demie entre les repas et les collations.

2. Éviter les sucres concentrés du genre glucose, fructose, miel, sirop d’érable, cassonade, marmelade, caramel, bonbons, chocolat et les aliments qui en contiennent, comme les yogourts aux fruits, les barres tendres, les muffins et les galettes du commerce.

3. S’assurer d’avoir une bonne portion d’aliments riches en protéines à chaque repas et collations, tels que viande maigre, poisson, poulet, oeuf, fruits de mer, légumineuses, noix, graines, beurre d’arachide et tofu.

4. Intégrer le plus souvent possible des grains entiers au repas, sous forme de pain de grains entiers, de riz brun, de quinoa, de pâtes au blé entier et autres.

5. Éviter la caféine et l’alcool pris à jeun.

De plus, puisque la relaxation n’induit pas les mêmes effets, les personnes qui travaillent beaucoup intellectuellement pourraient fort probablement profiter de petites périodes de détente et même de périodes d’oxygénation, comme aller marcher cinq minutes chaque heure au lieu d’attendre seulement l’heure du midi pour bouger.

Alors, à quand la diète faite sur mesure pour les personnes intellectuelles? Il faut faire vite et innover, car 80 % d’entre nous travaillent assis à leur bureau et plusieurs effectuent un travail intellectuel intense devant leur ordinateur.

Et vous, avez-vous remarqué que vous avez davantage envie de manger après une séance de travail intellectuel prolongée plutôt qu’après avoir pris une marche, fait du yoga ou de la méditation?

Démarrer tout doux !

bonjour     alors  on   dort encore????

Un peu fatiguée...

moi aussi je vais aller  faire de la roue  rien que pour les embetés   non  mais...

Les besoins énergétiques sont variables

Nos besoins énergétiques correspondent à la quantité d'énergie nécessaire pour compenser nos dépenses et nous maintenir en bonne santé.
Nos dépenses énergétiques sont calculées sur 24 heures et sont de trois natures différentes :

• 60-70% de nos dépenses totales sont utilisés pour notre métabolisme de base (le fonctionnement de base de tous nos organes) ;

• Entre 20 et 40% de notre énergie est mobilisée lors de nos activités physiques (très variable).

• Et enfin, environ 10% de notre énergie est nécessaire à la thermogenèse alimentaire (digestion et stockage des nutriments).

Besoins énergétiques des hommes

Homme de 41 à 60 ans (70 kg)
Inactif : 2.250 kcal
Activité habituelle de la population générale : 2.500
Activité physique importante : 2.900
Activité physique très importante : 3.200

Femme de 20 à 40 ans (60 kg)
Inactive : 1.900
Activité habituelle de la population générale : 2.200
Activité physique importante : 2.400
Activité physique très importante : 2.600

Femme de 41 à 60 ans (60 kg)
Inactive : 1.800 kcal
Activité habituelle de la population générale : 2.000
Activité physique importante : 2.300
Activité physique très importante : 2.400

I

Préparation : 15 minutes Ingrédients pour 1 Personne Ingrédients pour 2 Personnes Ingrédients pour 3 Personnes Ingrédients pour 4 Personnes Ingrédients pour 5 Personnes Ingrédients pour 6 Personnes Ingrédients pour 7 Personnes Ingrédients pour 8 Personnes Ingrédients pour 9 Personnes Ingrédients pour 10 Personnes Ingrédients pour 11 Personnes Ingrédients pour 12 Personnes Ingrédients pour 15 Personnes Ingrédients pour 20 Personnes Le quantimètre Utilisez le menu déroulant pour recalculer les quantités d'ingrédients nécessaire à la réalisation de la recette en fonction du nombre de personnes Si les quantités d'ingrédients ne change pas cliquez sur le drapeau correspondant à votre pays Unités des ingrédients : 1 concombre(s) 1 cuillère(s) à café de gingembre 4 cuillère(s) à soupe d' huile d'olive sel, poivre 20 Tomates cerises 1 citron(s) jaune(s) Coupez le concombre en 2 dans la longueur. Faire des billes de concombre avec une cuillère parisienne. Pressez le citron pour récupérer son jus. Dans un bol, mélangez le jus de citron, le gingembre et l'huile d'olive. Salez et poivrez. Faire marinez les billes de concombre 1 heure au frais. Egouttez. Piquez les tomates et les concombres sur des piques en bois pour apéritif. Servez accompagné d'une sauce au yaourt.

Comment lui faire manger de tout ?

Marie-Claire Thareau-Dupire intervient régulièrement dans les écoles pour sensibiliser les enfants à l'alimentation. Voici ses conseils pour faire manger de tout à nos bambins, parfois un peu récalcitrants.

Pourquoi les enfants refusent-ils de manger certains aliments ?

Tout simplement parce que ces aliments ne leur plaisent pas. En effet, les enfants ne mangent pas les aliments parce qu'ils sont bons pour la santé, mais parce que sur le plan du goût, des odeurs, ils les apprécient.
D'environ 18 mois-2 ans à l'adolescence, l'enfant est en période d'apprentissage alimentaire.  Il vient au monde en aimant une saveur : le sucré, il apprécie donc les aliments sucrés ou à la saveur peu marquée. A l'opposé, toutes les autres saveurs lui sont inconnues ou perçues comme négatives, il va donc falloir les découvrir et apprendre à les apprécier. 

Comment faire manger de tout à un enfant ?

Il faut d'abord comprendre que l'enfant a une grande sensibilité gustative, différente de celle des adultes. Il y a ensuite des règles de base toutes simples à faire respecter :

- Les enfants donnent leur avis mais ce sont les parents qui décident du menu. 

- Les parents montrent l'exemple : cuisinent, épluchent les fruits, goûtent et expriment  ce qu'ils aiment beaucoup, peu ou pas.

- Tout le monde goûte les plats du menu. Même si on n'aime pas, on en prend un peu pour goûter. 

- Et puis si on se met à table avec la faim, il est plus facile de manger des aliments peu connus. Par contre, si l'enfant a mangé un encas (brioche, gâteau, friandise) avant le repas, alors il sera plus difficile de goûter le plat à table car il en aura encore moins envie.

Comment associer l'enfant au repas ?

Il ne faut pas dramatiser, mais plutôt associer l'enfant et l'inciter à goûter en lui proposant de rajouter des condiments qui lui plaisent, comme des graines de courges, un petit peu de sel, des aromates, du citron, un peu de beurre ou d'huile d'olive. C'est aussi une façon de s'approprier le goût du plat. Il faut aussi respecter ses dégoûts : "je sais tu n'aimes pas cela mais goûte quand même, peut-être qu'un jour tu aimeras ?" Il faut également associer l'enfant même tout petit à la préparation du repas. Selon son âge, l'enfant apprend en regardant les autres : si vous vous régalez en mangeant de la salade, il y a de grande chance pour qu'il ait envie de goûter.

Comment commencer la diversification ?

A 4 et 5 mois, si les parents souhaitent commencer la diversification, l'enfant étant jeune et fragile, ils doivent uniquement lui proposer des aliments de grandes qualités.

A 6 mois, c'est le début des aliments solides s'ils ne sont pas préparés maison. Les produits au goût acide naturellement (un yaourt nature) peuvent être introduits dès 5 mois, il faut juste prévenir l'enfant que c'est acide et que c'est nouveau pour lui. Je conseille souvent aux parents d'observer leurs enfants. S'ils ont envie de goûter le citron et de le porter à leurs lèvres. Pourquoi pas ? Il suffit là aussi de ne pas les bloquer, mais de les prévenir, en douceur, que c'est fort et un peu piquant. Pourquoi ne pas mettre un pied d'oseille dans le jardin ou dans un pot juste pour s'amuser à découvrir sa saveur acidulée ?
 

Que pensez-vous des produits transformés ?

Je suis beaucoup plus prudente avec les produits transformés, contenant des additifs, car il y a des allergies possibles. Alors méfions-nous des fruits exotiques, de la protéine du lait de vache et des arachides. Les bonnes habitudes alimentaires sont plus faciles à prendre lorsque l'enfant est petit. En matière d'éveil du goût, toutes les découvertes sont possibles, il suffit juste de maintenir la porte ouverte.

Avez-vous des astuces ?

Je m'arrange toujours pour mettre avec un aliment moins aimé, un aliment que l'enfant apprécie. Pour son moral, c'est plus facile, et je lui explique qu'il faut goûter (chez moi c'est trois cuillérées). Parfois, il mélange les aliments ensemble pour atténuer l'importance  de celui qu'il aime moins. C'est lui qui décide et qui se débrouille. D'autre part, les enfants préfèrent parfois les aliments crus car ils ont moins d'odeur. Alors au départ, ils goûtent voire mangent le chou-fleur ou les épinards crus, en salade par exemple.   

Et pour les enfants les plus récalcitrants ?

La préparation des aliments est importante pour les récalcitrants au goût. Ils peuvent approcher l'aliment en douceur : le toucher, le sentir, le regarder à un moment où ils ne sont pas encore dans l'obligation de le manger. Certains commencent à apprécier  les carottes ou les courgettes comme cela en les goûtant nature, avec le cuisinier lors de la préparation. Le chou-fleur est souvent dans une première étape, préféré en velouté. Les purées de légumes sont aussi l'occasion de devinettes : qu'est ce qu'il y a dans la purée ? Les plus grands sont parfois surpris de la réponse, surtout lorsque celle-ci contient un aliment qu'ils aimaient peu et que la purée est bonne !

Face aux crises de colère de l'enfant, comment les parents doivent-ils réagir ?

Bien sûr, il est préférable de ne pas se mettre en colère et de communiquer.
Ils doivent rassurer l'enfant, en lui expliquant que c'est normal qu'il n'aime pas ! Mais, pour pouvoir aimer un jour, il faut goûter. S'il ne veut vraiment pas manger et qu'il n'a pas faim et bien ce n'est pas grave, il va jouer. Mais rappelez-lui qu'après, ce sera l'heure de la sieste ou le moment de se promener, il ne sera plus l'heure de manger. Il faut aussi lui expliquer que le dessert, c'est uniquement après le plat. Sinon, il ne comprendra pas la nécessité de manger le plat puisqu'il peut manger le dessert avant. Les parents doivent  se rappeler qu'un enfant ne se laissera jamais mourir de faim et qu'il est en phase d'apprentissage.

L'alimentation de bébé, mois par mois

C’est le grand plongeon dans la vie en entreprise ! Diplôme en poche, premier poste, vous voilà devenu un jeune actif ! Comment réussir cette transition entre vie étudiante et vie professionnelle ? Conseils de Bertrand Procci, consultant et coach jeunes diplômés du cabinet CAPEO.

Les études finies, les stages terminés… Comment se préparer à occuper son premier poste en entreprise ? "Dans l’idéal, il ne faudrait pas attendre de franchir les portes de l’entreprise pour se poser cette question ! Les débuts dans la vie professionnelle doivent se préparer tout au long d'une formation. L’étudiant peut, par exemple, aller à la rencontre de professionnels dans les forums ou les salons pour s’informer. Se constituer un réseau permet à la fois de renforcer ses chances de décrocher un poste mais également de mieux connaître la réalité du métier à travers le récit de l’expérience de personnes qui l’exercent. Chaque entreprise a sa culture, ses codes, son jargon auquel il faut s'efforcer de se familiariser. Certains groupes mettent en place des programmes d’accueil et de tutorat pour faciliter l’intégration de leurs juniors. Si ce n’est pas le cas, le salarié débutant doit faire preuve d’ouverture : poser des questions à ses collègues et à son manager, consulter l’intranet pour s’informer sur le fonctionnement de l’entreprise, observer les méthodes de travail..."   Comment éviter l’étiquette du "petit jeune" et asseoir sa crédibilité professionnelle dès le départ ? "Certains collègues plus âgés ou certains manageurs peuvent avoir des préjugés liés à la jeunesse d’un nouveau collaborateur. Il faut toujours qu'il mette en avant ses compétences et qu'il soit une force de proposition. Le fait d’adopter les codes vestimentaires de l’entreprise, un costume ou une tenue soignée par exemple, va l'aider à véhiculer cette image pro. Si au cours de ses études, il a appris à travailler seul, en entreprise, il faut qu'il montre ses capacité de travail en équipe. S’imposer ne signifie pas faire preuve d’arrogance mais savoir apprendre des plus anciens tout apportant des idées neuves. Il faut également veiller à ne pas être trop vite familier et à ne pas confondre cordialité et copinage. Faire la fête avec ses collègues lors d’une période de stage ou d’un job d’été, c'est possible ! Une fois en poste dans l’entreprise, attention, les enjeux ne sont plus les mêmes." Les jeunes issus de filières universitaires ont-ils besoin de plus de temps pour s’adapter à la vie en entreprise ? "C’est un préjugé qu’ont certains employeurs. Les jeunes diplômés issus de l’université ont souvent effectué moins de stages que leurs étudiants diplômés des écoles de commerce ou d’ingénieurs. Mais nombre d’entre eux ont acquis une connaissance des réalités de la vie professionnelle au cours de jobs d’été ou d’emplois occupés pour financer leurs études. Toutes les expériences, mêmes les plus difficiles, sont bonnes à prendre pour se familiariser avec les règles de la vie en entreprise."

Alimentation : les fruits et légumes de septembre