Des idées de petits-déjeuners prêts à manger (ou presque) pour l’auto, l’autobus ou le métro.

Muffin anglais ou pain tortilla garni de fromage. Ajouter un fruit, un jus ou un verre de lait et voilà un petit-déjeuner minimaliste, mais nourrissant.

Lait frappé aux fruits. Dans le mélangeur : 1 tasse de lait ou de boisson de soya, une banane mûre, ½ tasse de petits fruits surgelés (fraises, framboises, bleuets). Saupoudrer de germe de blé si on en a sous la main.

Yogourt-repas. Mélanger un yogourt avec une poignée de céréales, une autre de graines de tournesol ou d’amandes et une de fruits déshydratés (canneberges, raisins, abricots, etc.).

Baisser la note à la caisse !

Ne pas se laisser séduire...

Quand on va faire ses courses au supermarché, on va faire ses "commissions", on ne va pas faire du "shopping"... Attention à l'état d'esprit qui va nous accompagner tout au long du périple du parking à la caisse, en passant par les rayons : parce que c'est bien là que nous attendent les grands esprits marketing de la grande distribution.

Ce n'est un secret pour personne, tout est mis en œuvre dans ces empires de la consommation pour nous inciter à ... consommer plus. L'implantation des rayons, les produits indispensables escamotés derrière ceux qui ne le sont pas et/ou qui sont bien plus chers... comme les jouets au moment des fêtes..., les têtes de gondoles avec des paquets de produits en promo que l'on mettra 6 mois à écouler, etc ; etc.

La bonne résolution : on se "mentalise" ! Facile à dire, pas si facile à faire certes, mais se faire "manipuler" n'est guère plus agréable. Donc, soyons déterminées et ne nous écartons pas de nos bonnes résolutions.

Baisser les yeux

C'est une des règles fondamentale du "merchandising" : l'art de placer les articles de telle sorte que l'on y résiste pas : les plus chers sont à portée des yeux et de mains.
Non ! Ne tombons pas dans le piège en achetant des produits dont on n’a pas forcément besoin et marchons tête baissée, le regard résolument fixé sur le bas des rayonnages.

La bonne résolution : on marche tête baissée, les yeux effleurant u-ni-que-ment le bas des rayons : on y trouvera les premiers prix pour chaque type de produit.

 

Se maîtriser

Oh, comme c'est étonnant, des livres de cuisine sont placés près des plats préparés, tiens, les bouteilles de vin sont juste à côté des fromages... Sans parler de l’attrape-nigaud des caisses où bonbons et autres magazines sont à portée de mains pendant que l'on patiente dans la queue.

Soeurs consommatrices, nous sommes cernées ! Le cheminement de nos pas, la hauteur de notre regard, la sensibilité des notre vue et de notre ouie, parfois même notre odorat sont les acteurs principaux de la grande mise en scène du supermarché "en dépit de notre plein gré".

La bonne résolution : on n’achète que ce dont vous a réellement besoin, un point c'est tout. Et surtout femme, résiste à la tentation

Faire les courses en solo

Le nombre est l'ennemi du bien, en, tout cas en matière de supermarché...
Encore un phénomène avéré : plus on est nombreux, plus on est tenté et plus la note sera salée.

Car chacun risque de se laisser convaincre et de succomber aux envies des autres (On prend une tablette de chocolat?, Ça fait longtemps qu’on n'a pas mangé de chips…, Maman, tu me rejoins aux B. D. !).

La bonne résolution : basta la tribu. On ne se fait pas accompagner pour faire les courses. Du coup, et autre avantage, comme ce sera à la fois bien plus ennuyeux et éreintant, on sera plus efficace.

On passera moins de temps dans le magasin, donc on n'achèterez moins. Top on sera !

Magasiner le ventre plein

Triste La Palissade ô combien naturelle... On est toujours tentées d’acheter plus de nourriture que prévu lorsque l’on a faim ! Sans compter que faire ses courses l’estomac vide peut inciter au grignotage et pousser à l’achat d’aliments souvent gras et sucrés (chips, confiserie, biscuits…). Beurk !

La bonne résolution : pour rester mince et avoir les poches pleines, les courses nous ferons après le petit déjeuner ou le goûter.

 

                   ça c est moi  ce matin  hiihihihih !!!

"Faites vibrer l'enfant qui est en vous !"   Les conseils de Stéphane Szerman, psychothérapeute et philosophe, coauteur avec Isabelle Gravillon de l’ouvrage L’art de la lenteur, édité chez Milan.

À quel phénomène avons nous affaire ? Le rapport de l’homme au temps change. Tout va plus vite jusqu’à en oublier toute notion de plaisir. Plus on fait de choses et plus notre vie nous apparaît avec relief. On s’en plaint, mais on ne change pas notre fusil d’épaule. On pourrait faire beaucoup moins vite, mais le rythme que nous connaissons nous évite de nous poser trop de questions. Quelle société va-t-on laisser à nos enfants ? Le tissu social se désagrège. La notion de solidarité s’amenuise. On voudrait que tout change très vite, tout de suite et tout le temps, mais la société est comme un gros paquebot auquel il faut du temps pour manœuvrer. Quelle est la cause de cette situation ? L’industrialisation. À partir du moment où on mécanise, la société sort de son rythme naturel : on travaille la nuit, on planifie, on rentabilise… Plus vous êtes au travail, moins vous êtes solidaire puisque vous êtes moins présent pour les autres et moins vous réfléchissez. Avec le travail le dimanche, on sera encore un peu moins avec les autres. Arrêtez-vous et posez vous les bonnes questions ! Chômage, perte d’un être cher vous rappellent à l’ordre. Ce sont souvent ces événements de la vie qui aident à prendre conscience et permettent de relativiser : quel sens donner à sa vie ? Qui est-on ? Mieux vaut anticiper grâce à un petit bilan plutôt qu’attendre de se casser une jambe ou de perdre son emploi. Quels conseils donnez-vous pour améliorer le rapport aux priorités ? Pour ne pas tomber dans la plainte systématique, interrogez-vous régulièrement sur votre rapport au temps. Donnez-vous une demi-heure chaque semaine pour réaliser un bilan : qu’avez-vous fait d’intéressant pour vous ? Quelle part avez-vous consacrée aux autres ? On peut être loyal vis-à-vis des autres sans pour autant se sentir dans l’obligation ou la contrainte. Cela permet d’éviter les frustrations. On peut par exemple accompagner ses enfants à la piscine et si possible les laisser revenir seuls car ils sont peut-être assez grands pour ça. D’autre part, rapprochez-vous de ce qui vous fait du bien. Souvenez-vous par exemple de ce que vous aimiez quand vous étiez enfant. Si vous adoriez jouer de la musique, c’est peut-être encore le cas aujourd’hui. Faites vibrer l’enfant qui est en vous ! Enfin, c’est une chance extraordinaire de s’autoriser à se poser pendant un moment. Ça fait un bien fou d’accéder à d’autres pensées.