-

Charla a soulevé une très bonne question sur son blog : serons nous au régime à vie après ?
Après reflexion, ma réponse est oui et non. ;-)
Je m'explique : oui, nous serons toute notre vie obligées de faire attention. Mais non, nous ne serons plus au régime.
Je n'utilise pas le mot "régime" exprès car le poids, nous l'aurons perdu. Par contre, la stabilisation, ça c'est quelque chose que nous devrons faire jusqu'à la fin.
J'ai vu un reportage sur les adipocytes : ces petites cellules qui sont fabriquées exprès par notre organisme pour stocker le gras. Ces cellules n'existaient pas au départ. A cause d'excès alimentaires, elles sont créées (encore un coup des gènes cro-magnonesques) et on grossit. Elles ont une capacité élastique et peuvent grandir. Quand elles sont au maximum de leur capacité, d'autres adipocytes sont créé (il est con cet organisme, je vous jure, mais n'importe quoi, pfff.) Etc etc...
Quand on maigrit, on perd du gras et les cellules se vident. MAIS elles ne disparaissent pas !!!! Elles sont toujours là, à attendre l'excès pour se remplir à nouveau !
A moins de faire une chirurgie (liposuccion, enlever un excès de peau), nous grossirons toujours plus facilement qu'une autre.
Mais pas de panique !! Nous sommes en train d'apprendre de bonnes habitudes alimentaires. C'est ça qu'il faudra garder toute notre vie ! A quoi ca sert d'être ici si c'est pour rebouffer n'importe comment dans 2 mois ?
Manger pour se nourrir, et en y prenant plaisir, voilà l'objectif que je souhaite atteindre.
Avant, je ne mangeais que pour le plaisir. Me nourrir était secondaire. C'est ça que nous devons changer, et j'y travaille encore : arrêter lorsque la sasiété est là, au lieu d'arrêter quand on en est à l'écoeurement (= fin du plaisir).
Et nous y arriverons.
Hein que oui ?
-

On a toutes découvert (ou presque) ce qu'était la sensation de faim pour chacune d'entre nous. Maintenant qu'on sait ca, on va installer une routine durant quelques temps histoire de se caler aux heures de la société : 12-13h, 19-20h.
Pour ressentir physiqument la faim puis la sasiété sans plus y penser, vous devez en faire régulièrement l'expérience.
Maintenant, prenez vos repas à heures fixes et le même petit déjeuner chaque matin.
Après 10j (ou avant) vous devriez ressentir la faim juste avant l'heure de manger mais aussi mieux percevoir votre seuil de rassasiement.
Durant le temps de l'exercice, évitez les saveurs nouvelles : il est plus facile de repérer son seuil de satiété avec des aliments familiers.
Quand j'ai fait cet exercice, je me suis rendue compte que moi j'avais faim spontanément à 11h et 18h. Pas pratique, hein, pour notre société actuelle ?
-

Ok, comme il y a des partantes, je lance le programme.
Il s'adresse surtout à celles et ceux qui ne savent plus quand ils ont faim ou s'ils sont rassasié, vous l'aurez compris.
1er exercice : ressentir la faim
Essayez de ne rien manger durant 4h.
Pas de panique pour ceux qui ne sont jamais allé aussi loin : il n'y aura pas de malaise, ni rien de dramatique.
Si vous n'avez jamais ressenti la sensation de faim, il se peut que vous mangiez en avance pour juguler une peur du manque. Pour casser cette peur, dites-vous qu'on peut rester plusieurs jours sans manger et sans que rien de grave n'arrive. Qu'il y a de la nourriture partout (magazins, restaurants, fast food, un voisin) et que vous aurez toujours de quoi manger si vous avez faim, même si votre frigo est vide, et quelle que soit l'heure.
Il se peut aussi que vous ayez totalement perdu le contact avec vos sensations alimentaires.
Si au contraire vous avez tout le temps faim, vous confondez peut-être faim physiologique (appétit) et psychologique (envies). Grace à ce petit exercice, vous pourrez faire la différence entre les 2.
Le but est de nouer une relation sereine avec la nourriture. Pendant ce petit jeûne, occupez vous comme d'habitude sans guetter les signaux de votre corps, mais en les laissant venir à vous, sans regarder l'heure.
Les manifestations de la faim diffèrent d'une personne à l'autre : faiblesse, irritabilité, petits vertiges, mais le plus souvent c'est simplement le ventre qui gargouille.
La 1ère fois que j'ai fait l'exercice, je n'ai rien mangé de toute la journée, car je n'avais pas faim. Mais à 18h, là oui, j'ai reconnu la sensation et j'ai fait connaissance avec elle.
Demain un autre exercice pour apprendre à ne pas trop manger aux repas.
-

Eh oui, nous sommes ici pour la plupart car nous ne savons pas nous limiter, lors des repas ou des goûters improvisés. On termine avec le ventre gonflé, rempli, et on a beau dire encore et encore qu'on ne recommencera plus... Vous connaissez la suite.
Par contre, la privation n'est pas non plus une bonne chose : on a faim, on est frustrées, le corps stocke chaque molécule qu'il peut car on l'affame, on est de mauvaise humeur, on se coupe du monde extérieur, on culpabilise dès qu'on met un truc à la bouche...
Les 2 cas sont mauvais pour la santé (morale et physique).
Le juste milieu, celui qui nous fait sentir de bonne humeur, rassasiées, heureuses de vivre dans le monde qui nous entoure, c'est la MODERATION.
L'étape clé est de reprendre contact avec ses sensations corporelles : savoir faire la différence entre la faim physiologique (appétit) et la faim psychologique (envie).
Le principe est très simple, mais il faut rester lucide : ce sera difficile et il faudra être patient et tenace.
Il existe un petit programme en 10j, avec chaque jour un point à assimiler. Ces 10j servent de prise de cnscience. Ensuite, il faut travailler les 10 points jusqu'à ce que ca devienne naturel.
Je le trouve très juste, et j'avais envie de le partager avec vous car peut-être qu'il sera utile à certaines d'entre-nous.
Pour la motivation, il faudra être patient avec nous même : on loupe une étape ? On la recommence, jusqu'à y arriver sans plus y penser.
Ca vous tente ?
-

Je reviens de vos blogs, et je vois qu'on est nombreux (ses) à avoir des envies de sucré en ce moment.
Les enfants, c'est no-rmal !!
Nous ne sommes que des animaux (ben si !), et lorsque le froid arrive, les animaux se gavent de trucs caloriques pour tenir le coup (y'a qu'à entendre mes chats en ce moment, ils réclament à grands miaulement toutes les 2h !).
C'est un coup de notre cerveau reptilien, ca !
Eh oui, notre partie cro-magnonesque qui est encore là, quelque part au fin fond de nos gènes !
Mais maintenant qu'on le sait, on peut lui dire que non : nous ne vivons plus dans une grotte non chauffée, mais dans un logis avec chauffage (sauf pour scylla, ma pauvre ;-) ), et avec des pulls et des manteaux en prime. Donc pas besoin de sucré ni de gras !
Et toc le cerveau reptilien ! Au panier !
-

Là, je vous écris un petit mot tout en croquant des carottes en guise de goûter.
J'arrive juste du boulot. J'ai sorti mes chiens 15 min la faim au ventre, alors pour ne pas piocher n'importe quoi dans le frigo, je comble le creux avec ces merveilles de la nature.
Ensuite je boirais mon verre d'eau "supplément", et encore ensuite, je goûterai vraiment si j'ai encore faim.
Mais comme j'ai savate ce soir, je ne dois pas trop manger au risque de faire une hypoglycémie...
Je cuisinerai... Ca m'occupera les mainset comme ça, j'aurai mon repas de ce soir et de demain.
x,dklvbirenb
Oups ! ma minette vous dis bonjour hihi !
Et moi je vous dis bonsoir, et peut-être à demain.
-

Tout va bien, la motivation est là.
Je vous mets une photo de ce que je vois depuis chez moi : les étourneaux sont là pour un petit moment, avant de repartir vers des cieux plus cléments... Ils forment un spectacle époustouflant : je ne m'en lasse jamais.
Hier, donc, j'avais un buffet avec dégustation du vin primeur. J'ai mangé quelques surimis avant d'y aller et j'ai juste goûté à 2 toasts avec mousse de canard, et 2 verres d'un jus de rausin de rêve : parfumé, peut sucré, un peu astringeant (vert). Mmmh un délice !
J'ai passé une très bonne soirée avec des copains de la boxe, présents et de l'année dernière. Je n'ai pas vu le temps passer, on s'est fait mettre gentiment dehors, et on a continué à discuter dans le noir devant la salle... Vraiment très sympa !!
Et ce matin (je n'ai pas résisté à la pesée) bonne surprise : aussitot pris, aussitot perdus : -1,5kg !!
OUF !!!
Pour fêter ca, je me suis fait un resto chimois ce soir....
Je plaisante : il y a bien eu un chinois, mais parce que c'est mon chéri qui me l'a proposé. Je n'ai pas pu refuser, le pauvre, pour une fois qu'il a une "idée couple" !
;-)
J'ai juste pris des bouchées vapeur. Bon, bien sûr, j'ai pioché dans le riz cantonais et je lui ai piqué un nem, mais comme j'ai nagé en début d'après midi 40 min, je ne culpabilise pas.
Demain, j'irai peut-être courir, s'il n'y a pas trop de chasseurs.
Bon allez hop, au dodo !
Bonne nuit !
-

J'ai modifié mon poids de départ en fonction de ma nouvelle balance. Et comme je reprends à zéro, j'ai mis le poids de ce matin. Oui, j'ai repris, mais je le savais, ca faisait 2 semaines que je luttait pour ne pas me noyer et j'ai pas mal bu la tasse.
Heureusement vous m'avez sortie de l'eau !
Je ne vous en remercierai jamais assez...
Ma motivation semble être bien revenue, et assez solide sur ses pattes : hier seulement 1 carré de chocolat, la boxe à fond (boxe un jeudi, oui, car ce soir, au lieu de boxe, on a dégustation du vin primeur), un diner léger... Ce matin, j'ai repris mon cahier pour compter mes points WW, et ca fait 2 fois que je refuse une douceur : un gâteau fin de ramadan offert ce midi, et du chocolat à l'instant (oui ! j'ai refusé du chocolat !! Moi !!). Ce soir donc, il y a un buffet au gymnase pour fêter le vin primeur. J'ai la ferme intention d'y aller pour voir les copains, et de m'y amuser, sans dévorer. Je mangerai une soupe avant d'y aller pour caler le ventre, et comme je ne bois pas d'alcool... Ca devrait le faire.
C'est un test "solidité-fiabilité" pour ma motivation.
Mais je me sens sereine, comparé à d'habitude, ca devrait bien se passer... Je vous raconterai mes exploits...
Merci à vous d'être là !
Bises !
-

Merci pour votre soutien mes amies, ca m'a fait l'effet d'un matelas moelleux sur lequel je me suis effondrée. Et grâce au moelleux, hop, je suis relevée !
Grace à tous vos commentaires, vos remarques, vos questions, j'ai beaucoup réfléchi, pesé le pour le contre, me suis remotivée, re-démotivée, j'ai fouillé en moi la réponse à la remarque qui finalement sonne le plus juste : moi seule sais ce qui est bon pour moi.
Et je sais que ce n'est ni le saucisson, ni le chocolat lait-coco ! ;-)
Je voulais vous faire grâce de mes réflexions et de celles de mes amies, mais finalement, je me dis que ça pourra peut-être aider quelqu'un en chute libre...
On m'a fait remarquer qu'on etait qui on etait, avec ou sans kilos. Ma réflexion : la différence, c'est que les kilos donnent l'impression "d'en imposer ". Mais avec le caractère que j'ai est-ce bien utile......
C'est vrai que c'est tellement difficile parfois que quand on me dit que je doit arrêter (quelle que soit la raison), ca parait si simple ! Plus de lutte, de stratégies, de frustrations...
Mais ca ajoute de la culpabilité, du dégout de soi, une perte d'assurance...
Qu'est-ce qui vaut le plus la peine ?
Manger comme je veux et me sentir moche et mal dans ma peau ?
Lutter un peu contre mes envies destructrices, me sentir bien dans mes vêtements et ne plus porter le poids du passé ?
Devinez ce que j'ai choisi, grâce à vous...
Merci encore.
;-))
-

Oui, je suis en train de me démotiver.
Je ne sais pas pourquoi. En fait, si, je crois que je sais : peut-être est-ce cette femme que je connais et qui m'a dit de ne pas trop perdre car ca ne me correspondait plus.
Ca a réveillé ma peur de disparaitre, de n'être plus moi.
Au début, j'avais mis ca sur le compte de l'automne, du froid, des hormones (ca joue certainement aussi, oui) : depuis quelques temps (depuis cette remarque? Je ne saurai le dire...) c'est l'anarchie alimentaire. Je tiens l'équilibre quelques temps, puis hop, ca bascule coté sucré, ou salé ou les 2 en même temps (oui ! les 2 en même temps !! Saucisson puis chocolat lait-coco...). Du coup je m'enèrve moi-même, et c'ets le cercle vicieux de la punition, perte de confiance en moi, démotivation, prise de poids.
STOP ! Je lutte de toutes mes forces (ou presque) mais je reconnais que je galère. J'ai caché la balance, je refuse de voir le poids revenu en chiffres clairs devant mes yeux : j'ai peur de tout laisser tomber parce que je penserais que je n'y arriverai jamais.
Bon, à part ce tout petit détail de rien du tout, :-p le théatre était très sympa, j'ai bien rigolé. Ce soir partie crèpes pour l'anniversaire d'une copine... Avec le moral que j'ai, bonjour les dégâts !
Mais ça m'a fait un bien fou de vous parler.
Que vois-je ? Un petit bout de motivation qui revient...?
Pour ce soir, j'ai envie de dire : une soupe, un D-stress, et ca devrait aller.
Merci de m'avoir écoutée.