Pour cause d'ermitage hélicoïdal. Autrement dit : je rentre dans ma coquille... la sécheresse sans doute... 

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Je crois que je vais me faire de plus en plus rare...

Puisqu'on me le demande et que c'est le bon moment pour l'entamer, je vous propose une petite "cure de printemps" pour nettoyer votre organisme encrassé par les nourritures industrielles et l'excès de protéines et de mauvaises graisses. 

Je sais bien que vous êtes toutes au régime ici et que vous faites attention à votre alimentation mais une petite cure de détox n'a jamais fait de mal à personne et permet bien souvent de relancer une perte de poids quand on stagne. 

Le but de la cure de printemps : nettoyer les "émonctoires" . Késaco ? ce sont les organes qui permettent l'évacuation des déchets de l'organisme : le foie, les reins, les poumons, la peau. 

Le nettoyage de ces organes (on vise surtout le foie et les reins) va leur permettre de travailler avec une nouvelle vigueur et va redonner du tonus à l'organisme. 

La cure va consister en l'absorption d'un produit drainant ainsi qu'en une alimentation adaptée au drainage, donc légère et produisant peu de déchets. 

Le drainage associera un produit de drainage hépatique, par exemple, le jus de pissenlit et/ou de radis noir à un produit de drainage des reins comme la sève de bouleau. 

Vous trouverez dans les pharmacies et les boutiques de produits naturels et de régime toutes les cures de drainage prêtes à l'emploi mais notez que c'est juste le bon moment pour la sève de bouleau et qu'il est très facile de la récolter si vous avez un bouleau chez vous. Il faut idéalement en boire un verre par jour, le matin à jeun. C'est totalement inodore, incolore et insipide. Bref! c'est comme de l'eau mais ça a la vertu d'éliminer l'acide urique (vous vous souvenez ?  )

C'est aussi le bon moment pour la cueillette des pissenlits - la nature est bien faite, quand même !  N'hésitez donc pas à ramasser les jeunes pousses si vous en avez dans votre pelouse (sans pesticides, bien sûr ! sinon, abstenez-vous ! ) pour les incorporer à vos salades. 

Pour le reste de l'alimentation : 

Limiter la quantité de viande : des rations de 100g par personne, cuites sans gras (Avez-vous déjà essayé de cuire un steack à la vapeur ? Ce n'est pas très appétissant mais c'est délicieux ! La viande reste tendre et goûteuse, pas besoin d'assaisonnement ! ). L'idéal est de se passer de viande au moins une semaine sur les trois que dure la cure. On peut remplacer les protéines de la viande par des légumineuses qu'on fera germer préalablement pour les rendre plus digestes et des céréales complètes. 

Consommer beaucoup de fruits et de légumes, surtout primeurs et de préférence bios (pour ne pas encrasser le foie avec les résidus de  pesticides), en crudités ou en potage. 

Consommer également de petites quantités d'huiles végétales riches en omega 3, de première pression à froid. Elles aident le foie à éliminer les mauvaises graisses de l'organisme. 

Et, naturellement, boire, boire, boire... de l'eau, des jus de fruits, de légumes, des tisanes...  

Pendant tout ce temps, priviliégier les activités physiques modérées au grand air à des séances de training intense en salle histoire de s'oxygéner les poumons et l'esprit. 

Je l'ai écrit : la durée idéale de la cure est de trois semaines... Bon vous commencez quand ? (moi, j'ai déjà commencé il y a plus de deux semaines... mais je fais une cure au long court ! )

Allez ! on continue ! 

Donc, les protéines sont nécessaires à notre métabolisme à concurrence de 1 g par kilo de poids corporel et par jour, ce qui correspond à 250 g d'aliments riches en protéines. 

Dans la réalité, notre apport protéique est supérieur à cela, surtout si nous suivons un régime hyper protéiné.

Que deviennent alors les protéines excédentaires ? C'est comme le casoar casqué : 

Savez-vous comment on chasse le casoar casqué ? 

On lui dit : "Bonjour Monsieur le Casoar casqué!"

Comme c'est un animal très poli, il répond "Bonjour Monsieur!" en soulevant son casque.

Et alors, on le chasse comme un casoar normal. 

Les acides aminés pareil ! Ce sont de simples chaînes hydrocarbonées sauf qu'elles ont un atome d'azote qui ne peut être "brûlé". 

On trouve donc un moyen d'écarter cet azote et on les brûle comme un sucre normal ! 

Problème : cet azote se transforme en ammoniac en se combinant à de l'hydrogène. Or, l'ammoniac est toxique, notamment pour le cerveau. 

Il va donc être transformé en urée dans le foie, puis sera éliminé par les reins. 

Ceci n'a l'air de rien mais c'est une dépense énergétique énorme tant pour le foie que pour les reins. 

Si le foie est déficient, c'est la porte ouverte à une hyperammonémie et un coma toxique (dans la cirrhose).

Si les reins lâchent, c'est l'hyperuricémie avec dépôts d'acide urique dans les articulations (la goutte).

Vous avez maintenant assez d'éléments pour comprendre l'article de  Jean-Michel Cohen : https://mag.aujourdhui.com/info/les-3-limites-du-regime-hyper-proteine-01912.asp

Pas de panique pour autant ! Mais vous devez savoir que la consommation de protéines excédentaires entraine une augmentation de la production de déchets encombrants pour l'organisme, tout comme la surconsommation des produits commerciaux. Ils doivent être éliminés et, contrairement aux déchets commerciaux, ils ne peuvent être exportés en Afrique. 

Chacun de nous doit donc gérer sa propre production de déchets. Pour une fois, nous sommes égaux. 

Donc, les régimes hyper protéinés, oui, si on n'a pas de problème de foie ou de reins mais toujours sur du court terme et avec des périodes de "nettoyage" entre chaque "cure" et, dès que possible, passer à un régime "équilibré".

Puisque vous êtes toutes suspendues à mon blog  pour connaître la suite des aventures des Miss Protéines, allons-y. 

Comme je le disais dans l'épisode précédent, les protéines servent à la structure et au bon fonctionnement de organisme. Ce sont elles, par exemple, qui l'isolent et le protègent de l'environnement extérieur. 

 Elles sont aussi essentielles pour notre mobilité puisqu'elles servent à alimenter le sang et les muscles en oxygène via l'hémoglobine et la myoglobine. 

Bref ! Elles sont partout ! 

Tout au long de notre vie, même quand nous avons fini notre croissance, nous renouvelons nos cellules et nos protéines. 

Nous avons donc besoin d'un apport constant en acides aminés.

D'autant que l'organisme ne stocke pas les acides aminés comme il stocke le sucre ou les graisses. 

Les besoins journaliers en protides sont d'environ 1 g par kilo de poids corporel, ce qui correspond, pour une personne de 50kg, à environ 250g de viande, de poisson, d'oeuf, de fromage type Gruyère ou Gouda, de lentilles, de soja, de quinoa ... (+/-20% de protéines) . 

 50g de protéines cela représente 200 kcal. 

Pas grand chose si on compare à nos rations alimentaires habituelles ! 

Mais alors, que deviennent les protéines excédentaires ?

Vous le saurez en lisant l'épisode 4 ! 

A la demande générale, comme mes articles semblent passionner une majorité d'entre vous , je continue ! 

Donc, les protéines, très grosses molécules composés de molécules plus simples : les acides aminés (composés organiques azotés C-H-N), font partie de notre alimentation, ça, nous le savons ! 

Elles sont si grosses qu'elles ne peuvent être absorbées telles quelles par l'organisme. Le travail de la digestion va donc permettre de les rendre assez petites pour leur permettre de franchir la membrane entre l'intestin et les vaisseaux sanguins. 

Après avoir été mâchées dans la bouche, malaxées dans l'estomac, elles vont parvenir dans le duodénum, première partie de l'intestin grêle. Là, se situe le sphyncter d'Oddi qui abouche le canal cholédoque venant de la vésicule biliaire et le canal de Wirsung provenant du pancréas à l'intestin. Lors du passage des aliments à ce niveau, ils vont être copieusement arrosés par les sucs digestifs provenant de ces deux glandes. Les protéases secrétées par le pancréas vont alors s'occuper de transformer les protéines en acides aminés. Elles vont "casser le collier" et libérer les perles qui pourront alors passer dans le sang pour être distribuées dans l'organisme. 

Arrivées dans les cellules, elles vont servir à composer les protéines dont notre organisme à besoin pour maintenir sa structure, fabriquer de nouvelles cellules, des anticorps (les globulines)... 

Cela se fait sous le contrôle de l'ADN. 

On parle beaucoup de l'ADN mais, au fond, on n'explique jamais très bien à quoi ça sert. 

Et bien, l'ADN, ça n'est rien d'autre que le programme qui permet de fabriquer les protéines qui nous constituent à partir d'acides aminés! 

(fin de l'épisode)

Mais pourquoi le corps a t-il toujours besoin de nouvelles protéines et que deviennent les anciennes ? 

Vous le saurez en lisant le prochain épisode ! 

Je me rends compte qu'on parle beaucoup de nutriments sur ce site et sur les sites de diététique en général mais sans vraiment expliquer de quoi il s'agit. 

Je vous propose donc de faire un petit tour de la question en essayant de l'expliquer le plus simplement possible. 

Les nutriments sont les constituants de l'alimentation, les molécules qui permettent à notre corps de se fabriquer, se développer et se maintenir en fonctionnement. 

Le nutriment de base, et le plus essentiel est l'eau. Une molécule simple : H2O, deux atomes d'hydrogène pour une molécule d'eau, une toute petite molécule. 60 % de notre organisme, au minimum.

Les sels minéraux sont encore plus petits, souvent réduits à l'état d'atomes (ions) sodium, potassium,calcium, chlore, magnésium, sélénium... leur quantité dans notre organisme varie de plusieurs centaines de grammes (calcium "Ca") à quelques microgrammes (un millionnième de gramme), (ce sont les oligoéléments). 

Il y a les vitamines...

Et puis, il y a les "macro" nutriments, ceux qui occupent une place importante dans les régimes... et dans notre alimentation : les protéines, les glucides et les lipides. 

Mais que sont-ils ? 

Ce sont des molécules "organiques", c'est-à-dire des composés hydro-carbonés, mélange d'hydrogène et de carbone, associés à d'autres éléments chimiques : l'oxygène (O), l'azote (N)  le chlore(Cl), le fer (Fe), le magnésium (Mg)... 

Donc, tous possèdent la même composition de base : du carbone (C) et de l'hydrogène (H). Ca s'enfile comme des perles : 1 C+ 2 H,  1C + 2H,  1 C + 2H... c'est ce qu'on appelle une chaîne hydrocarbonée.

De temps en temps, on rate une perle et vient se glisser un intrus : de l'oxygène (O), de l'azote (N)...

Quand de l'azote vient se glisser dans une chaine hydro-carbonée, il constitue un acide  aminé. (c'est très schématique, ne hurlez pas les scientifiques ! ) 

Il existe 22 acides aminés, dont 8 acides aminés dits "essentiels" parce que ne pouvant pas être synthétisés par l'organisme humain.

 Il y a donc 22 perles disponibles pour fabriquer les protéines qui nous constituent. 

Les protéines sont de très grosses molécules composées d'acides aminés.

Une protéine peut être composée de centaines d'acides aminés différents.

Pour schématiser encore un peu plus, je dirais que les protéines sont les briques qui servent à fabriquer la structure de l'individu, sa charpente. 

Je m'arrête là pour ce soir. 

Si ça vous intéresse, dites-le moi! Posez-moi vos questions... Si ça vous parait trop abstrait, dites-le moi également. 

Si ça ne vous intéresse pas... allez voir ailleurs. ;-)

S'agit-il d'ailleurs de mon empreinte "Marque durable, profonde, caractère distinctif : Mettre son empreinte personnelle dans un ouvrage collectif." (Larousse) 

ou de mon emprunte (néologisme) :    

• (acte d') User de quelque chose dont on n'est pas le créateur, qui a son origine ailleurs : Racine a emprunté des métaphores aux tragiques grecs. (Larousse)

Les deux sont vrais et méritent réflexion.

L'axiome de base est maintenant bien connu : "Nous n'héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants"

Chacun de nous, au cours de sa vie utilise les ressources de la planète pour vivre. 

Selon qu'il les emprunte avec parcimonie ou dispendieusement, il laissera une empreinte plus ou moins profonde, grevant plus ou moins le devenir des générations futures. 

Nos ancêtres vivaient dans la notion de la préservation du patrimoine. Patrimoine familial, bien entendu ! Ceux qui avaient du bien l'entretenaient et le faisaient fructifier pour la postérité.  

La société moderne, basée sur le capitalisme, nous a fait croire que les ressources de la planète étaient inépuisables pour nous faire consommer toujours davantage. On nous a rendu dépendants de la consommation en nous faisant croire que le bonheur était dans la possession de biens pas toujours nécessaires. Nous avons chez nous tout un fatras d'objets pas très utiles mais qui nous ont paru, un jour, indispensables parce que la publicité nous en a vanté les prétendus mérites. 

Tous ces objets qui nous encombrent ont consommé une énergie considérable pour leur fabrication et leur distribution et sont de futurs déchets encombrants car difficilement recyclables ou réemployables. 

Nous devons prendre conscience que notre planète est un espace fini et dont nous ne pouvons nous échapper pour aller voir ailleurs. 

En 60 ans, nous avons largement gaspillé les ressources de la Terrre comme si elles étaient inépuisables, nous réfugiant derrière la logique des marchés économiques. 

Chaque année, nous utilisons une certaine superficie de la Terre pour produire ce que nous consommons. La Terre dispose de +/- 1,8 hectare de terre cultivable par personne. Sachant cela, de combien de Terres avons-nous besoin pour que chaque personne vive comme nous ? 

Et bien, je ne suis pas très glorieuse de vous annoncer qu'il faudrait entre 2,5 et 3 planètes pour que chaque être humain présent sur cette planète vive comme moi. 

Et vous, avez-vous déjà calculé votre empreinte écologique ? 

http://www.wwf.fr/s-informer/calculer-votre-empreinte-ecologique

http://www.agir21.org/flash/empreinteecoweb/loadcheckplugin.html