A l’heure des listes au père noël la question de l’intérêt des consoles de jeu vidéo dans la lutte contre la sédentarité se pose. De mon point de vue si vous me donnez le choix entre un sport à l'extérieur et s'adonner à un semblant de sport à l'intérieur à l'aide d'une console de jeu, sans aucune hésitation je répondrais «Allons jouer dehors !!!». Mais que choisir entre un jeu vidéo où l'on ne bouge pas et un jeu permettant l'exercice physique ?

Une analyse théorique réalisée par Marie-Ève Mathieu, professeure au Département de kinésiologie de l'Université de Montréal. et sa collègue Lisa Kakinami, de l'Université McGill, démontre que la Wii, Kinect et autre console de jeu d’exercice physique peuvent neutraliser le surcroit de calories que les enfants sont portés à aller chercher après avoir joué à des jeux vidéo stressants.

L’objectif de cette recherche était d’apporter une précision à une étude antérieure réalisée au Children Hospital of Eastern Ontario (CHEO) qui montrait qu'une période d’une heure de jeux vidéo sans mouvements était associée à un apport d'énergie de 246 kilojoules (kJ) de plus qu'une période de repos de durée égale. D’après Marie-Ève Mathieu « Cet apport d'énergie vient du fait que les enfants qui s'adonnent à des jeux vidéo ont tendance à manger davantage au repas qui suit. Le surcroit de nourriture ingérée n'étant pas dû à une plus grande dépense d'énergie mais au stress suscité par le jeu vidéo. »

Le fait de manger plus en période stressante serait même observable au cours d'activités mentales comme des opérations mathématiques : un sujet soumis à des épreuves sans solution mangera plus que celui soumis à des opérations non stressantes.

Ainsi il serait, pour l'enfant, tout à fait d'éliminer le surplus calorique qu'il risque d'aller chercher après une séance de jeu vidéo et même de bruler des calories avec ces jeux. Second intérêt jeux d'exercice n’étant pas stressants l'enfant ne risque pas d'ingérer plus de nourriture en les manipulant.

« Il s'agit d'une solution à court terme aux jeux vidéo qui favorisent la sédentarité et non de la solution, insiste la professeure. On ne sait pas si, à long terme, il y aurait effectivement perte de poids. Des études ont révélé que les enfants avaient tendance à se lasser même des jeux d'exercice par manque d'interaction sociale. Pour l'enfant, aller jouer au ballon est souvent un prétexte à rencontrer ses amis. On peut recourir aux jeux vidéo d'exercice les jours de pluie, mais il ne faut pas penser qu'ils pourront régler les problèmes d'obésité, qui reposent sur plusieurs facteurs. »

Et vous utilisez vous ces consoles ? Depuis longtemps ? Sont-elles rentrées dans vos habitudes ?

Selon des chiffres publiés pour la journée mondiale des pâtes qui s’est déroulée à Rome, les pâtes seraient le plat le plus consommé au monde !

La production mondiale de pâtes a doublé en 12 ans : en 1998, 6,4 millions de tonnes étaient produites versus 13,1 millions de tonnes en 2010. Le nombre pays producteurs est désormais de 50 versus 27 en 98. C’est dire qu’elles sont en large augmentation de consommation dans le monde.

L’Italie reste évidemment de loin le producteur numéro 1. Ensuite, on trouve les USA. Les plus gros consommateurs étant les Italiens on trouve en deuxième position les Vénézuéliens, puis les Tunisiens.

Côté nutritionnel les pâtes sont pauvres en graisses d’origine animale et apportent des vitamines, des glucides complexes et des sels minéraux. Vous avez tous en tête l’adage « les pâtes font grossir », sachez qu’au contraire, grâce aux sucres lents qu’elles contiennent, la faim est bien maîtrisée et on ne ressent pas le besoin de grignoter entre les repas après un plat de pâtes.

Quelle belle image de voir réunis autour d’une même table les amateurs de pâtes du monde entier… Quelle serait la recette que vous leur proposeriez ?

A l’heure des plats cuisinés, des produits surgelés, du micro-ondes et des fast-foods et autres cantines nous avons oublié que se nourrir prend du temps. Il faut du temps pour choisir ce qui va composer nos repas, les préparer,  et aussi les consommer. Il est possible de « gagner du temps » sur chacune de ces étapes mais vous risquez d’avaler des repas ne correspondant pas à vos besoins, et cela vous coûtera forcément plus cher.

Si vous souhaitez manger mieux sans dépenser plus, voire plutôt moins, il vous faudra vous donner le temps de le faire. Se donner le temps d’accord mais par où commencer me direz vous?

Vous pouvez, par exemple, préparer vos menus à l’avance et ainsi acheter uniquement le nécessaire. Préparés en amont vous pouvez prendre le temps de réfléchir et prévoir des menus équilibrés qui vous permettront de manger juste ce dont vous avez besoin, vous vous en porterez d’autant mieux. N’oubliez pas qu’un repas bien préparé comporte des plats variés, et que l’on est ainsi plus vite rassasié.

Vous pouvez aussi réappredre à accomoder les restes,vous rendrez service à votre porte monaie mais aussi à l’Homme. En effet on estime que près de 50 % de la production alimentaire mondiale est gaspillée, selon un rapport de la FAO, l’organe de l’ONU consacré à l’agriculture et à la nourriture.

Pour vous rassurer sachez que le fait que de la nourriture devienne dure, change de couleur, qu’elle devienne gluante, ou même qu’elle sente mauvais, ne veut quasiment rien dire en terme de danger pour la santé. Le goût peut ne pas vous plaire, mais ça ne veut pas dire que vous allez tomber malade. Ceci parce qu’il existe une grande différence entre les bactéries qui dégradent la nourriture, et celles qui peuvent vous rendre malade. Les bactéries qui font pourrir la nourriture forment un film gluant sur la viande, ramollissent les légumes, et donnent une très mauvaise odeur au poulet. Mais les bactéries pathogènes sont inodores, incolores, et invisibles.

A 4°C, vous pouvez conserver pendant trois jours entiers du poulet cru et du bœuf haché. Vos restes de nourriture cuisinés, eux, peuvent être conservés quatre jours.

Pour les accomoder pensez aux soupes, croquettes, gratins et poellées complète !!! D’autres idées ? 

Partagez vos meilleures recettes de plats accomodés sur le forum.

Depuis fin 2008 un texte règlementaire oblige les fast food à afficher la valeur nutritionnelle des plats servis aux Etats Unis.

Une enquête réalisée entre le printemps 2007 et le printemps 2009 (un an avant et neuf mois après la pleine application de la réglementation) dans 168 endroits choisis au hasard dans les 11 premières chaînes de fast-food de New York à l’heure du déjeuner.

Ainsi le nombre moyen de calories par achat n'a pas changé (828 vs 846 kcal), bien que les clients achètent un peu moins de boissons. Mais si on lit le détail dans 3 grandes chaînes de fast-food (42 % des personnes interrogées), une réduction de calories par achat est avérée (McDonald : 829 kcal en 2007 contre 785 kcal en 2009, Au Bon Pain 555 kcal vs 475 kcal et KFC: 927 kcal vs 868 kcal).

Un paramètre supplémentaire introduit en 2009 montre que seuls 15 % des consommateurs disent avoir utilisé les informations nutritionnelles pour composer leur menu (18% des femmes et 13% des hommes) et ont commandé des menus moins caloriques (757 kcal vs 863 kcal). Il montre également que les clients des quartiers aisés sont plus susceptibles d'utiliser l’information nutritionnelle que ceux des quartiers défavorisés (19 % vs 12 %).

Il n’y a donc pas de diminution globale mais l’étude montre tout de même une nette diminution pour 42% de la population interrogée ce qui est plutôt un signe positif pour les observateurs.

En France aucune obligation de ce genre mais on peut constater que les chaines de fast food nous informe tout de même de la valeur nutritionnelle des plats servis… Vous en servez vous ?

Dumanovsky T, Huang CY, Nonas CA, Matte TD, Bassett MT, Silver LD.

BMJ. 2011 Jul 26;343:d4464. doi: 10.1136/bmj.d4464.

L’enquête évoquée lors de mon dernier article montrait un résultat assez sérré sur les plats préférés des français puisque 3 points seulement séparent le 1er du 4ème, les classements par région, âge, profession ou sexe sont nettement plus tranchés.
 

En région la première place n’est pas toujours occupée par l’emblème culinaire local mais il reste en très bonne position tmoignage de l’attachement conservé par les Français pour leurs produits régionaux :

On trouve ainsi les moules frites en 2ème position pour les habitants du Nord (25%), derrière le steakfrites (à 33%) confirmant donc la popularité des frites chez les Chtis !

Le Sud-ouest place en première place son fameux magret de canard (37%), et en troisième place le confit de canard, autre spécialité du terroir local (22%).

Les habitants du Centre mettent en deuxième place le célèbre boeuf bourguignon (24% derrière les tomates farcies à 28%).

Le Sud-est honore le patrimoine du Dauphiné avec son célèbre gratin (1ère place avec 22%). La raclette, pourtant très représentative des Alpes, ne figure qu’en 7° place (17%).

Les habitants de l’Est sont nombreux à citer la choucroute comme leur plat préféré (22% en 2ème position) derrière le couscous (à 28%) !

Les Parisiens préfèrent quant à eux le pavé de saumon grillé (25%).

Cet attachement prend certainement racine dans les histoires culinaires familiales qui se transmettent de génération en génération.

Partagez avec nous sur le forum votre recette familiale et l’émotion qui l’entourre.

Les enquêtes vont bon train et il en est une (TNS Sofres pour Vie pratique Gourmand)qui a attiré mon attention. La conclusion en est que le magret de canard remporte cette année la première place du palmarès culinaire des préférence des français avec 21 %, détronant ainsi la blanquette de veau. La blanquette de veau, grande gagnante du palmarès de 2006, obtient cette année la 4ème place avec 18% des citations.

Elle vient donc après les traditionnelles moules-frites du Nord de la France qui occupe la deuxième place (20%) et une note cosmopolite, le couscous (19%), troisième parmi un choix de plus de 40 plats. Le paradoxe français vient jusque dans les préférence ou l’ont fait une large place à la tradition avec tout de même une note témoignant de l’influence méditerranéenne sur l’alimentation française.

Une chose est certaine, les Français sont de grands carnivores : parmi les 8 plats préférés des Français, 7 sont à base de viande, qu’il s’agisse de boeuf, de veau, d’agneau ou de canard. Et parmis ces 7 plats seuls le couscous et la blanquette de veau comportent des légumes. L’attachement des français à la viande et au féculents est donc confirmé.

La liste des plats préférés des hommes (côte de boeuf (25%) magret de canard (22%)), évoque les soirées estivales autour d’un barbecue et confirme la vision d’un homme carnivore. On trouve à la 5^e place sur leurs 10 plats préférés, les moules-frites seul plat ne comportent pas de viande.

Côté femme une plus grande variété : le magret de canard (20%) est en tête de leur podium gourmand, viennent ensuite à égalité les moules-frites, le couscous, les tomates farcies et le pavé de saumon grillé (19%). A égalité en 6ème place, nous retrouvons la blanquette de veau et l’endive au jambon (18%).
 

Les dames préfèreraient le splats plus léger ? Réalité ou réponse influencée par la culpabilité qu’on leur connait à se faire plaisir en mangeant ?

Donnez nous votre avis ici sur le forum.

Savez-vous combien dépense votre famille chaque semaine pour se nourir ?

Certains répondront « deux secondes j’ouvre mon fichier… » mais sans doute une majorité n’a aucune idée ou alors une idée trop vague pour s’aventurer à répondre un chiffre

Et une famille en Equateur? en Egypte? voir même en Pologne? Vous l’ignorez ???  Un photographe américain, Peter Menzel a parcouru la planète muni de son objectif pour répondre à cette question et immortaliser le mode de vie de chaque population.

En voici quelques chiffres choisis parmis le photo-reportage :

Allemagne: La famille Melander de Bargteheide – 2 adultes, 2 adolescents

Les dépenses alimentaires pour une semaine: 375,39 € ou 500,07 $

Etats-Unis: La famille Revis de Caroline du Nord - 2 adultes, 2 adolescents

Les dépenses alimentaires pour une semaine: 257,12 € ou 341,98 $

 Japon: La famille des Ukita Kodaira City - 2 adultes, 2 adolescents

Les dépenses alimentaires pour une semaine: 37 699 Yen soit  244,54 € ou 317,25 $

Italie : La famille Manzo de la Sicile - 2 adultes, 3 enfants

Les dépenses alimentaires pour une semaine: 214,36 € ou 260,11 $

Et vous de quoi serait composée votre table ?

Le coup de pompe a pour origine une légère hypoglycémie, c’est à dire une baisse du taux de sucre dans le sang provoquant ainsi une sensation de fatigue, de faiblesse et de fringale.

Ils peuvent être, si ils sont fréquents à l’origine d’une baisse de motivation voir de moral. Il est donc important d’en identifier l’origine pour les éviter.

Les causes de coup de pompe peuvent être :
- un petit déjeuner trop frugal, pris sur le pouce et dans la précipitation,
- un déjeuner plus tardif que d’habitude,
- un dîner très éloigné du déjeuner (retour tardif du travail, dîner pris après le coucher des enfants …),
- une alimentation déséquilibrée (trop de sucres simples, pas assez de sucres complexes, manque de fibres …),
- une séance de sport dans la journée, qui va augmenter la dépense énergétique

Pour les éviter une collation structurée peut être mise en place, remplaçant ainsi un grignotage trop gras ou trop sucré souvent responsable de prise de poids. Cette collation pourra par exemple consister en un fruit et un laitage ou un laitage et une petite portion de pain voir de vos biscuits préférés.

Quelles sont vos recettes de collation préférées ?
 

La châtaigne est un fruit assez petit, triangulaire et aplati, plus friable à l'épluchage. Le marron est un fruit plus rond et plus beau.

La châtaigne et le marron comestible sont les fruits du châtaignier, mais pas du même châtaignier : la châtaigne provient du châtaignier sauvage, tandis que le marron est issu du châtaignier greffé pour la culture.

La différence entre la châtaigne et le marron comestible se situe aussi dans la bogue (coque épineuse renfermant les fruits) : si celle-ci renferme des fruits cloisonnés par une peau brunâtre et amère (le tan) : ce sont des châtaignes. Si la bogue renferme les fruits d'un seul bloc : ce sont des marrons.

Chaque bogue renferme 2 ou 3 châtaignes ou 2 ou 3 marrons.

La châtaigne et le marron viennent à maturité en septembre : ils tombent alors de l'arbre. La période de récolte se situe entre fin septembre et mi-novembre (selon les variétés). Ils se trouvent sur les marchés entre septembre et février.

Choisissez des fruits lourds dont l'écorce présente un aspect brillant. Au toucher, l'écorce ne doit pas se décoller du fruit. Evitez les fruits dont la coque est trouée (attaquée par les vers).

La chataigne et le marron se mangent crus (dans des salades), bouillis ou grillés (dans une poêle spéciale à trous ou dans le four pendant une vingtaine de minutes).

Ils se cuisinent en purées, crèmes, soupes, garnitures de viandes, pâtisseries, mousses, entremets, bavarois, charlottes, confiseries, confitures, dans des pains (à base de farine de châtaigne), des galettes, des salades.

Et vous vous les aimez comment ?

Le décret attendu par les professionnels sur la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire, imposant notamment une plus grande variété alimentaire dans les menus proposés, a été publié au Journal officiel.

Ce décret s’applique dès maintenant à l’ensemble des cantines scolaires de plus de 80 couverts en France. Pour les services de restauration scolaire servant moins de 80 couverts par jour en moyenne sur l’année, ces dispositions n’entreront en vigueur qu’au 1 er septembre 2012.

Les gestionnaires des restaurants scolaires devront tenir à jour « un registre dans lequel sont conservés, sur les trois derniers mois, les documents attestant de la composition des repas, notamment les menus et les fiches techniques descriptives des produits alimentaires achetés auprès des fournisseurs», selon les termes du décret.

Au revoir frites, cordon-bleu et nuggets qui ne pourront plus être servis que quatre fois tous les vingt repas, soit une fois par semaine. Côté libre-service seul le pain et l’eau à volonté auront droit de cité  tandis que sel, poivre, sauces et vinaigrette resteront en cuisine

Une décision qui risque de décevoir les 6 millions d'écoliers, collégiens et lycéens qui fréquentent la cantine de leur établissement qui pour  49% d'entre eux trouvent les repas servis « mauvais », selon les chiffres du ministère de l'Agriculture. Conséquence logique, un élève sur deux déclare avoir toujours faim en sortant de table, faute de s'être régalé. La variété désormais imposée devrait participer à modifier cette tendance.

Les menus de vos enfants ont-ils changé ?