J'ai le dictionnaire de la nutrition Dukan, et il y a 2 sortes de galette:
La galette pour le transit :
Quantité : 1 par jour au petit déjeuner
2 c à s de son de blé
1 c à s de son d'avoine
1 c à s de fromage blanc
1 blanc d'oeuf
La galette qu'il conseille lorsque l'on fait un régime (il ne précise pas quel sorte de régime)
Quantité : 1 avant chaque repas principal + 1 grand verre d'eau
2 c à s de son d'avoine
1 c à s bombée de fromage blanc
1 blanc d'oeuf
J'ai demandé à ma diet si les sons faisaient grossir, si c'était considéré comme des féculents, elle m'a dit que c'était des fibres non assimilables et donc pas d'apports caloriques.
valeur caloriques des sons : est ce juste ?
Quantité : 100 g (ou ml)
Calories : 286 kCal
Protides : 13 g
Lipides : 3 g
Glucides : 51 g
LE SON d'AVOINE (article trouvé sur le site liberteam-europe.com)
Les Allemands, qui consomment beaucoup de gruau d'avoine, appellent leur sac à provisions " sac à avoine " (hafersack) d'où le mot havresac désignant un sac à dos.
1. La céréale des pays froids
L'avoine (Avena sativa) est une céréale originale à deux titres. Contrairement aux autres céréales, dont les grains sont disposés en épis, l'avoine a des grains disposés en panache. D'autre part, elle tolère beaucoup de pluie en fin de cycle végétatif, ce qui permet de la cultiver sous des latitudes septentrionales, par exemple en Scandinavie, et jusqu'à une altitude de 1500 mètres environ, en montagne.
Traditionnellement, l'avoine a toujours été l'aliment nourrissant par excellence, énergétique, donnant de la force physique et de la vigueur sexuelle.
Les Huns se nourrissaient de bouillie d'avoine. Les Ecossais puisent leur légendaire robustesse dans le porridge (flocons d'avoine). Sans parler des chevaux, depuis toujours nourris d'avoine qui leur confère endurance et résistance.
C'est parce qu'elle stimule le fonctionnement de la glande
thyroïde (ce qui améliore la résistance de l'organisme au froid) que l'avoine est la céréale à consommer l'hiver, à l'inverse de l'orge, céréale rafraîchissante à consommer l'été.
L'avoine contient une substance stimulante, l'avenose, qui favorise l'effort de tous ceux qui dépensent beaucoup d'énergie : les sportifs, les travailleurs de force...
Sans oublier les amoureux (c'est tout au moins sa réputation, et depuis longtemps) car en plus de l'avenose, l'avoine contient une hormone proche de la folliculine qui agit contre l'impuissance masculine et réveille la libido féminine.
Hypoglycémiante, l'avoine est conseillée aux diabétiques.
Diurétique et dépurative, elle accompagne tout régime qui nécessite un drainage des tissus et la désincrustation des déchets et toxines.
En homéopathie, la teinture mère d'Avena sativa est recommandée contre l'insomnie. La tradition populaire, d'ailleurs, conseillait autrefois aux gens nerveux de dormir sur un matelas de balle d'avoine.
La " balle " est la partie qui entoure les grains d'avoine.
2. Utilisation du son d'avoine en diététique
Le grain de l'avoine possède une enveloppe externe, nommée péricarpe ou SON, qui comprend trois membranes successives : l'épicarpe, le mésocarpe et l'endocarpe.
Ecrasé par la mouture de l'ensemble du grain, on peut séparer le son, par blutage, des autres produits (amande, assise protéique, germe).
De couleur brune, très doux au toucher, le son d'avoine, fibre végétale de nature glucidique (poly-saccharide), n'est hydrolysé par aucun suc digestif humain.
En effet, à l'inverse des ruminants, qui peuvent, eux, le digérer, nous ne possédons pas l'enzyme " cellulase ". C'est ce qui confère au son d'avoine ses propriétés diététiques et thérapeutiques.
Si on analyse le son d'avoine, il comprend, en fait, deux sortes de fibres :
• Fibres solubles (B-Glucane en quantité, jusqu'à 38 % de la masse fibreuse) ayant une forte viscosité qui augmente la réplétion gastrique.
Ces fibres procurent une impression de satiété qui coupe la faim.
• Fibres insolubles (cellulosiques et ligneuses) qui augmentent le volume du bol alimentaire et hydratent le contenu du bol fécal.
Cela accélère le transit et réduit le temps d'absorption des sucres et des graisses, limitant la mise en réserve dans les adipocytes.
Le maillage particulier des fibres solubles et insolubles a d'autre part une triple action au niveau du duodénum (en amont de l'intestin grêle) :
• Inactivant les graisses issues de la vidange gastrique (phénomène de chélation moléculaire).
• Facilitant l'émulsion des graisses du bol alimentaire par les sécrétions biliaires, dans le duodénum.
• Réduisant le recyclage entérique du cholestérol.
On comprend l'intérêt d'inclure du son d'avoine dans les compléments
alimentaires à visée amincissante.
Quelques infos par isabelle (docteur sur le net)
VOILA QQ INFOS SUR LES SONS.....
Le miracle du son d'avoine
Miracle ? Oui ! En dehors des aliments qui fournissent l'énergie et les nutriments d'entretien, s'il fallait désigner l'aliment royal du senior, le plus protecteur, le plus médicinal, ce serait le son d'avoine. Une céréale de culture anglo-saxonne que nous réservons ici à nos chevaux...
Qu'est-ce que le son d'avoine ?
Je laisse pour une fois mon devoir de réserve de médecin car mon objectif est de vous faire passer ma conviction. Je n'ai évidemment aucun intérêt matériel à faire vendre cette céréale mais une réelle fierté de vous la faire découvrir et adopter, car c'est un peu ma découverte.
En fait, le son d'avoine est plus qu'un aliment, c'est une panacée qui peut remplacer, voire supplanter, un grand nombre de médicaments de confort, bien des compléments alimentaires et, pour certaines indications, il n'a pas même de concurrent de pharmacie. Voyez plutôt !
L'avoine est une céréale de culture anglo-saxonne, les Français le réservent à leurs chevaux. Sa partie noble, son grain est transformé en flocons, son enveloppe en son. Et c'est dans les fibres dites solubles de ce son que réside le miracle.
Le son d'avoine est, de très loin, l'aliment de la planète qui contient le plus de fibres. En outre, ses fibres sont capables d'absorber vingt-deux fois leur volume de liquide. Le décor est planté.
Cet aliment médicinal détient sept propriétés indiquées dans sept registres majeurs de la santé et de sa prévention. Sept secteurs qui intéressent prioritairement les seniors que nous sommes. J'en ferai la substance de plusieurs lettres. Aujourd'hui, nous commencerons par la plus surprenante. Il est le seul et unique aliment amaigrissant au monde !
Vous avez tous entendu parler d'aliments minceur : le concombre, le haricot vert, etc. Tous sont des aliments qui permettent d'accéder à la minceur par leur vide calorique. Ce n'est pas rien certes, mais il s'agit néanmoins d'un simple effet de leurre que l'organisme accepte mais mémorise. Il en va tout autrement du son d'avoine dont on peut scientifiquement dire qu'il fait maigrir. Démonstration.
S'il fallait désigner l'aliment royal du senior, le plus médicinal, ce serait le son d'avoine...
Il fait maigrir !
Lorsque vous consommez du son d'avoine aux heures de repas, ses fibres se solubilisent, se mélangent aux aliments et gélifient. Mastication, malaxage gastrique et enzymes digestives appliquent aux aliments un travail mécanique et chimique qui les conduit au destin naturel de tout aliment : passer dans le sang. À ce stade, le bol alimentaire baigne dans un jus nutritif riche et dense. C'est la rencontre entre ce jus gorgé de nutriments et de calories et le gel spongieux des fibres du son d'avoine qui explique son action amaigrissante. Dans ce jus, il y a des sucres sous forme d'un nectar de glucose, des graisses démantelées en ses acides gras élémentaires et des protéines réduites en ses acides aminés.
La fonction d'une éponge est de se gorger de tout liquide sur lequel elle est appliquée. C'est sur cette substance riche et raffinée que les fibres d'avoine vont exercer leur pouvoir adsorbant. Ce gel brassé depuis sa mise en bouche est truffé de vacuoles, myriades de petites bulles refermées sur leur butin nutritif qu'elles ne lâcheront plus.
Et c'est à ce stade que la troisième spécificité du son d'avoine s'exprime. L'organisme humain ne sait pas, ne dispose pas de l'outillage enzymatique nécessaire pour assimiler les fibres de l'avoine. Seuls les ruminants en sont capables.
Le son, traverse le colon sans rien lui céder et quitte l'organisme avec les selles imprégnées de son précieux butin calorique.
Au total, des calories consommées sous la forme d'aliments savoureux et gratifiants traversent l'organisme sans s'y fixer. Il y a donc déperdition calorique, faible certes mais qui, répétée au fil des jours, des semaines et des mois, réalise une épargne calorique réelle.
Ce qui, tout au long de l'évolution et du cheminement de l'humanité aurait été considéré comme une hérésie nutritionnelle, un anti-aliment, devient, à l'ère de l'abondance et de la sédentarité, un atout de premier ordre dans la lutte contre le surpoids.
La cinquantaine est marquée tant chez l'homme que chez la femme par une prise de poids statistique liée en grande partie à l'étiolement musculaire et au ralentissement de l'efficacité thyroïdienne. Se priver est une attitude défensive qui génère trop de frustration pour être maintenue sur la distance.
Adoptez le son d'avoine. Cela ne règlera pas instantanément votre éventuel problème de poids mais vous serez en chemin.
Dans mes prochaines lettres, je vous révélerai les autres vertus de ce magnifique aliment dont le seul inconvénient est qu'il est très mal distribué. Vous ne le trouverez pas en pharmacie, il est trop bon marché. Il n'est pas non plus vendu dans la grande distribution, il n'est pas assez demandé. Vous ne le trouverez que dans les magasins diététiques.
Enfin, dernier détail mais d'importance. Le son d'avoine n'est pas une potion que l'on avale en se pinçant le nez, c'est un véritable délice. J'ai découvert son existence en cherchant à améliorer le quotidien de mes patientes. Depuis, des milliers de femmes se passent le relais en débordant d'imagination et de créativité. Attendez la prochaine lettre avant de voyager en terre d'avoine, j'y déclinerai un grand nombre de recettes : crêpes, galettes, blinis, pain, pâte à pizza, etc.
Patience, vous avez vécu quelques décades sans avoine, vous tiendrez encore deux semaines...
LES SONS!!!!
Son d'avoine et diabète, pas bête !
Il est un no man's land où, pour se rassurer des "pré-diabètes" ou des "cholestérols à surveiller", régime et activité physique sont préconisés. C'est là que le son d'avoine a son rôle à jouer, un rôle avéré et capable - à lui seul - de retarder ou interrompre l'évolution de ces deux agresseurs...
Me revoilà pour reprendre le fil interrompu de mon article à épisodes sur le son d'avoine.
J'ai lu avec attention vos commentaires et n'en suis pas peu fier. J'ai réussi à vous intéresser à cet aliment aussi précieux que méconnu. Je suis persuadé vous avoir offert un certain nombre d'années supplémentaires à vivre et dans de meilleures conditions. Pour un médecin, c'est un titre de gloire !
L'un d'entre vous, probablement soupçonneux de nature, s'imagine que mon discours cache probablement quelque chose à vendre. Je lui réponds très simplement : NON. Personne n'a de réel intérêt à vendre ce magnifique aliment car il est trop bon marché ; c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est si mal distribué...
En dehors de celles de monsieur Grincheux, vos marques de sympathie m'ont touché et m'ont donné envie de vous faire en retour un autre cadeau, certes, moins précieux que l'initiation au son d'avoine, mais un petit quelque chose qui m'appartient en propre : Evaluator. C'est un manuel de poche d'une centaine de pages pour évaluer en un clin d'œil, le degré de protection ou de nuisance de n'importe quel aliment sur le poids, le cœur, le cancer ou le diabète. Ce petit cadeau, je vous l'offre de mes deniers personnels. Je n'en serai pas ruiné pour autant car mon éditeur m'accorde des prix d'auteur et que je n'offrirai ce présent qu'aux cinquante premiers qui le demanderont, y compris à Monsieur Grincheux.
Revenons au son d'avoine...
Aujourd'hui, nous abandonnons le registre du surpoids pour celui de deux autres ennemis de votre santé sur lesquels notre son d'avoine exerce un effet aussi palpable et avéré : le diabète et le cholestérol.
On ne présente plus ces deux fléaux à un senior averti mais, peut-être, ignorez-vous qu'il ne s'agit de deux tueurs patentés responsables de la fin de vie difficile d'un Occidental sur deux.
À partir de l'âge de cinquante ans, il est rare de ne pas trouver dans un bilan de santé de routine, un débordement des valeurs moyennes du cholestérol ou de la glycémie. Lorsque ces valeurs sortent franchement de la norme, elles ressortissent du registre de votre médecin qui dispose des moyens d'y remédier.
Mais, tant pour le cholestérol que pour la glycémie, il existe un champ de valeurs ni totalement normales ni clairement anormales, un no man land où patients et médecins hésitent à recourir à un traitement qu'ils savent définitif.
C'est ce qu'il est convenu d'appeler pour se rassurer des "pré-diabètes" ou des "cholestérols à surveiller" pour lesquels régime et activité physique sont préconisés en attendant l'examen suivant. Et c'est là que le son d'avoine a son rôle à jouer, un rôle avéré et capable, à lui seul, de retarder ou interrompre l'évolution de ces deux agresseurs.
Le son d'avoine a un rôle avéré à jouer pour retarder ou interrompre l'évolution du diabète. Détails
Son d'avoine et diabète débutant
La définition biologique du diabète est limpide. Vous êtes étiqueté diabétique si votre taux de sucre dans le sang - glycémie - est supérieur à 1,26 g/litre. En dessous de 1 g/ litre, le problème ne vous concerne pas. Mais, entre ces deux valeurs, il existe une population de seniors qui, à plus ou moins court terme, entrera dans les terres hostiles du diabète. Si vous êtes dans cet intervalle de chiffres, considérez-vous dans une forteresse assiégée par l'armée des sucres.
Par sucres, j'entends la grande famille des glucides que vous devez, dès à présent, vous habituer à surveiller sur l'étiquetage des aliments et des plats que vous consommez.
Dans cette famille de nutriment, il y a le sucre blanc proprement dit mais bien d'autres aliments aussi divers que les fruits, les féculents, les céréales, les gâteaux et les farineux dont le pain, l'ennemi intime du prédisposé au diabète.
Tous ces sucres, aussi différents soient-ils ont un destin commun, passer dans votre sang pour être convertis en glucose, le carburant de votre machine à vivre. C'est dire que le glucose est précieux, vital même. Mais lorsqu'il est en excès dans votre sang, il développe une agressivité de contact qui ronge lentement mais sûrement tous les tissus qu'il imprègne. Et comme le sang a ses entrées partout, aucun organe n'échappe à sa menace.
Rassurez-vous, le corps possède sa ligne de défense. Lorsque la glycémie s'élève, votre pancréas est chargé de secréter de l'insuline dont le rôle est de chasser le sucre vers ses deux réserves naturelles, le foie et les muscles. Malheureusement, l'excès de sucres n'existant pas au moment où notre espèce est née, le pancréas humain ne bénéficie pas de la robustesse nécessaire pour traiter la profusion des glucides qui nous sollicitent aujourd'hui.
Ainsi, lorsque pour des raisons génétiques ou d'alimentation déséquilibrée, votre pancréas commence à se fatiguer et sa réponse s'affaiblir, votre glycémie à jeun s'installe à des taux supérieurs à la norme.
Quel rôle peut jouer le son d'avoine
Dans mon précédent article, je vous avais longuement décrit l'action des fibres solubles du son d'avoine tissant dans le bol alimentaire la trame d'un grand filet gélifié.
Revenons-y pour suivre les sucres au moment où, mêlés au bol alimentaire, ils parviennent dans l'intestin grêle. Ils se trouvent là dans un long canal dont la paroi sépare le monde extérieur du sanctuaire intérieur, le sang. Si vous y réfléchissez, tout ce que vous avez mangé et qui s'apprête à passer en vous fut vivant, que ce soit du végétal ou de l'animal. Or, la fonction ultime de cette paroi est de ne laisser passer que des substances suffisamment décomposées en chaînons de base pour avoir perdu toute trace de leur appartenance à une autre espèce de vie. Si deux chaînons restaient liés entre eux, ils ne pourraient passer sauf à déclencher une réaction allergique ou un choc.
Vous comprendrez facilement que ce travail vital de démantèlement prend du temps et que ce temps dépend de la taille, de la complexité des molécules de sucre et de la résistance de leurs liens. Cela va de quelques chaînons peu liés pour les sucres simples des pains blancs à une multitude et bien soudés pour les sucres complexes des lentilles.
Ce détour, qui n'en est pas un si vous êtes dans le canal du pré-diabète, va vous permettre de mieux comprendre le rôle du son d'avoine sur la glycémie. Celui-ci, sous sa forme de filet gélifié, est constitué d'une succession de barrières et d'obstacles fibreux qui ralentit la progression et la pénétration des sucres dans le sang. Véritable police des frontières, il leur impose de passer en file plutôt qu'en bandes et les prive ainsi d'une partie de leur pouvoir de nuisance.
Imaginez, chez un "pré-diabétique", le devenir d'une cuiller à soupe de miel étalé sur une tartine de pain blanc consommée à jeun, deux sucres parmi les plus rapides et les plus pénétrants de la création. Leur entrée se fait par effraction dans le sang. Ils y déclenchent une réaction tout aussi violente du pancréas qui sera obligé de fouetter ses cellules pour secréter dans l'urgence la dose d'insuline nécessaire pour éviter un pic toxique de la glycémie.
Mais si la tartine miellée est consommée avec trois cuillers à soupe de son d'avoine, la pénétration sera canalisée et ralentie, ce qui épargnera à un pancréas déjà fatigué cette réactivité violente dont la répétition conduit à l'épuisement.
Si vous êtes dans la zone du pré-diabète, une glycémie comprise entre 1 à 1,26 g/litre, adoptez le son d'avoine, c'est une bénédiction pour votre pancréas qui n'aura plus à déclencher de plan "Orsec tri-quotidien" sans parler des éventuels grignotages sucrés.
Mais attention ! Le son n'a pas vocation à remplacer un régime pauvre en mauvais sucres et encore moins à se substituer aux médications du diabète, MAIS à se protéger dans cet espace d'indécision où seuls le régime et l'activité physique sont prescrits. Et dans ce sas d'attente, mon avis est que le son d'avoine est souverain.
La bonne dose est de trois cuillers à soupe par jour en début de repas, une le matin ou le midi et deux le soir si votre dîner est plus conséquent que votre déjeuner. Pour l'instant, consommez-le dans un laitage ou dans du lait, la place me manque pour vous décrire des préparations plus gastronomiques comme des crêpes, des galettes, des blinis, du pain, des fonds de pizzas ! Patience...
J'avais l'intention de traiter ici ensemble sucres et cholestérol mais la place me manque, je suis trop bavard. Le cholestérol attendra notre prochain rendez-vous dans quinze jours.
Bonjour tout le monde ....
Je vous mets la suite du sujet "les sons"
Son d'avoine contre cholestérol
Nous voilà réunis pour la troisième partie de cette lettre santé sur le son d'avoine. Aujourd'hui, il sera question du cholestérol. On ne le présente plus. Il est entré dans le mental des contemporains depuis que son dosage est remboursé par la sécurité sociale. C'est dire que ce n'est pas neuf !
Cependant, de nombreuses personnes ignorent qu'il s'agit d'un ennemi silencieux et sournois. Il ne se dévoile que le mal fait et, au-delà d'une certaine concentration dans le sang, il se dépose subrepticement sur les artères, à chaque révolution cardiaque, à longueur de jours, de mois et d'années.
Depuis dix ans, nous possédons un tel arsenal d'armes efficaces sur le cholestérol qu'il est devenu impardonnable de mourir prématurément d'une affection cardiaque ou d'un accident cérébral vasculaire. Tout cela peut s'éviter ou, au moins, se retarder. Cependant, là encore, comme pour le diabète, il y a, tant de la part du praticien que du patient, une hésitation à sauter le pas et accepter un traitement sans retour qui n'est pas toujours parfaitement toléré. Un sas d'attente compris entre 2,2 et 2,4 g de cholestérol par litre existe où la décision ne s'impose pas. Là est la place du son d'avoine.
Son intérêt est scientifiquement prouvé et unanimement reconnu, surtout aux États-Unis où le son d'avoine est le premier des aliments naturels à avoir reçu le label de l'American Heart Association. Ce dernier permet aux fabricants de son d'avoine de le recommander en prévention des affections cardiovasculaires.
De tous les aliments de la planète, le son d'avoine est, de très loin, celui qui a le meilleur impact sur le taux sanguin de cholestérol. C'est celui qui le réduit de la manière la plus significative.
Si vous êtes dans cette zone d'indécision et d'occultation de la menace, adoptez le son d'avoine, trois cuillères à soupe par jour, si possible au début de chacun des trois repas.
Attention ! Le son d'avoine ne remplace en aucun cas un traitement médicamenteux instauré ou nécessaire qui est, je vous le rappelle, une bénédiction pour ceux qui ont du cholestérol.
Quelques mots de décryptage : le cholestérol total est un territoire où s'agitent un bon et un mauvais génie. Le bon se nomme HDL, le mauvais LDL. Le mauvais cholestérol, c'est celui qui se colle sur vos artères, le bon c'est celui qui les nettoie.
Aussi, ne soyez pas a priori effrayé par le cholestérol total, c'est la proportion de chacun d'eux qui importe, surveillez le bon, s'il est suffisant - supérieur à 0,50 g/l, il vous protège. Inférieur à 0,40, il vous laisse désarmé face à l'autre.
Voulez-vous connaître les huit moyens de faire monter votre bon cholestérol ?
• Mangez du poisson, du gras ;
• Croquez deux à trois noix par jour ;
• Utilisez l'huile ou la margarine de colza ;
• Marchez, courez, dansez, grimpez, volez si vous le pouvez, mais bougez ;
• Buvez deux verres de vin Rouge par jour ;
• Cessez de fumer ;
• Croquez une pomme par jour, bien lavée, et mangez la peau ;
• Enfin, il existe une salade nommée pourpier, trouvez-la et mangez-en, tous les jours comme les Crétois. Certains scientifiques de haut niveau pensent que cette sorte de mâche (un peu plus épaisse), croquante et bourrée d'acide linolénique, serait directement impliquée dans le taux record de longévité cardiaque de l'homme crétois. Mieux, si vous possédez un coin de terre, un bout de potager, plantez-en, c'est une plante vivace qui pousse comme du chiendent.
Le neuvième, c'est celui qui me vaut le plaisir d'être avec vous, aujourd'hui : le son d'avoine.
Chers amis, je ne terminerais pas cette lettre sans vous donner au moins une recette, une manière de vous régaler de ce son d'avoine dont je suis le si fervent défenseur. Selon que vous soyez salé ou sucré, voici comment vous confectionner une galette.
Vous êtes plutôt sucré. Mélangez finement une cuillère et demie à soupe de son d'avoine, une cuillère et demi de fromage blanc (faites comme moi, prenez-le maigre).
Ajoutez une cuillère à soupe d'aspartame et ajoutez un blanc d'œuf ou un œuf entier, si vous n'avez pas de problème de cholestérol.
Mélangez bien. Puis, sur une poêle antiadhésive, laissez tomber quelques gouttes d'huile et faites briller votre fond de poêle au Sopalin.
Déposez alors le mélange obtenu et laissez cuire quelques minutes de chaque côté.
Vous êtes plutôt salée. Mélange identique de son d'avoine plus fromage blanc et blanc d'œuf. Mais au lieu d'édulcorer, salez légèrement. Ajoutez des herbes de Provence bien sèches et une pincée de graines de sésame pour que le tout crisse et croque sous la dent.
Cette galette est un véritable délice, tellement protectrice et bénéfique qu'elle devrait tout simplement être remboursée par la sécurité sociale.
Dans ma prochaine lettre, vous aurez d'autres recettes qui vous surprendront. Sachez que je consomme personnellement du son d'avoine depuis quatre ans. Vous n'en trouverez pas toujours facilement, ni partout. Mais assurément dans des magasins du type Natura Diététique, Dame Nature, la Vie Claire ou toutes boutiques de diététique digne de ce nom ! (liste pour chaque province consultable sur le site bio-info.be).
Au revoir à tous et rendez-vous pour la prochaine lettre dans quinze jours.
Dernière étape de la chronique du Docteur Dukan consacrée au son d'avoine. Il développe ici les vertus de satiété, de régulation "tout en douceur" du transit intestinal et de protection contre le cancer du colon de cet aliment magique. Et il nous confie également quelques-unes de ses recettes.
Chers lecteurs et lectrices, j'espère, au cours de ces trois lettres successives, vous avoir intéressés à ce magnifique aliment, le son d'avoine, un des meilleurs amis végétaux de l'homme moderne. Néanmoins, il reste encore à dire et sur des points