La boisson est par excellence , l'eau ! Une eau légèrement pétillante permet une meilleure digestion. Quant aux alcools ils rythment effectivement le repas, vin blanc, rosé, rouge, selon les goûts. Mais deux verres suffisent, en excès ils ne permettent pas d'apprécier ce que l'on mange.
Les chocolats, dégustés lentement, ils ont une place de choix à cette occasion. C'est la douceur, le gout sucré de notre enfance qui refont surface.
On met les petits plats dans les grands : soigner la présentation, varier les couleurs, les goûts, épicé, salé, sucré, permet de voyager un peu!
Et quel plaisir que de voir ces mines réjouies devant une table qui "brille" : elle met l'eau à la bouche, prépare les papilles à recevoir les mets cuisinés avec le secret espoir qu'ils vont plaire. Tout le monde a participé et mis un peu de soi dans ces préparatifs. C'est la fête, un moment un peu magique à partager avec les siens.
Les fêtes de fin d'année , la hantise pour certains . Entre "qu'est-ce -que je vais bien pouvoir faire cette année ?", "Mes efforts pour perdre du poids vont être anéantis !", "Des lendemains difficiles : digestion, fatigue."
Diététique et réveillon ne sont pas incompatibles. On pense, petits fours, foie gras, saumon, huîtres, chapon, bûche, champagne, ... Il s'agit surtout de maîtriser les quantités : manger un peu de tout en quantité raisonnable. Ce qui veut dire qu'il n'est pas nécessaire de préparer un repas digne de Pantagruel , qu'il est possible d'alléger un peu les recettes notamment en matières grasses et de se faire plaisir.
Il est conseillé d'éviter la charcuterie en apéritif, les chips, les cacahuètes, gras et caloriques, et qui par ailleurs sont salés et poussent à boire un peu plus. Préférer les légumes, les petits toasts à base de garniture faite avec du fromage frais et des crevettes, du saumon, de la ciboulette. Les cocktails sont très sucrés, opter pour des alcools secs, avec modération, ce qui évitera les maux de tête du lendemain.
L'entrée est par tradition à base de foie gras, saumon, ou coquillages. Elle peut être complétée de crudités ou non.
Le plat principal peut se composer de poisson, volaille, gibier, autruche, antilope, cuisinés rôtis au four.
Les accompagnements ne sont pas uniquement des féculents, mais aussi des légumes, ce qui permet d'alléger le repas. C'est aussi le moment d'innover, de réhabiliter certains légumes oubliés.
Le plateau de fromages est plutôt suivi d'un dessert léger, style sorbet et salade de fruits.
Et si le dessert est une bûche, elle est précédée d'un fromage frais, en faisselle par exemple nappée d'un coulis de fruits.
Il existe toutes sortes de pains : aux céréales, aux noix, aux olives, complet, de seigle, pain d'épices. Leur atout : riches en fibres, en vitamines, ils allient variété, plaisir, et diététique.
Pour 6 personnes
1 pâte brisée
1 Bon Bresse
4 oeufs
2 cuillers à soupe de farine tamisée
2 cuillers à soupe de crème fraîche allégée
Sel, poivre du moulin, muscade
Ecraser le Bon Bresse avec les oeufs.
Incorporer la farine tamisée, la crème.
Saler, poivrer, rajouter la muscade.
Verser la préparation sur une pâte brisée et passer au four 40 minutes, thermostat 6/7.
Servir avec une salade frisée au vinaigre de Xérès et à l'huile de noisette.
Ou avec des légumes chauds : tranches d'aubergines et de poivrons grillés.
Tout le monde en a entendu parler mais pourquoi calculer l'indice de masse corporelle ?
L'indice de masse corporelle (IMC) permet de chiffrer un excès de poids ou une insuffisance pondérale. Le chiffre obtenu est compris dans un intervalle et nous indique quel poids nous convient pour une santé optimale.
Le but est donc effectivement de s'en approcher, mais aussi et surtout de se sentir bien dans son poids.
Les femmes enceintes ou qui allaitent, les personnes gravement malades et les athlètes ne doivent pas s'y fier.
L'IMC ne permet pas par contre de mesurer la composition corporelle puisqu'il ne tient pas compte de la masse musculaire, de l'ossature et de la répartition des graisses.
L'IMC se calcule en divisant le poids exprimé en kilogrammes par la taille au carré exprimée en mètres : IMC = poids (kg) / taille (m) 2
Les professionnels de la santé utilisent des disques "prêts à l'emploi" leur permettant de déterminer l'IMC sans faire de calcul.
Chez l’enfant, les valeurs de référence de l’IMC varient en fonction de l’âge. Ainsi, il n’est pas possible de se référer, comme chez l’adulte, à une valeur de référence unique de l’IMC. La valeur calculée de l’IMC est reportée sur des courbes de référence et permet ainsi d’évaluer son état nutritionnel en fonction de son âge et de son sexe. Il existe un marqueur prédictif du risque de voir se développer une obésité, reconnu par la communauté scientifique internationale appelé le « rebond d’adiposité ». En traçant les courbes de corpulence pour chaque enfant on peut repérer un rebond précoce (vers 3 ans au lieu de 6 ans pour les enfants normo-pondéraux) de l’adiposité facteur de risque de développer une obésité.
Ils ne devraient plus avoir cours ces régimes restricitfs. Il en existe de toutes sortes qui promettent des pertes de poids rapides mais qui malheureusement ne dévoilent pas le revers de la médaille. Il est humain de souhaiter perdre du poids vite, vite,mais...à quel prix ! je ne parle pas seulement en termes d'argent mais aussi et surtout en termes de bien être. Si le moral ne va pas, la perte de poids ne suit pas. Après on se sent coupable de ne pas y arriver et on se sent "nulle". La motivation , dur! dur! dans ces cas là !
Et les régimes restricitfs peuvent provoquer des carences. Le plus important est de perdre à petite vitesse sans se priver, en ayant une alimenattion équilibrée, en gardant le plaisir de manger. La solution est donc basée sur du long terme pour être réellement efficace. Je sais, pas facile, il faut du soutien, de la patience pour continuer , mais ça paie au final !
C'était le sujet d'une conférence à laquelle j'ai asisté aujourdh'ui.
Outre les apports de chaque groupe d'aliments pour faire fonctionner notre corps, était évoqué le plaisir de l'alimentation.
J'ai pu discuter avec des personnes qui parlent de régimes, moi pas !!
Vous allez dire : " Oh! la !l a elle nous embrouille, elle joue sur les mots !"
Non je préfère faire en sorte que les gens apprennent à connaître leurs besoins, conservent le plaisir de manger plutôt que de leur parler de régime.
En psychologie, on parle de restriction cognitive : le comportement est faussé par des règles que l'on se fixe : ne pas manger de gras, de sucre, pour finalement craquer peu de temps après parce que l'envie devient irrésistible. et là attention aux quantoiés, ce n'est pas 1 biscuit mais le paquet, ce n'est pas un carré de choc mais la tablette qui y passent !
Mes patientes perdent du poids en continuant à manger leur carré de chocolat chaque soir, parce qu'elles ont appris à le déguster : c'est un moment à elles, je leur dis de ne rien faire d'autre et un carré suffit pour passer leur envie .
Florence, flodiet, diététicienne depuis,..Oh !!!...1986 !
J'ai exercé en secteur hospitalier pendant 18 ans, et je travaille en libéral depuis octobre 2006.
Je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire car il n'y a pas que ce qui est dans l'assiette qui compte, mais bien tout l'environnement : psychologique, familial, ...
Je fais donc partie de l'équipe de diets qui sont là pour vous guider, vous soutenir et vous accompagner au quotidien.
a très bientôt !