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Suite à la remarque de Ilonka sur les produits de collations, je précise :
- le cécémel est un lait chocolaté très crémeux mais il y a un produit fait avec du lait écrémé et de l'édulcorant.
- le yofu est de la marque Alpro, c'est une espèce de yaourt au tofu.
- le weetabix : des fibres pures qui sont présentées soit en biscuit compressé soit en vrac dans de grandes boîtes comme les céréales de petit déjeuner, parmi les corn flakes.
Un peu de régime équilibré ne fait de mal à personne mais fait beaucoup de bien à toutes.
Voici donc une liste de collations peu hyperglycémiantes que m'a donnée mon diététicien. Parfois une nouvelle idée rompt la lassitude des attentions portées à l'alimentation.
Collations peu hyperglycémiantes.
ATTENTION : BIEN RESPECTER LES QUANTITES
l) Collations « fruits » :
- 150 gr de fruits frais ( un fruit moyen)
- 75 gr de banane pas trop mûre.
- 100 gr de compote sans sucre ajouté.
- 1 boîte de fruits au naturel ou édulcorés.
2) Collations « Produits laitiers » :
·l25gr de yaourt nature maigre non sucré (Activia maigre, Leader Price 0%, Stylesse 0% doux onctueux Carrefour, Cora, Delhaize, Galaxi, Champion 0%, Pâturage printiligne, yaourt des Alpes Aldi, Intermarché...)
·125 gr de yaourt aux fruits édulcoré 0% (Vitalinéa, Stylesse, Champion, Recette dessert Sveltesse nature, Delhaize...) maximum 7 gr de glucides par 100gr de produit.
·1 yaourt Alpro soja
- 1 Yofu junior
·125 gr de fromage blanc nature (Vitalinéa, Stylesse, Champion, Recette dessert
Sveltesse nature, Delhaize,.. .)
- 125 gr de fromage blanc édulcoré aux fruits.
·1 crème maison édulcorée (125gr) au lait 1/2 écrémé (pudding)
·1 crème dessert Alpro soja.
- 1 berlingot de lait demi- écrémé nature.
·200 mI de lait 1/2 écrémé chocolaté avec un cacao sans sucre (Kwatta, Can’Kao)
·200ml de Cécémel light sans sucre ou lait chocolaté Vitalinéa.
- 1 berlingot de lait de soja nature.
3) Collations : biscuits. céréales et pain :
- 3 Petits Beurres
- 2 biscuits Gâteau 7 céréales (Delacre)
- 15 Nic Nac
- 1 pochette de Simpsons
- 2 biscuits Petit Déjeuner soit 1/2 pochette (Lu, Leader Price au chocolat, Prince Start).
- 1Veetabix + 100m l de lait demi- écrémé ou 100 ml de yaourt nature
maigre ou 100 ml de lait de soja ou l00 g de fromage blanc
- 25 g de flocons d’avoine + 100 ml de lait demi- écrémé ou 100 ml de
yaourt nature maigre ou 100 ml de lait de soja ou 100 gr de fromage blanc.
- 25 g de muesli sans sucre (Jordan’s...) + 100m1 de lait demi- écrémé ou 100m1d e yaourt nature maigre ou l00 ml de lait de soja ou l00 gr de fromage blanc maigre.
- 1 tranche d‘un petit pain brique gris + minarine grattée fromage maigre ou maquée maigre ou jambon dégraissé ou charcuterie maigre.
- 2 Cracottes ou 2 Krisprolls ou 2 biscottes carrées ou 2 Parovita + minarine grattée fromage maigre ou maquée maigre ou jambon dégraissé ou charcuterie maigre.
4) Collations « Autres »
- 250 ml de potage non lié maison ou du commerce (sans pomme de terre,
sans féculent sans matière grasse)
- 200 ml de jus de légumes.
- 1 Knorr vie.
- 200gr de légumes (carottes, tomates, chou-fleur, radis, céleris,
Avez - vous remarqué que menu (mot employé le plus souvent au restaurant) veut aussi dire menu ?
Donc je disais :
Pas assez cependant pour avoir perdu le sens de la réalité.
Si l’accueil est chaleureux, l’ambiance sympathique et raffinée, les plats savoureux, curieux et les sauces d’un raffinement rare, les vins un peu trop au goût des jeunes, les portions sont minces, minuscules même mais l’addition ronde, bien charnue, presque obèse.
En conclusion, je ne suis pas conquise par le moléculaire, rien sous la dent qu’une buée qui s’évanouit dès le contact et aux parfums à deviner plus qu’à savourer, je ne suis pas convaincue par ce restaurant coté qu’il faut mériter de par sa situation en rase campagne, je suis mécontente des prix pratiqués pour de tels portions, et pense qu’un séjour du chef en œnologie ne ferait pas de tort.
Pour vous donner une idée des proportions, un plat équivaut au volume d’une cuillère à soupe bombée. Quant aux mise en bouche et aux desserts, une cuillère à gâteau est un peu grande, et pour plusieurs une cuillère à café est largement suffisante.
Nous sommes rentré terminer des œufs en chocolat (Franz pour celles qui connaissent les chocolatiers belges) avec un thé sublime que Nicole venait de m’offrir, nous avons passé une excellente journée et nous sommes riches d’une expérience à ne pas renouveler !
Si je continue à aimer aller à l’aventure, je suis de plus en plus sceptique face à la restauration dite haut de gamme. De cette première expérience le moléculaire est une mode flatteuse pour l’œil, parfaite pour les photos mais où est donc le goût ? A quoi servent encore les dents ?
Je reviens à des plaisirs plus simples, sur de bons produits qui se suffisent à eux-même, avec des préparations modernisées telles les cuissons courtes et à température plus mesurée que d’antant, avec l’emploi de beaucoup d’aromates et d’épices, avec des pointes d’originalité dans les garnitures (un peu de fève de tonka dans un fondant au chocolat le sublime littéralement !!), avec l’emploi de légumes vrais en portion à manger et pas seulement pour décorer…
Il faut oser rater, recommencer, perdre des denrées, ne pas faire comme moi tout à l’œil sans prendre des notes ou, si par bonheur le papier est écrit être capable de ne pas l’égarer.
Quand tout cela est réuni, imaginer un repas, le construire en faisant les courses, l’élaborer en fonction du marché du moment, si possible le réussir et le partager me donne du bonheur durant deux à trois semaines.
Le restaurant, vieille maison du pays, décors dépouillé, moderne dans des murs de briques et sur le carrelage ancien. Bel accueil. Belle vaisselle.
Et nous faisons nos premiers pas dans la gastronomie touchée par la cuisine moléculaire.
Nous choisissons le menu Variation avec la proposition de vins.
Mise en bouche : six verrines étranges, jolies et colorées : une bulle de mousse au parfum de poisson sur une black tiger rôtie, un berlingot de caramel fourré d’huile d’olive (l’horreur pour moi, j’en ai eu les larmes au yeux, l’huile ne passait pas, me collait en bouche !), un cappuccino de brocoli surmonté de mousse de pomme de terre, des frites de poids chiche sur une mousse de « rien », et j’ai oublié les suivantes. Nous souhaitions ardemment un peu de pain.
Il viendra plus tard, bon, chaud, au choix : classique, au tournesol, à l’ancienne, …
Entrée : black tigers poivre et sel, abondance d’herbes aromatiques, poudre d’argan, air et caramel au vinaigre
Plat : sandre sur la peau, asperges et mousseline moderne
Plat second : ravioles de homard, charbons comestibles, espuma de pomme de terre à l’huile d’olive.
Desserts : éponge à la cardamone (comme une éponge vert vif) avec une crème liquide et chaude de chocolat noir et crunchy, de la barbe à papa sur une petite crème liquide aromatisée, soupe chaude de fraises et mousse de lait, orange confite aux épices et chocolat noir, ressort de réglisse, caramel au beurre salé, moëlleux au chocolat, sucette glacée à la vanille bourbon et éclats de nougatine.
Tout beau tout ça, choix des vins avec explications animées, agréables. Mais les vins sont trop légers pour moi, pas assez charnus. Qu’à cela ne tienne, on m’en apporte d’autres. Puis, conversation aidant, je dis aimer le porto et un verre apparaît. Encore une fois trop peu capiteux, un autre pour que je compare…
Le sauternes de départ et six-sept (ou plus) dégustations avec des « vrais » verres plus tard je suis …joyeusement joyeuse !
Pas assez cependant pour avoir perdu le sens de la réalité.
Premiers pas en gastronomie moléculaire sous forme de feuilleton.
Comme je vous l’ai dit, je raffole de cuisine, mais aussi évidemment de restaurant. Pour moi le restaurant c’est goûter ce que je ne connais pas, découvrir des saveurs, aller à l’aventure.
J’ai une amie ( sensationnelle au demeurant) qui partage ce goût et qui en plus m’initie sans prétention aux vins pour lesquels je suis fort bonne élève !
Depuis quelques années nous explorions les « grands » des environs. La pension et la crise aidant, ce n’est plus que fort rarement que nous pouvons encore nous le permettre.
Hier était un jour d ‘exception.
Voilà donc Claude et Nicole en rendez vous pour un repas en pleine campagne. Au moins depuis la retraite nous pouvons quitter le centre ville, le temps n’est plus compté.
Départ de chez moi où pour la mise en train un petit foie gras production locale qui s’est révélé excellent, un reste de confit d’oignons enfin pas sirupeux mais dont j’ai égaré la recette ! et un sauternes à bonne température nous rendent souriantes. Comme si besoin était !
Je commence par nous égarer dans la campagne ! Dans la voiture il ne fait pas froid et le soleil donne des couleurs aux champs tout printaniers ; une balade imprévue dans ma belle région, elle habite de l’autre côté, au seuil des Ardennes, là où c’est vallonné et plein de résineux.
Je suis passionnée par la sociologie de la nourriture.
J’aime beaucoup manger mais j’aime aussi la cuisine et tout ce qui s’y rapporte, comme le goût associé aux habitudes culturelles, la manière d’être, de vivre à table et en cuisine etc..
Je regarde donc avec intérêt tout ce qui tourne autour de ce thème.
Sur M6 pour vous les Françaises, il y a depuis plusieurs semaines une émission : « Un dîner presque parfait »
Une semaine par mois en Belgique, les autres en France l’émission tourne dans différentes villes.
Cinq joueurs d’une même ville reçoivent successivement les autres pour un dîner. Les convives notent sur trois points dès la fin du repas: l’ambiance, la décoration de la table et le repas. Personne ne connaitra le résultat avant la fin de la semaine.
Depuis le début et sauf exception la moyenne des cotes a tourné autour des 6 – 7.
Les menus sont fixés avant le début de la semaine.
Il faut aussi savoir que les participants ne sont pas payé et sont sans cesse interrompus (ça ne se voit pas) par le réalisateur.
A priori une émission plaisante. MAIS !
La prétention, l’absence de loyauté, l’égoïsme, et mais aussi le manque d’ouverture aux denrées ou préparations inconnues des joueurs rendent ce jeu indigeste pour moi.
Je suis atterrée de voir le peu de connaissance générale des participants, leur étroitesse d’esprit, leur méconnaissance des produits, l’absence de réelle sympathie…
En exemple, un dessert raté provoque chez l’hôtesse du jour une rancune qui va se manifester toute la semaine.
Cette semaine là, le lundi, elle propose une crème brûlée qu’elle présente liquide. Dans la semaine il y aura à deux autres crèmes brûlées, l’une au foie gras et l’autre en dessert je crois. Elle n’aura de cesse de dire que c’est fait par affront, elle va baisser ses cotes au maximum pour garder ses chances de gagner, et finalement, après avoir essayé chaque soir les pleurs, les lamentations et autres artifices elle représente d’autorité une crème brûlée à la fin du repas du vendredi chez l’hôte du jour qui n’a rien à faire de ce dessert supplémentaire mal venu !
Un autre et dernier exemple : Un jeune homme ne sait pas cuisiner et ne s’en cache pas mais mise sur l’animation de sa soirée, il emploie des produits surgelés préparés, rate le peu qu’il fait lui – même et va jusqu’à demander aux convives de lui indiquer et montrer ( !) comment cuire du riz. Parmi les invités, une coquette sera séduite pas l’animation de l’hôte (il propose des déguisements disco) et lui attribue 10 à l’ambiance et 10 à la décoration. Il va gagner le défi grâce à des perruques colorées et quelques pas de danse !!
Tout ça pour dire à quel point je m’énerve de ces jeux frelatés, de cette mise en évidence de l’absence à l’ouverture aux autres et à leurs différences. A l’heure où cette magnifique idée pourrait amener une dimension de partage, de cette convivialité qui manque cruellement dans nos sociétés individualistes, les émissions de « réalité fiction » salissent une fois de plus les mentalités !
Un bon et heureux anniversaire à mon amie Annajosi - josiane, dont je ne connais même pas l'âge ! Et c'est aussi bien car nos échanges se posent tout ailleurs.
Je te souhaite de réaliser souvent des "petites balades" colorées et ...grandissantes.
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