Le restaurant, vieille maison du pays, décors dépouillé, moderne dans des murs de briques et sur le carrelage ancien. Bel accueil. Belle vaisselle.

Et nous faisons nos premiers pas dans la gastronomie touchée par la cuisine moléculaire.

Nous choisissons le menu Variation avec la proposition de vins.

Mise en bouche : six verrines étranges, jolies et colorées : une bulle de mousse au parfum de poisson sur une black tiger rôtie,  un berlingot de caramel fourré d’huile d’olive (l’horreur pour moi, j’en ai eu les larmes au yeux, l’huile ne passait pas, me collait en bouche !), un cappuccino de brocoli surmonté de mousse de pomme de terre, des frites de poids chiche sur une mousse de « rien », et j’ai oublié les suivantes. Nous souhaitions ardemment un peu de pain.

Il viendra plus tard, bon, chaud, au choix : classique, au tournesol, à l’ancienne, …

Entrée : black tigers poivre et sel, abondance d’herbes aromatiques, poudre d’argan, air et caramel au vinaigre

Plat : sandre sur la peau, asperges et mousseline moderne

Plat second : ravioles de homard, charbons comestibles, espuma de pomme de terre à l’huile d’olive.

Desserts : éponge à la cardamone  (comme une éponge vert vif) avec une crème liquide et chaude de chocolat  noir et crunchy, de la barbe à papa sur une petite crème liquide aromatisée, soupe chaude de fraises et mousse de lait, orange confite aux épices et chocolat noir, ressort de réglisse, caramel au beurre salé, moëlleux au chocolat, sucette glacée à la vanille bourbon et éclats de nougatine.

Tout beau tout ça, choix des vins avec explications animées, agréables. Mais les vins sont trop légers pour moi, pas assez charnus. Qu’à cela ne tienne, on m’en apporte d’autres. Puis, conversation aidant, je dis aimer le porto et un verre apparaît. Encore une fois trop peu capiteux, un autre pour que je compare…

Le sauternes de départ et six-sept (ou plus) dégustations avec des « vrais » verres plus tard je suis …joyeusement joyeuse !

à demain...