Me voici pour mon analyse hebdomadaire concernant le premier repas de la journée. Je le savais déjà, mais là, j'ai une confirmation - je suis une chouette. Je ne suis pas très performante physiquement, ni intellectuellement au petit matin, dès mon réveil. Je n'aime vraiment pas me lever et courir tout de suite, il me faut du temps pour me mettre en mode opérationnel, un peu comme des vieilles télés à lampes, qui devaient chauffer longtemps avant que l'image ne s'affiche. Certaines d'entre vous se souviendront encore. 

Cela a certainement un lien avec ma tendance à avoir une tension artérielle plutôt basse (aux alentours du 9/6). Le plus souvent, je n'ai pas faim le matin, alors je bois mon grand verre d'eau, et en général une heure plus tard, je bois mon café (bio et issu du commerce équitable) et ce n'est qu'une petite heure après que mon estomac commence enfin à se réveiller et réclamer sa ration. Ce qui fait qu'en semaine, je mange le plus souvent au travail. Donc, j'emporte mes "gamelles", et mes collègues sont déjà habituées, elles ont par ailleurs aussi l'habitude de manger un en-cas dans la matinée, donc cela ne dérange personne. Le plus souvent, quand elles mangent leur collation de dix heures, je suis à mon petit-déjeuner. 

Pendant ce défi, j'ai aussi remarqué une chose intéressante - lorsque je me forçais à manger dès mon réveil sans avoir vraiment faim, mais parce que je savais qu'après je ne pourrais pas manger quand la faim allait arriver (parce que j'étais en déplacement, parce que ce n'était pas pratique pour des raisons d'organisation ou parce que je n'ai rien préparé à emporter), je n'arrêtais pas d'avoir faim, ou plutôt une fausse faim plus tard, bref, j'avais envie de grignoter pendant toute la journée.

Moralité, il vaut mieux attendre que la faim se manifeste et être bien organisée pour avoir quelque chose à emporter pour plus tard, car cela me permet de ne pas surconsommer dans la journée.

A demain, pour un nouveau défi.

Petit déjeuner du roi ou juste un café? Rossignol ou chouette? Allons nous observer.

Il est venu le temps de l’analyse de ma semaine écoulée…. 

Et bien, j’ai fait une expérience intéressante. Lorsqu’on suit un programme d’amélioration (peu importe dans quel domaine), il est recommandé de ne pas essayer d’être parfait tout le temps, mais seulement la plupart du temps. Il est mieux de s’accorder quelques moments où on sort un peu du cadre donné pour le plaisir ou parce que la vie nous réserve des surprises. Voilà pourquoi, de temps en temps, je m’accorde aussi des petits extras par-ci par-là, pour ne pas tomber dans l’ennui ou la routine. Mais, parfois, il m’arrive que je lâche du leste un peu trop à mon goût, c’est un peu plus qu’un simple lâcher-prise – je m’explique :

Depuis que j’ai commencé mon programme de petits défis hebdomadaires, parfois prolongés d’une semaine, j’ai remarqué qu’environ une fois par semaine, lors d’un repas, je retombe un peu dans mes mauvaises habitudes (manger un peu trop vite, ne pas faire attention à mon assiette, ne pas éteindre mon ordi, grignoter, ne pas soigner la présentation du repas, etc.), mais très vite, tout de suite au prochain repas, je me remets dans les rails pour continuer mon petit bout de chemin. Mais, cette semaine, il m’est arrivé que mes écarts ne concernaient pas seulement un repas unique, non, j’ai « foiré » toute la journée – pas moyen d’oublier ce premier repas imparfait et partir de l’avant, non, les autres ont été aussi médiocres, voire très mauvais, comme si je cherchais à saboter tous ces progrès que j’ai déjà accomplis. Quand j’ai regardé un peu en arrière pour analyser ce qui s’était passé, je ne voyais rien de particulier – je n’étais pas stressée, je n’étais même pas particulièrement en retard ou à la bourre, pas d’émotions fortes, rien de tout cela. Alors, pourquoi est-ce que ma journée a tourné au vinaigre (par rapport à mes bonnes habitudes que j’avais déjà développées auparavant) et s’est trouvée complètement déstructurée et je la qualifierais du n’importe quoi ? 

J'ai cherché, et encore cherché et .... Eurêka ! Au réveil ce jour-là, je n’ai pas bu mon grand verre d’eau !!!! Ma toute première mission déjà si bien ancrée dans ma vie est restée, pour ainsi dire, sur sa faim (plutôt soif). Pas de grand verre d'eau après le réveil, non, j’ai pris directement une tasse de café et depuis, ce fut un flop total. Comme si sur ce premier pilier reposait toute la structure de mes nouvelles habitudes et sans lui, tout s’écroule. Comme si mon cerveau, n’ayant pas vu le verre d’eau arriver et se vider dans mon estomac, avait reçu un signal que c’était la journée anarchique où on pouvait faire du n’importe quoi.

Une observation vraiment très intéressante. Comme quoi, parfois, cela ne tient qu’à un grand verre d’eau le matin au réveil. Et même si souvent, notre chemin ressemble à un zig-zag – deux pas en avant, un en arrière ou de côté – on avance malgré tout.

Me voici donc de nouveau sur la piste, toute fraîche, re-motivée et contente d’avoir trouvé la faille et prête pour un nouveau défi. Rendez-vous demain.

Voilà, une semaine s'étant écoulée, me voici avec une petite analyse de mon défi. Je le considère réussi - j'ai bien pris le temps pour m'atabler avant de manger et mettre mes repas au centre de mon intérêt. J'ai aussi pris le soin de les présenter de façon plus élaborée (donc finie l'habitude de croquer une pomme devant mon ordi avec le jus dégoulinant le long de ma main sur le clavier). Désormais, la pomme se trouve découpée, mise dans une jolie coupelle et saupoudrée de cannelle ou parsemmée de noix de cajou concassées. Et elle est mangée de façon civilisée à la petite cuillère.

Mais, je décide quand même de continuer encore une semaine avec cet objectif, car l'appel des mauvaises habitudes est parfois bien fort et je me suis déjà retrouvée avec un petit bol de noix ou des galettes de riz devant mon écran. Et il fallait que je me raisonne afin de changer de pièce et aller manger à table, correctement. Je veux bien ancrer cette nouvelle habitude de célébrer chaque repas et y prêter toute mon attention qu'il mérite, d'où ma prolongation. 

Rendez-vous donc dans une semaine pour un nouveau défi.

Cet objectif est très lié avec le défi n° 3 et 4, il va tout simplement plus loin. Ben oui, on n'est plus des débutantes, mais bien des avancées, alors on est prêtes pour un défi plus difficile (pour moi, c'est 100% le PC).

Voilà, voilà, je reviens enfin avec des nouvelles sur mon dernier défi comportemental. Je vous ai déjà fait part de mon astuce que j'ai trouvé pour faire évacuer un coup de stress au travail (bonjour la cage d'escalier) et il ne me restait qu'à adresser les émotions négatives dont la source était .... mon propre foyer (surtout quand il était malpropre). Au lieu donc de "manger" mes émotions, en enfouissant en moi mes ressentis négatifs, j'apprends à les évacuer - et ça marche! Non, je ne me suis pas transformée en mégère qui dès qu'elle rentre à la maison commence à gronder tout le monde, tout simplement, je dis à voix calme que cela m'attriste vraiment de rentrer et voir l'endroit que j'ai laissé en parfait ordre à mon départ ressemble à une porcherie. Et je demande à la personne concernée de laisser tomber tout ce qu'elle est en train de faire pour aller ranger et nettoyer sinon, je refuse de préparer à manger pour tout le monde et à la place, je vais me changer et faire ma demi-heure de sport. Sérieusement!!! Je prends pour moi (et je laisse à ma famille) une demi-heure pour retrouver ma sérénité et mon humeur joyeuse. Vous voyez le truc???? C'est énorme - d'une part, je trouve du temps pour faire du sport, ce qui me fait du bien, de l'autre part, j'évite une source de stress qui ne me ferait pas du bien et j'apprends en même temps aux autres de prendre soin de moi, parce que je prends tout le temps soin d'eux. 

Je sais que ce n'est pas encore gagné, mais je continue à appliquer cette approche, car je ne veux pas me stresser pour des miettes de pain laissées sur la table depuis le petit déjeuner, alors qu'on est le soir. Et je ne veux plus les essuyer moi-même, alors que ce n'est pas moi qui les ai faites en coupant du pain. 

Cette course de 5 km que j'ai réussi à finir m'a donné des ailes, en me remotivant et me montrant que je suis capable de réussir mes objectifs, même si le parcours est dur et fatiguant. Et pour enfin vous dévoiler le mystère de l'arrivée de la course, me voici - comme dit, je monte les bras au ciel en faisant un petit coeur avec mes mains. 

A demain pour un nouveau défi!

Haut les mains, petit coeur et un grand yes à la fin :-).

Saurez-vous me retrouver?

Une semaine est passée et j'ai fait des progrès: dès que je me sens un peu débordée au travail, je monte les escaliers jusqu'au dernier étage, en montant les marches deux par deux et si ça ne suffit pas, je recommence. Après avoir été bien essoufflée, tout va mieux! Sérieux, c'est fou comme ce petit exercice physique qui ne prend pas beaucoup de temps peut faire évaquer un bon coup de stress. 

Mais, il faut que je trouve encore une parade à ma tendance à me laisser aller le soir et passer des heures à table - ma façon de procrastiner sans doute, avant d'attaquer mes corvées à la maison. Donc, je rallonge mon défi d'une semaine. Tant que je n'ai pas brisé cette mauvaise habitude, je ne passe pas à la suivante (et ça me laissera un peu de temps pour préparer une prochaine vidéo :-)).

Et, je suis quand même très très fière de moi, car je me suis lancée un grand défi sportif au début de l'année - participer à une course à pieds et m'entraîner avant. Moi, qui déteste courir! 

Et bien, tadaaaa, pari réussi, j'ai terminé ce matin une course de 5 km - j'ai un peu galéré à la moitié, mes jambes sont d'un coup devenus du béton, toutes raides et lourdes, mais j'ai continué à petites foulées et s'est passé. Et puis, j'ai même pu accélérer un peu pendant le dernier kilomètre. J'étais très contente d'avoir fini la course et surtout d'avoir parcouru tout le trajet sans m'arrêter de courir. Je sais que ça paraît rien, juste 5 km, ce n'est pas le marathon, mais pour moi, c'est une grande victoire.

[La vidéo date de l'année dernière, mais cette année, ça s'est passé comme ça aussi - et j'ai vu quelques personnes à l'entraînement cette année aussi. Je mettrai la vidéo de la compétition de 2015 dès sa sortie].

Allons apprendre à gérer nos émotions au lieu de les manger.

Alors? Avez-vous réussi à ralentir en prenant vos repas et être bien dans le moment présent pour répérer ce fameux signal de satiété? J'avoue que ce défi n'était pas du tout évident. Je n'avais pas de problème particulier pour manger mes repas lentement (même sans utiliser mes baguettes chinoise) quand je me sentais calme et sereine, mais j'ai remarqué que c'était très difficile lorsque j'étais sous le coup d'une émotion forte - chagrin, anxiété, stressée ou même fâchée - ou bien lorsque je me trouvais dans un endroit qui était chargé de stress ou un peu hostile. Ce qui m'a fait prendre conscience d'un autre problème que j'ai et que je vais aborder demain.