Aujourd'hui j'avais une furieuse envie d'écrire... puis l'envie est passée et s'est envolée... et le temps filant je n'ai plus le temps, l'instant, nécessaire à écrire mon bel article... alors je reviendrais, promis, dans mes petits souliers, sur la pointe des pieds, noter quelques jolies pensées pour égayer votre journée... mais ça sera peut-être pas celle d'aujourd'hui... Mais le soleil est là, je suis sure qu'il illuminera mieux qu'un de mes articles votre beau samedi... Bisous mes belles.... Très belle jouneé à vous... Pensées spéciales pour maigrir23... et pour toi ma sylv... Bisous

J'ai plein de rêves qui ne seront jamais réalité, j'ai plein de désirs que je ne réaliserais pas, j'ai plein d'envie qui ne deviendront pas réalité par manque de temps, d'argent, d'instant,... Les moyens, les lieux, l'espace sont des choses que je ne peux pas maîtriser, mais est-ce que je dois pour autant m'interdire de rêver ??? Je sais que je ne réussirais pas tout ce que j'aimerais alors je vagabonde dans mon univers, dans mon monde, dans mon île et je me laissse emporter vers d'autres lieux, d'autres contrées, d'autres espaces où j'aime être, ou j'aime me perdre pour mieux me retrouver... 

“Quel est le moment précis où le réel s’est transformé en irréel, la réalité en rêverie? Où était la frontière ? Où est la frontière ?” Milan Kundera, L’identité

Il y a des matins tristes, il y a des matins gais, des matins difficiles et des journées radieuses... Tous ces jours sont à vivre et pas à regarder... et même s'il y a des matins ou les nuages assombrissent le ciel noir du café matinale, n'y voyez aucune promesse, aucun presage, foncez et vivez là, cette journée... Plus tard en y repensant vous conviendrez qu'il n'y eut pas que des catastrophes... même si les douleurs sont plus vives que les sourires qu'on oublie vite, elles ne sont jamais plus nombreuses sinon il ne resterait de nous qu'un trou béant... Oui, on se souvient plus des choses moins nombreuses... Le bonheur à gagné parce qu'il y en a toujours plus que de malheur, suffit de ne pas l'oublier... Quand l'épais limon des événements quotidiens embourbe les promesses de joie... se souvenir des moments de joie, de ses moments où nous nous sommes tant aimés et qui étaient si bons vaut mieux que regretter ce qui semble ne pas se renouveler en cet instant... L'imprévu n'est pas une promesse, heureusement.... Sinon comment pourrions nous profiter de tout ce plaisir ???

Je vous emmène là, où il fait beau, où il fait chaud... où nos soucis quotidiens sont secondaires... Je vous emmène là, où notre imagination n'a pas de limites, où nos rêves se réalisent, où la paresse n'est pas un crime... Je vous emmène là où l'air est agréable, où les parfums sont fabuleux... Je vous emmène là, où on a du mal à se retrouver parce qu'on à juste oublier le chemin à emprunter... Parce qu'il y a au dessus de nos têtes un gros nuage qui ne bouge pas beaucoup.... les éclaircies sont rares... et on a du mal à remonter la pente... on a du mal à retrouver la route de la satisfaction... et juste l'envie... Moi je sais que la route est longue et quelle est pleine de surprises, pas toujours agréables... mais que si on ne tourne pas la tête et qu'on regarde toujours vers l'horizon, elle est jolie à regarder ... L'espôir c'est beau.... mais c'est l'avenir aussi... Hier j'ai eu une journée chargée parce que j'ai mis du temps à décoller... du coup je suis rentrée tard et j'avais plus envie de rien... et surtout marre de tout... du boulot surtout... Déjà diront certaines... Ben oui, déjà... Pas de temps pour moi, pas de temps pour mon homme, pas de temps pour mes amis et ma vie sociale... Alors oui, marre du boulot... Alors hier soir j'ai décidé d'aller sur mon île... Hier soir je débarquais sur mon île, j’étais l’eau et le feu,j’entendis les gouttes de pluie, je vis des perles de rosée, je m’évadais à mille lieues de l’endroit où j’étais. J’étais devenue le vent qui chasse les nuages, j’étais le soleil, j’étais l’ombre, j’étais le jour, j’étais la nuit, j’étais le présent, j’étais vie.... Aujourd'hui j'ai envie de vous emmener avec moi.... Courrir et se rouler dans les herbes hautes, courrir dans les flaques d'eau... Rires aux éclats et au nez du vent...

Ici c'est Bandol... c'est dans ma famille... Là où j'ai grandi... et on ne voit pas de limites...

Je vais jouer les Shérhazade et piquer aux milles et une nuits un conte, une histoire, une fable...  Aux histoires de Nasr Eddin, j'ai volé celle-ci qui correpond bien à la baisse de moral ambiante...

Un voisin du Mullah Nasrudin était venu le voir pour lui conter ses malheurs. Il semblait visiblement bien attristé par ce qui lui était arrivé dernièrement, des problèmes divers et variés auxquels s'ajoutaient des inquiétudes sur la marche du monde.
Nasrudin, assis sur le banc à côté de son voisin, écoutait patiemment, sans un mot.
Soudain, alors que son voisin continuait de se lamenter sur son sort, le visage de Nasrudin s'éclaira :
- Voisin, tu aimerais pouvoir être dégagé du besoin de travailler pour nourrir ta famille ?
- Oui, dit le voisin qui venait de se plaindre du temps passé en voyages pour vendre ses marchandises.
- Voisin, tu voudrais pouvoir rester faire la sieste à l'ombre d'un arbre frais quand tu le souhaites ?
- Oui, fit le voisin avec un visage qui commençait à s'éclairer.
- Voisin, tu voudrais pouvoir passer ton temps à jouer ou à te détendre sans rendre de comptes à personne ?
- Oh oui ! fit le voisin qui commençait de reprendre espoir.
- Voisin, tu voudrais que l'on te donne de l'affection seulement quand tu viens en chercher, sans rien te demander en retour ?
- C'est bien cela Nasrudin ! Que tu es clairvoyant ! dit le voisin avec ardeur.
Nasrudin se leva d'un bon et se mit à courir en direction du village. Le voisin se leva du banc sur lequel il était assis et héla Nasrudin avant qu'il ne soit trop loin.
- Mais Nasrudin, où vas-tu ?
- Je cours à la mosquée pour prier Allah de te transformer en chat !

J'aime cette artiste, elle écrit bien, elle dit de jolies choses... et elle sait mieux que tant d'autres comment parler des idées noires... peut-être pour mieux les chasser... en tout cas cette petite dédicace c'est juste pour chasser les nôtres en retrouvant l'essentiel...

A l'Evidence de Pauline Croze...

A l'évidence
Derrière moi le bruit sourd
d'une porte qui claque et me voila dehors
les rues sont infinies
elles ont prévu de m'emmener là
où il n'y a plus rien à comprendre
rendre l'âme seul compte
rien n'importe plus
mais une voix me dit

Ne te rends jamais, ne te rends jamais
sauf à l'évidence

Et sous les yeux des valises
pleines de coquillages ou l'o entend le ressac
d'un coeur mis à sac
d'un coeur qui tourne en rond
dans sa cage thoracique
pendant que l'ange gardien crie
avant le pas définitif

Ne te rends jamais, ne te rends jamais
sauf à l'évidence

aurais-je le courage de reprendre
ou vais-je céder au guet-apens des idées noires
qui ne font que m'obséder
pardonnez-moi ces paroles
donnez-moi la force, le courage
et le cran de m'en défaire
donnez-moi, donnez-moi, donnez-moi
la force de me dire

ne te rends jamais, ne te rends jamais
sauf à l'évidence

Nous sommes quasiment tous d'accord pour dire que nous devons faire face aux dérapages / craquages régulièrement, même si leur importance et leur fréquence varie selon les personnes et les périodes...parce que c'est bien connut les privations sont les ennemis de notre ligne.. Les privations mènent tout droit à la reprise de tous les kilos perdus... En se serrant la ceinture on perturbe son organisme et on s'expose automatiquement à l'effet yo-yo... Je vais citer Zermati mais nous le savons toutes :" Quelle que soit la méhode, on sait maintenant que 85% des personnes qui entreprennent un régime restrictif maigrissent effectivement durant les premières semaines, mais qu'ensuite le métabolisme reprend systématiquement le dessus. Résultat au bout de six mois, le poids remonte et dépasse le niveau initial dans la majorité des cas."Et si on essayait de se faire plaisir sans le payer sur la balance à tous les coups... et s'il était possible de ne faire que des dérapages contrôlées, elle serait pas magnifique la route vers la satisfaction ???

Il y a plusieurs sortes de dérapages.... Il y a ceux que tu peux contrôler et les incontrôlables ... Pour les incontrôlables il y a les petits (qu'on peut anticiper et / ou récupérer) et les énormes (catastrophiques et irrécupérables).... du genre qui font qu'on reprend tout et même ce que l'on avait jamais eu avant en supplément, juste pour t'assomer....

Tous les dérapages comptent, et les petits dérapages doivent toujours être comptabilisés, parce que savoir qu'on a mangé deux oursons et que ça fait 120 kcal, c'est mieux que de ne pas les additionner aux restes... , quitte à dépasser votre quota de la journée, autant le savoir... Parfois c'est tellement pas vrai.... et d'autre tellement peu qu'on se rend compte qu'on s'est fait du mauvais sang pour rien, qu'on a culpabilisé bêtement...

Ensuite, il y a les gros dérapages, les plus redoutables...  Les repas gargantuesque, les orgies de nourriture, soirée alcoolisée, pot de Nutella dévoré dans son intégralité etc. Mettez vous bien en tête que ces craquages ne sont pas sans conséquences sur le régime.... Ceux sont nos pires ennemis parce qu'ils réduisent à néant tous les efforts fournis depuis le début du régime... Et là, il faut simplement se remettre à l'ouvrage, parce qu'il ne sert à rien de se priver s'est encore pire... bien sûr...  Il faut effacer le gros dérapages, le méga craquage, la catastrophe concentrée et faire du sport... et repartir sur de bonnes bases....

Quand on craque il faut savoir se déculpabiliser, chercher l'origine du problème, l'origine du craquage, pour trouver la solution qui permettra de ne pas se retrouver à craquer de la sorte une autre fois....

Mais j'ai gardé le meilleur celui qui nous intéresse... Le dérapage que tu contrôle complètement, celui qui permet de faire face à l'envie quotidienne d'un petit bonus, mais aussi aux invitations, gros repas etc. L'idéal, si vous savez que vous craquez régulièrement, plutôt que de toujours réagir après coup et culpabiliser, c'est de transformer ces "craquages" en "petits plaisirs" pour lesquels vous n'aurez plus jamais à culpabiliser... sans pour autant succomber à toutes les tentations... La première règle d'or à savoir c'est qu'un aliment n'est ni bon ni mauvais, tant qu'on le mange avec appêtit... ce qui implique de reconnaître les signaux de la satiété... La seconde règle c'est de savoir qu'on peut faire sans trembler un repas gourmand à conditions de surveiller les quantités ... Ce qui nous plombe c'est pas tellement la nature des aliments c'est le gavage, les proportions trop importantes de mauvais amis...

Pour garder la ligne, il faut manger selon sa faim et pas plus... Plus facile à dire que faire... comment on sait quand c'est de la faim ou quand c'est autre chose ??? Quelques astuces pour tromper son appêtit, en réduisant les portions sans en avoir l'air...

1. Boire un grand verre d'eau 20 minutes avant de manger... comme on se rassasie au bout de 20 min seulement cela allonge le repas mais surtout permet de manger moins parce qu'on est plus vite rassasié...

2. Commencer son repas par une pomme... Le fruit est pauvre en calories (environ 80), mais comme il est riche en fibres solubles il câle la faim et facilite le transit intestinal...

3. Multiplier la variété des fruits et des légumes dans votre assiette pour bénéficier de leurs apports bienfaisants et peu caloriques mais limiter le nombres des autres mets, surtout pour ce qui est des desserts... Les scientifiques ont démontrés que plus la variété offerte à notre regard est grande, plus notre appêtit est stimulé, du coup on mange plus...

4. Se mettre à table... Se concencrer sur ses sensations conduit à manger moins, c'est pour cette raison qu'il ne faut pas manger devant la télévision, ni travailler, ni lire, ni écouter la radio d'ailleurs. Une expérience céèbre confirme cette théorie... Des enfants partagés en deux groupes prennent leur repas en compagnie d'un animateur. Celui-ci s'efforce de distraire le premier groupe avec des histoires passionnantes et drôles. Il ramène en revanche le second groupe à la saveur des plats, les conduit à prendre conscience du parfum, des saveurs, de se mettre à l'écoute des émotions que procurent les aliments... Evidemment le premier groupe à mangé plus que le second... parce que distraît il s'est goinfré...

5. Se servir dans des assiettes plus petites. On à tendance à terminer ce qu'il y a dans son assiette... Si on réduit les portions on a plus de chance de ne pas manger au delà de sa faim.

6. Devant les fast-food on passe son tour... Le gras donne du goût, de la saveur et de la texture à nos aliments. Les fast-foods, en ont fait leurs  choux... gras... Alors si pour un temps on les oubliait ??? Parce que même en mangeant que des protéines on ne mangera jamais plus de gras que dans un fast food...  Une étude anglaise à récemment démontré que les plateaux-repas des restaurants rapides étaient, à poids et volume égal, 70% plus énergétiques que les autres !!!!

7. Finir la dernière... Quand on déjeune ou dine en famille, avec des amis ou des collègues, si on garde les yeux sur l'assiette de ses voisins on peut faire en sorte de toujours finir notre repas après eux... Vous vous rendrez compte d'une chose... quand on mache tranquillement, quand on prend son temps, on digèe beaucoup mieux, du coup on alourdit moins notre intestin...

8. Se faire plaisir... Ne pas bannir ou diaboliser quantités d'aliments... Il faut juste s'en autoriser une portion raisonnable afin d'équilibrer son repas...

Il y a dans nos vies trépidantes des moments où l'on se perd un peu... des moments où l'on oublie l'essentiel ... La vie... Parfois la découverte de la spiritualité nous ramène à nous même... cette conscience originelle est en nous, elle se manifeste clairement dans la mémoire des espèces...  On peut voir cette intelligence comme une divinité, un esprit, un jeu de réactions mécaniques ou un accident, mais son existence est irréfutable quel que soit le système de croyance dont on a hérité ou que l'on a adopté au fil du temps et de notre vie... Des fois juste une photo, juste un paysage, comme au sommet d'une montagne suffit à nous remettre en phase avec la vie...  Juste en regardant cette image j'ai l'impresssion d'entendre couler l'eau... c'est beau, c'est apaisant, c'est formidable... Tous les chemins spirituels (disciplines, religions, pratiques,... ) ont pour fonction d'augmenter et d'entretenir la perception que l'on a de cette conscience qui régit à la fois le monde "naturel" et le déploiment souvent complexe des événements de la vie quotidienne..  Il y a pleins de méthodes : la prière, la méditation, la danse, le sport, le tournoiement, le jeûne, ...mais le but est toujours le même retrouver une certaine paix intérieure... un apaisement... atteindre une perception constante de l'esprit à la fois en nous et autour de nous... Je ne vais pas vers une fois religieuse mais plutôt vers le temple du corps physique... comme les boudhistes, sans initiation au yoga ou à une autre discipline du même genre... juste par la respiration.... juste par la concentration... un juste retour vers soi-même, sans prises de tête... J'ai trouvé apaisant les conseils d'un certain Docteur Barefoot pour se vider des idées noires et j'avais juste envie de partager cela avec vous...

"Imaginez une ligne reliant le point à mi-chemin entre vos sourcils et le milieu de la base de votre crâne. Imaginez une seconde ligne allant d'une oreille à l'autre. Elles se coupent dans al région où se trouve votre glande pinéale, votre "troisième oeil" ou "cavité originelle de l'esprit" selon des appellations courantes. Fermez les yeux un moment (après avoir fini de lire), concentrez-vous et rassemblez votre conscience à l'intérieur de ce point. De là, contemplez simplement la mystérieuse obscurité entre vos yeux et derrière eux. Relaxez votre corps, apaisez votre respiration et accordez-vous quelques instants de perception tranquille de la "présence" qui s'etend en vous, et tout autour de vous, dans toutes les directions jusqu'à l'infini. répétée quotidiennement, cette expérience momentanée de l'unité de l'âme, du corps et de l'esprit vous fournira très vite un accés direct à ce que l'on nomme les royaumes spirituels. Vous le garderez en vous au travail, comme dans le repos et le jeu. "

En ce moment nous sommes toutes un peu fatiguées, un peu épuisées, un peu démotivées.... Mais on s'accroche... alors si on retrouvait l'envie de vivre simplement ça serait pas mieux que l'instinct de survie ???

"Il faudrait être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple." Jacques Prévert.

Il était une fois 2 petites chipies qui communiquaient entre elles, depuis déjà des mois, par ondes magiques... Elles s'ouvraient l'une à l'autre chaque jour et au fil des mots... et ainsi elles apprirent à se connaître et à s'apprécier...

Fortes d'une amitié indiscutable, elles décidèrent un jour d'aller l'une vers l'autre, dans un lieu enchanté où il fait toujours beau... parce qu'il fait bon y être... Et parce qu'elles apprécieraient de s'y poser un instant... 

La journée commençait de bien jolie façon, un beau soleil affichait son beau sourire... Le réveil n'était pas trop difficile... La matinée s'écoulait bien....

Petite tenue passe-partout, par ce beau soleil, ballerines pour marcher avec légéreté... Elles se reconnurent tout de suite... D'un regard, d'un sourire, tout fut dit... Et les voilà parties, presque bras-dessus bras-dessous vers un petit restaurant japonnais où elles se posèrent le temps du déjeuner.... Et là le temps c'est un peu suspendu, elles ont échangés sur tout un tas de choses et l'heure filant elles durent se quitter très vite... trop vite à leur goût... après avoir pris un café délicieux au Starbuck du coin... Elles n'avaient pas vraiment envie de se quitter....

En fait j'avais oublié que j'allai bosser... et je suis partie avec une migraine ophtalmique qui est apparut simplement au moment de boire le café chez Starbuck.... Bref la rencontre était sympa mais courte, parce que Maxine37 avait tout un tas de choses à faire ce jour-là... puisque le lendemain elle s'envolait pour le maroc.... et que moi je devais aller bosser à l'opéra.... Mais j'ai gardé un beau sourire tout au long de la journée... Même si j'ai du filer à Londres à 17h en catastrophe.... et ne suis rentrée qu'hier tard... Non ne me dites pas que c'est un boulot de dingue... Rires... Ma tête n'arrêtes pas de me chanter cette drôle de chanson...

Maxine est un joli petit brin de femme, au sourire et au rire contagieux.... Elle est évidemment mieux en vrai qu'en photo.... puisqu'elle bouge tout le temps... Mais peut-être pas plus que moi...

“Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a…
-Que veux-tu dire?
-Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire!
Et il rit encore.
-Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir…
Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras: “Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire!” Et ils te croiront fou.
Je t’aurai joué un bien vilain tour…
Et il rit encore.”

 extrait du “Petit prince” de Saint Exupéry,
passage que j’aime tout particulièrement !

On a beau savoir que le sport est le meilleur atout forme d'une belle vie... on ne se rue pas toutes comme des malades sur chaque moyen de faire de l'exercice, et pourtant... Pour avoir un corps à la hauteur de nos ambitions rien ne vaut le sport... pour avoir un moral à toute épreuve, rien ne vaut le sport... pour bien respirer, rien ne vaut le sport... Stress, fatigue, manque d'exercice, malbouffe, excès en tout genre... Avec nos vies trépidantes, on en viendrait presque à oublier l'importance de garder la forme... Oui, c'est dur d'être toujours motivée, et c'est encore plus difficile de câler une séance d'exercices dans un emploi du temps surbookée... Mais il  est vraiment possible de changer nos habitudes... Une simple prise de conscience est souvent le premier pas vers la santé et le bien-être.... Je pense qu'il est possible de prendre des décisions élementaires et peu contraignantes pour se sentir mieux dans son corps... Je pense qu' avec un tout petit effort c''est tout notre équilibre qui s'en ressent...  Il n'y a pas que le sport il y a par exemple l'automassage pour se relaxer, trouver un équilibre alimentaire simple pour mettre son organisme au repos, assainir l'atmosphère de la maison avec des plantes vertes dépolluantes, ...  La respiration, l'exercice, la détente, la diététique sont de bonnes sources d'énergie et de vie.... Faut juste trouver la motivation pour s'y mettre...

Le sport, c’est la santé, bien dans sa tête, bien dans son corps. Si vous n’êtes pas encore convaincu, voici quelques raisons :

Et si c'était ça... La gourmandise... Du plaisir brut... C'est beau non ???

Une définition proposée par Brillat-Savarin:

"La gourmandise est une préférence passionnée, raisonnée et habituelle pour les objets qui flattent le goût.
La gourmandise est ennemie des excès; tout homme qui s’indigère ou s’enivre court risque d’être rayé des contrôles.
La gourmandise comprend aussi la friandise, qui n’est autre que la même préférence appliquée aux mets légers, délicats, de peu de volume, aux confitures, aux pâtisseries, etc. C’est une modification introduite en faveur des femmes et des hommes qui leur ressemblent.
Sous quelque rapport qu’on envisage la gourmandise, elle ne mérite qu’éloge et encouragement.
Sous le rapport physique, elle est le résultat et la preuve de l’état sain et parfait des organes destinés à la nutrition.
Au moral, c’est une résignation implicite aux ordres du Créateur, qui, nous ayant ordonné de manger pour vivre, nous y invite par l’appétit, nous soutient par la saveur, et nous en récompense par le plaisir."
Jean-Anthelme Brillat-Savarin, Physiologie du goût, ou Méditations de gastronomie transcendante.

Etre gourmande, est-ce savoir aimer ? Il existe un débat au sein de l'Eglise pour envisager de retirer la gourmandise des septs pêchés capitaux... moi je trouve ça bien... parce que la gourmandise n'est pas un pêché, c'est une preuve de vie... d'envie... de désir peut-être aussi.. Puisque longtemps la question de la femme gourmande a été très érotisée... Je cite Brillat Savarin dans sa "Physiologie du goût" : "Rien n'est plus agréable à voir qu'une jolie gourmande sous les armes"... Au cinéma il y a eu "La grande bouffe", "Le Festin de Babette", "Chocolat", " pour ne citer qu'eux avec des grandes scénes de délectation... Mais l'une des scènes les plus érotiques du cinéma qui parle bien de la gourmandise entre appêtit, morale et séduction c'est la scène du film "Tom Jones" où l'actrice déguste des pilons de poulet dont elle s'empare avec les doigts, alors que l'acteur gobe goulument des huitres... C'est tellement torride, si ce n'est pas de l'érotisme, j'aimerais bien qu'on me dises ce que c'est... Avant la gourmande était la femme séduisante parce qu'elle aimait manger et que dans cette façon qu'elle avait de manger elle devoilait toute sa sensualité.. Cette gourmande avait les lèvres brillantes de gras, vermissées, elle mangeait avec appétit une aile de perdrix...  Et dans le "Ah que tu es gourmande" il y a cette capacité de jouissance.. Mais évidemment cela dépend de la personne qui parle... Quand une mère dit cela à son enfant c'est parce qu'elle apprécie modérément ce qu'elle voie... et là cette phrase est déjà un reproche... Mais quand c'est un homme qui est face à une femme qu'il a invité à diner il y a dans ces mots une ambivalence parce que dans ces mots il lui dit qu'il voit et entend quelque chose de pulsionnel... une absence de retenue qui peut être très attirante... Je crois que les gourmandes ont souvent étés les hors la loi de l'ordre établit.... La transgression par la gourmandise était avant d'ordre moral, aujourd'hui elle est plutôt d'ordre prophylactique... Eh oui, la vérité c'est que nos histoires régimes, notre recherches de lignes parfaites, nous pourrissent la vie.... Il y a les régimeuses saines, et les autres... je ne m'attarderais pas mes par exemple un truc marrant c'est l'orthorexie... La personne qui est orthorexique est obsédée par le dogme d'une alimentation saine... Elle ne fonctionne que par chiffrage, origine, causes et effets,... Bref elle ne sait plus ce que le plaisir veut dire... elle vit plus dans la peur que dans le désir... c'est dommage... Moi je suis gourmande et je le revendique...  Oui j'ai le goût des choses... j'ai celui des mots et il paraît que cela sous-tend dans la logique de l'inconscient que l'aspect culinaire des choses n'est jamais indifférente...  Les grandes séductrices, le sont souvent que grâces aux mots que l'ont posent sur elle..... La Joconde n'est pas belle, c'est tout ce qu'on raconte sur elle qui la rend belle... Je suis passionnée et pourtant pas goinfre, souvent gourmet, même si pas si fine que ça... car il y a une différence entre le gourmand, le gourmet et le goinfre... Le gourmand est gourmand de vie, le gourmet de moments et le goinfre de jouissance... Le goût du gourmet est élaboré, verbalisé, il parle, il y a du mot dans le gourmet... Il mange du mot plus que les autres... Alors qu'être gourmand c'est savoir aimer... savoir nourrir c'est d'abord manifester une générosité, c'est savoir aussi manifester le désir de plaire... Et le goinfre est dans le quantitatif uniquement, parce que ce qu'il aime c'est avaler sans analyser, sans savourer... N'ayons pas peur d'aimer la nourriture, n'ayons pas honte de nos petits pêchés mignons qui n'ont de "pêché" que cette transgression de la morale judéo-chrétienne... Mangeons avec plaisir bien loin des pulsions coupables... Manger c'est la vie, peut-être que séduire est aussi la vie???.... Souvenez vous dans la Genése, Eve dit : "Le serpent m'a séduite. J'ai mangé !" et ce fut le début de la vie et des ennuis aussi... sourire...

Le sexisme c'est quand par exemple Charles qui dit en parlant de Betty qui faisait la tronche "qu'est ce qui se passe, elle aime pas sa robe ?". Est-ce qu'il dirait de julien bougon "qu'est ce qui se passe, il avait un problème de cravate ?" non, jamais.... Et là je suis sympa parce que j'aurais pu cité Hervé en parlant de Nadia, qui vient de le rabrouer : "C'est pas la peine de lui parler, elle a ses règles...".

Le sexisme c'est aussi quand tu veux faire des travaux chez toi et que tu appelles un plombier par exemple et qu'il te demande si tu es célibataire... parce qu'en fait il préférerait discuter du truc avec ton homme...  parce que tu n'es pas capable de proférer une remarque intelligente concernant un certain nombe de domaines... sinon ben il est bien content de pouvoir t'arnaquer... vue que tu es juste une femme et que tu n'y connais rien de toutes façons... c'est sûr...

Le sexisme c'est quand tu vas avec ton mec acheter une voiture pour toi et que le type demande à ton homme s'il veut l'essayer...

Mépris des règles... oublie de la parité élémentaire... Et cela me fait rire quand un supporter parle de foot et pense que parce qu'on est une femme, on n'est pas capable de comprendre les règles du hors jeu...  J'ai eu un petit ami qui ne regardait pas un match de foot, alors que moi j'étais accro, et c'était bien avant la coupe du monde en france... Même le sympathique "un gars une fille", fait invariablement passer la fille pour la ravissante Idiote, incapable de faire ses comptes ou au mieux, hystérique.

Alors qu'on sait, de source sûre, que les filles ont de meilleurs  résultats scolaires ou universitaires... Elles sont souvent bien supérieurs aux garçons. Elles se font simplement happées par la pression familiale et sociale qui leur "conseille" de faire des enfants et, si possible, de rester gentiment à la maison le plus longtemps possible pour les élever.

Au bout d'un moment, ça m'énerve. ça m'énerve de constater qu'une bonne partie du monde est gouverné depuis des millénaires par des hommes, qui n'ont pas forcément plus de bon sens, et d'intelligence que les femmes. Combien de mecs poivrots ou idiots ou les deux ont gouvernés leur foyer, sous prétexte que c'était eux qui faisaient bouillir la marmite en interdisant à leur femme de travailler ???  ... 

Oups.... Je viens de m'apercevoir que ce post est le 103 ème... Eh oui j'ai loupé l'occasion de fêter comme il se doit mon centième article... Trois jours après le réveil de la bloggeuse du dimanche fait pshiit !!!... Celui-ci est l'article de rattrappage... Je vais essayer d'être sobre et sage et de ne pas partir dans mes délires de fille débile comme j'en avais l'intention au départ... Alors que dire ??? Pas facile d'être sobre et sage... pas facile de ne dire que l'essentiel, sans fioritures... pas facile de ne pas me vider les tripes sur une page blanche... Celles qui me connaissent savent bien que je ne suis rien sans mes délires... sans cette liberté de ton qui fait que les mots me glissent... Alors je vais me dépécher d'achever cette note... et même si elle n'est pas aussi délicieuse que je l'aurais souhaité, elle est juste pour vous, un petit bout de bonheur... Merci à vous toutes... d'illuminer mon quotidien... Merci à mes amies d'illuminer le gris de mes pensées par les rayons de leurs mots... par la chaleur de leurs attentions... par les rires et les sourires qu'elles vont chercher tout au fond du brouillard de ma vie... Il y a des moments où tout se brouille, où l'on ne voit que des soucis, et même pas la racine de la fleur... et là d'un mot, d'un regard, d'une pensée, d'une attention on efface tout... on éclaire l'instant d'autres lumières... et là je sais que le printemps revient toujours... Parce que c'est à ce moment là que la vie se renouvelle... Quand je n'ai pas le temps de passer par ici, votre présence me manque (Sylvie tu sais ce que je veux dire... même si tu ne sais pas à quel point)... Je me nourris de vos mots en me promenant sur vos blogs... Je m'enrichis des traces que vous laissez sur le mien qui me donnent toujours envie d'écrire encore... Merci à vous de tout coeur... Cécé, Sylv,  Anne, Cécile, Lola, Christine, Flo, Véro, marie, michoug, frodon,  intuitiv, titia70, fitneess, hamamille, ne changez rien vous êtes parfaites... Le seul regard de l'existence est celui qui se porte vers les ouvertures, et pourtant il y a tellement de porte que l'on n'ose pas pousser par peur de l'inconnu, merci à vous d'avoir pousser la mienne...
Je remercie aussi les passantes qui ont laissés de jolies traces comme toi salem04 qui a su m'encourager quand j'allais mal, je n'oublie pas... C'est grâce à vous que je me suis accrochée et que je continue à progresser, je tenais juste à vous dire que vous faites partie de mon quotidien, pas de différence entre le virtuel et ce que l’on nomme la vraie vie. Nos échanges, nos rencontres par les mots sont la vie. Je m’enrichis à votre contact et j'espère qu'il en est de même pour vous... C'était pas le 100ème mais c'est à vous que je dois qu'il y en ait plus....