Profil 1 : Ennui
De nombreuses femmes dévalisent leurs réfrigérateurs lorsqu'elles se sentent seules, désœuvrées. L'ennui est une cause majeure de "prise de poids émotionnelle".
Ennui ? Faites diversion !
Si vous pensez être vulnérable à cause de l'ennui ou de la solitude, vous savez certainement au fond de vous que la nourriture ne comblera pas durablement le vide que vous ressentez. Répétez-vous cela pour éviter de vous ruer sur les sucreries dès que vous vous sentez peu entourée. "
Quelques astuces
Tenez un carnet de bord :, tenir un carnet de bord est essentiel, notamment pour réfléchir à ses habitudes mais aussi avant de consulter un professionnel. "Pas seulement un carnet où l'on note tout ce que l'on mange jour après jour mais aussi les moments de la journée et l'humeur, les sentiments lorsque l'on mange quelque chose. Cette étude va nous permettre de comprendre le ressenti de la personne lorsqu'elle craque et ce qui l'amène à craquer afin de prévenir au lieu de guérir. C'est valable pour toutes les mangeuses émotionnelles. Et si vraiment il y a des moments où l'on sait que l'on va craquer malgré tous nos efforts comportementaux, il faut être prête ! On a des petits sachets de 10-15 amandes fraîches dans son sac, une pomme, un peu de viande des Grisons... Histoire de ne pas le regretter ensuite !"
Soyez prévoyante ! Une soirée solitaire se profile ? Appelez un institut pour un soin, louez un film, achetez un bon livre... Ne vous laissez pas surprendre.
Si vous subissez des crises de compensation le soir, rusez.Avant de partir au travail le matin, disposez de la nourriture saine chez vous. En rentrant, vous mangerez ces amandes ou ces fruits, plutôt que des sucreries.
N'hésitez pas à boire de l'eau ou de la tisanesi vous avez envie de vous jeter sur de la nourriture
Envie de vous jeter sur votre frigo pour vous occuper ?Sautez dans une paire de baskets et allez courir.
Manger devant votre télé n'est pas une bonne idée :vous consommez les aliments machinalement, en quantité trop importante. Si vous avez la mauvaise habitude de manger sans avoir faim, cette pratique la renforce.
Profil 2 : Stress
Le stress pousse de nombreuses femmes à se "réfugier" dans la nourriture. Elles entrent alors dans un cercle vicieux.
Stress : manger pour se relaxer
Vous l'avez peut-être déjà constaté : le stress fait grossir. Cette affirmation n'est pas vraie pour toutes les femmes, mais certaines se reconnaîtront certainement.
La volonté ou plutôt le manque de volonté n'est pas toujours responsable dans cette situation. Il y a en réalité une modification hormonale qui participe à ce besoin de réconfort alimentaire. L'hormone fautive de cette cascade de modification est le cortisol. Il a, entre autres actions, un rôle de perturbateur de la glycémie, en agissant sur la production de glucose par le foie et en induisant la sécrétion d'insuline, hormone d'anabolisme.
Stress : halte au régime restrictif
Vous pensez que vous vous réfugiez dans la nourriture à cause du stress ? Première étape : essayez de vous attaquer au problème directement. Si votre état anxieux vient de votre travail, et c'est le cas pour la plupart des femmes qui mangent à cause du stress, parlez-en à votre hiérarchie ou avec les personnes concernées. Prenez les mesures nécessaires : pauses détente, résolution des conflits, prise de recul... Prenez votre vie professionnelle en main pour qu'elle ne vous pousse plus à vous réfugier dans la nourriture. Fixez-vous de petits objectifs intermédiaires pour être sûre de les atteindre et donc de rester motivée : aujourd'hui, si je suis stressée, je pratique la respiration ventrale, je ne prends pas d'argent liquide pour ne pas craquer sur la machine qui me vend ses horribles bonbons sur lesquels je craque dès que je suis stressée. On résiste une fois et on est satisfaite. Demain, on fera mieux."
Le régime, facteur aggravant
. En effet, la frustration engendrée par les restrictions est un facteur aggravant du stress et entraîne vers l'échec à moyen terme toute entreprise d'amincissement. Une rééducation alimentaire bien encadrée est la réponse la plus appropriée pour aider les personnes dans cette démarche difficile." Alors quelles astuces mettre en place ? "
Quelques astuces
Evitez de faire vos coursesalors que vous êtes stressée, angoissée. Vous risqueriez d'acheter tous les aliments sucrés ou gras qui vous tombent sous la main.
Sur votre lieu de travail, ayez toujours des fruits ou un laitage à portée de main. Cela vous éloignera du distributeur automatique.
Pour lutter contre votre stress, notamment au bureau, pratiquez des automassages et des exercices de relaxation discrets.
Brossez-vous les dents dès que votre repas est terminé, cela vous dissuadera de grignoter ensuite.
Réapprenez à écouter votre corps, à ressentir les signes de la faim. Essayez de manger uniquement quand votre corps vous envoie le signal, pourquoi pas après une journée détox.
Profil 3 : Coups durs et déprime
Un coup dur ? Une mauvaise nouvelle ? Il est fréquent que ces situations amènent certaines femmes à manger plus que de raison.
Manger pour se réconforter
Certaines d'entre vous, lorsqu'elles se retrouvent confrontées à un décès, une rupture ou à un licenciement ne peuvent éviter de se réfugier dans la nourriture. Rien d'anormal. Ces femmes essaient de trouver du réconfort en s'alimentant généreusement.
Réagissez à temps !
Comme dans les situations de stress ou de solitude, se rabattre sur la nourriture en cas de mauvaise nouvelle et de déprime ne résoudra pas le problème. Par contre, cela peut aider momentanément à affronter le choc. Si vous êtes touchée par une rupture, un décès ou un licenciement, ne vous mettez pas en plus à culpabiliser parce que vous avez dévalisé vos placards. Ce n'est pas le plus important et vous avez bien d'autres choses à gérer. L'heure n'est donc pas au contrôle de soi sur le plan alimentaire.
Demandez de l'aide
Par contre, attention si ces compensations s'éternisent. Une fois la crise atténuée, reprenez vos habitudes alimentaires normales. Si vous n'y arrivez pas et que vous réfugier dans la nourriture vous est devenu indispensable, voyez un ou plusieurs spécialistes. L'idéal dans ce cas serait de consulter un psychologue et un nutritionniste-diététicien, pour réaliser un travail sur votre gestion de la crise que vous traversez mais aussi sur vos problèmes alimentaires.
Quelques astuces
Parlez à vos proches de ce que vous ressentez, du refuge que vous trouvez dans la nourriture. Communiquer peut vous aider.
Trouvez une activité qui vous stimulera et vous permettra de faire un peu le vide dans votre tête. Défoulez-vous !
Si vous êtes en proie à une crise de "compensation" en rentrant chez vous, évitez d'emprunter l'itinéraire qui vous mène devant la boulangerie ou le kebab... Fuyez !
Lancez-vous dans la rédaction de vos impressions, mettez noir sur blanc les raisons qui vous poussent à vous réfugier dans la nourriture.
Si vous cédez finalement à l'envie de manger alors que vous n'avez pas faim, essayez au moins de choisir des aliments sains. Mieux vaut se ruer sur des yaourts et des tomates-cerises que sur des chips.