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Laissons entrer l'inconnu dans notre vie. Accordons nous la liberté de penser qu'il peut un jour en être autrement, autre regard, autre écoute, autre ressenti. Mettons la chance de notre côté. Confiante à ma bonne étoile, je veux découvrir un bonheur auquel je n'y croyais plus. Je pense le futur en termes de joie et de grâces à venir, de grandes rencontres à vivre, de belles choses à accomplir. Si l'on aime on ira toujours plus haut que nous même. On n'est pas là pour se faire descendre dans les enfers du désespoir, ni nous mener dans les abîmes de tristesse. Si un jour nous sommes malheureux, c'est que nous n'avons pas su respecter nos engagements avant tout ceux que nous avons pris envers nous même. Nous n'aurons pas su nous écouter. Apprenons à nous faire confiance, à écouter en nous le meilleur de nous même, à nous aimer.....simplement.
J'ai parfois constatée dans ce site beaucoup de tristesse parmi certaines amies mais beaucoup de pudeur. Il faut savoir que la roue tourne et qu'il y a toujours un rayon de soleil au dessus de nos têtes. Il faut savoir "donner" et...."recevoir". A bientôt bisous
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Un maître m'a dit en me montrant une fleur dont les pétales s'ouvrent comme les ailes d'un papillon :
- Tu es un oiseau
- Mais je n'ai pas d'aile lui répondis-je
- Les mots sont tes ailes, parle, envole toi, traverse l'espace, le temps. Fais éclater l'horizon et retrouve le moment précieux du déchirement créateur où soudain les choses révèlent un autre aspect dans un paysage inconnu.
Je peux crier en disant " personne ne peux m'arrêter maintenant, j'ai des ailes, je me sens portée, légère, inspirée. Je ne sens plus sur mes épaules le poids de mes difficultés et j'avance sereine dans la justesse de mon chemin. je sais où je vais, certaine que c'est là où il me faut aller. J'ai lu les réponses aux questions que je me pose, où plutôt que je me posais, car la vie se vit sans question. Je suis soulagée de mes doutes et de mes inquiétudes, je suis et cela me suffit."
Quand l'amour est juste, on ne fait plus qu'un avec son désir. Le coeur est intelligent et l'intelligence a du coeur. Le pied se fait aussi léger que la tête et on peux danser le bonheur d'aimer.
Je donne des ailes à mon imagination, je vois large, j'ouvre tous les possibles, je vole vers l'infini, je déploie mes ailes, je suis libre, complètement libre......
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Aujourd'hui ne risquons nous pas de troquer notre patrimoine contre une mode de l'allégé ????? le nouveau ne doit pas tuer l'ancien. L'histoire de la cuisine de ma gran'mère ne sera jamais lettre morte, parce que chaque jour on continue à rouler la semoule pour le couscous, à découper les citrons confits, à enrober les merveilleux gâteaux dorés de miel et sésame. C'est l'hisoire du Maroc, de ma jeunesse, à travers sa cuisine.
Il suffisait de soulever le couvercle pour sentir que l'histoire du Maroc n'a pas été à l'image d'une simple saga. Ses parfums nous emportent dans les tourbillons d'une épopée. On devine les bouillonnements des passions, les caravanes chargées d'épices en partance pour les terres lointaines.
J'espère que vous n'êtes pas trop déçues de ne pas avoir trouvé de bonnes recettes......mais c'est un autre cahier que j'ai dédié à mes petites filles, qui j'espère un jour se souviendront de la cuisine de leur grand'mère
A bientôt
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La cuisine était vaste, la pièce était fraîche et l'ombre légère. Une petite fenêtre laissait entrer le lumière. Face à la porte d'entrée, deux imposantes cuisinières, une récente qui fonctionnait au gaz et à l'électricité, l'autre à bois sur laquelle mijotaient un odorant bouillon dans un couscoussier (qadra c'est le bas du couscoussier privé de "sa moitié" à trous) et deux tagines en terre cuite. Ici la génération cocotte-minute ne gommera pas l'ère des tagines en terre.
Sur la grande et lourde table de chêne au milieu de la pièce, Fatima roulait entre ses mains la semoule pour le couscous, découpait les citrons confits pour les tagines, enrobait de miel et des graines de sésame les tresses d'un gateau doré (chabakia).
Ma grand'mère disait "manger c'est aimer"; Il faut prendre le temps d'attendre un plat qui mijote tranquillement, savoir attendre, savoir respirer les parfums, les identifier et surtout les poser sur des souvenirs d'enfance.
Pas de cahiers de reettes, ses livres de cuisine se feuillettent dans sa mémoire, ma gran'mère très jeune s'est initiée aux méthodes culinaires. Il ne suffit pas de prendre des notes, il faut goûter, manipuler, palper, sentir. Quand on ne touche pas la matière, on ne peut pas faire la cuisine. La table de ma grand'mère est une rencontre, une scène où la vie est parsemée de gestes beaux, parce que gratuits, simples et sans discours. C'est un espace où l'amitié se forge et se renforce. Il ne faut chercher à percer tous les secrets. Une cuisson qui se décline en fiches et cartes perd son âme. Elle a besoin d'amour et de patience.
La cuisine de ma grand'mère, c'est plus qu'un témoignage. C'est un conte où l'imagination libère, où le goût se forme, où le palais se développe; où l'amour et l'amitié nous entourent de leurs émotions et de leurs rêves. La cuisine quand on vit à l'étranger c'est la dernière chose qui nous reste. Il y a la langue qui parle et la langue qui goûte.
Aujourd'hui ne risquons nous pas de troquer notre pa
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Après quelques bousculades et taloches distribuaient par les parents plus ou moins énervés après cent cinquante kilomètres de route encombrée : des camions et des cars très chargés et branlants, des voitures klaxonnant, des charrettes croulantes sous un énorme tas de foin, des petits ânes gris toujours chevauchés par des hommes les jambes pendant de chaque côté de la bête, des vaches efflanquées, des hommes à pieds sans chaussures ou à bicyclette leur gandoura gonflée par le vent, des femmes pliées en deux par leur chargement de bois, des chiens errants. Il fallait être vigilant. Nous étions enfin arrivés et il y avait de la joie dans le klaxon du véhicule entrant dans la cour, et il semblait aussi y avoir de la joie dans nos voix. Nous étions heureux dêtre là......
On entrait dans la cuisine de ma grand'mère.....Les boiseries étaient patinées par le temps, birn que souvent lessivées par Fatima, très active, toujours un chiffon à la mqin, elle courait telle une petite souris, dans tous les sens. A l'appel de ma grand'mère, elle se précipitait en claudiquant, sans oublier de donner un coup de chiffon par çi, par là, criait "wouahha (oui) wouahha (prononcez wouarra) mimi Lisa et "balek, balek (oust,oust) au chat et au chien qui couraient devant elle; Deux boules de poils, blancs pour Louloute le chien et tigrés pour Pistou le chat aux yeux verts. Ils gambadaient entre nos jambes et s'approchaient doucement de nous, quêtant une caresse. Nous avions délivré le chat d'un piège à oiseaux quand il était chaton et mon grand-père avait accepté que nous le gardions à condition qu'il attrappe des souris et que nous ne le nourrissions pas. Mais mes parents, ma tante et nous les enfants lui glissions du fromage et de la viande sous la table dès qu'il effleurait nos jambes. Pistou était gros comme un melon et un piètre chasseur de souris.
bienôt.......je vous ferais sentir le couscous.....
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Mais Bab je ne connais que cela.......la mouna que l'on faisait à Pâques, je n'en fais pas c'est trop long à faire, il faut la travailler la pâte, et je ne suis pas trop Mixeur....les mantécaos qui fondent dans la bouche, avec un petit gôut de cannelle,'ma fille Valca en fait de délicieux à Noël) connais tu les raïfs degoulinant de beurre fondu mêlé au miel que l'on déguste avec un thé à la menthe.....Je vais me faire radier du site, je donne trop de bonnes recettes....à (ne pas) manger modéremment .....surtout il ne faut JAMAIS me parler de cuisine je prends des kilos devant un verre d'eau.....et toi tu continues à perdre des kilos, Bises à toutes
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On est en proie à la nostalgie lorsqu'on évoque de beaux souvenirs passés et cela nous remplit d'émotion. cela ne veut pas dire être triste, amer ou plein de rancoeur. Il ne faut surtout pas confondre nostalgie et morosité. Se remémorer les moments les plus magiques de sa jeunesse, ne signifie pas que l'on exècre le présent ou que l'on sombre dans le gâtisme. Bien au contraire...C'est une bonne manière d'entretenir son cerveau et sa mémoire. La nostalgie n'est pas une complainte négative, un spleen larmoyant ou une douleur morale. C'est un plaisir doux et délicieux que l'on doit déguster intimement sans modération. Il ne faut quand même pas pleurer sur son passé, sa jeunesse. Il faut profiter du présent.
Alors mes amies un peu de nostalgie et faites nous rêver vous aussi avec vos beaux souvenirs, promis la prochaine fois la suite de la cuisine de ma grand'mère. Nous allons entrer dans sa cuisine et sentir les bonnes odeurs d'un couscous et d'un tagine qui mijotent à petit feu...............bisous
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Aux beaux jours, lorsqu'il faisait très chaud, un grand broc de jus d'oranges pressées nous attendait sur l'immense table installée sous le platane. Il y avait aussi des verres de grandeurs et couleurs différentes, une gargoulette en terre cuite, c'est une sorte de cruche très poreuse où l'eau pure s'évapore pour qu'elle devienne plus fraîche, et un grand plateau en cuivre avec de merveilleux "gâteaux arabes" disions nous, une théière en argent avec du thé très sucré dont l'odeur de menthe poivrée nous chatouillait les narines et qui embaumait l'athmosphère. Les mouches voletaient autour de nous et nous énervaient. On essayait de les chasser en agitant les mains, mais malignes, elles étaient plus rapides que nous. Une hirondelle descend du ciel en vol plané et on l'esquissait en se penchant.
Quand nous arrivions à Kouribga venant de Casablanca pour passer les vacances scolaires chez ma grand'mère, la voiture s'arrêtait au milieu d'une grande cour. En arrivant on ne voyaient qu'elles devant la cuisine nous attendant impatiemment. Ma grand'mère avec son chemisier fleuri qui mettait en valeur ses formes généreuses et à quelques pas derrière elle, Fatima en tablier à carreaux, les manches retroussées, la robe relevée jusqu'aux genoux, une femme au visage tatoué, les mains et pieds décorés de hénné, ses cheveux noués sous un fichu bleu. Elle venait du Sud marocain et aidait ma grand'mère depuis de longues années. Ma grand'mère avait le teint très clair alors que Fatima avait la peau foncée. Elles disaient en éclatant de rire "nous sommes le sel et le poivre".
"Mémé, mémé " j'essayais toujours d'être la première de descendre de la voiture, pour me précipiter dans les bras de ma grand'mère.........On adorait notre grand'mère "mémé Louise", une petite bonne femme, toute ronde et dynamique, des yeux bleus doux et malicieux, toujours souriante, les bras ouverts dans lesquels nous aimions bien nous blottir pour parfois sécher nos larmes, bercés par sa douce odeur de lavande
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Bonjour à tous et toutes....Essayez la recette du sauté de poulet remplacez le poulet par du veau ou boeuf; Pour une journée "protéines" c'est extra avec une boîte de thon en entrée 2 yaourts (pas allégés) et 1 fromage blanc ou un flan sans sucre. sans pain ni légume, sans fruit, sans gras. le soir 2 oeufs durs, du poisson et 2 laitages. Boire en dehors des repas....je vous assure c'est un kg en moins pour moi. Il ne faut le faire qu'une journée par mois.......ce sera demain.
Bisous
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......s'il pleuvait, on s'engoufrait dans "la cuisine". C'était le palais des mille et une odeurs et couleurs de ma grand'mère. Conçue comme un espace de bien être, riche en couleurs, en odeurs et en parfums, si vivante. Au Maroc, un proverbe dit : "ici on mange avec les yeux ", je l'avais en tête alors que je pénétrais dans la cuisine de ma gran'mère. L'air était toujours chargé de senteurs, cumin, cannelle, raz-el-hanout. Le raz-el-hanout est un mélange d'épices aromatiques en poudre dont on se sert dans certains tagines ou couscous. Mais la plus belle fête est pour l'oeil.partout où je regardais, la couleur resplendit. Violet sombre pour les grosses aubergines, blanc neigeux de l'ail, orange vif des bottes de carottes, bocaux ce citrons confits, poivrons rouges ou verts beignant dans l'huile, des olives noires, vertes, concassées aux aromates, des flacons d'huile d'olive, d'argan, d'eau de fleurs d'oranger et encore des pots de miel sirupeux. Sur deux pans de mur, s'entassaient des dizaines de pots et autant de bocaux, tous numérotés et annotés, des mortiers en bois d'olivier, en cuivre, en marbre de différents diamètres, de moulins à café que fatima mettait entre ses genoux pour moudre plus facilement le café en grains fraichement grillé et odorant. Riches et intenses, les couleurs donnent à cette cuisine un éclat exceptionnel, magnifiquement agencée et décorée....... j'en dirais plus la prochaine fois.............
vous aussi faites moi rêver avec les souvenirs de cuisine, puisque vous êtes toutes gourmandes, c'est vous qui l'avez écrit......bisous