Blog de kasablanca
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Après quelques bousculades et taloches distribuaient par les parents plus ou moins énervés après cent cinquante kilomètres de route encombrée : des camions et des cars très chargés et branlants, des voitures klaxonnant, des charrettes croulantes sous un énorme tas de foin, des petits ânes gris toujours chevauchés par des hommes les jambes pendant de chaque côté de la bête, des vaches efflanquées, des hommes à pieds sans chaussures ou à bicyclette leur gandoura gonflée par le vent, des femmes pliées en deux par leur chargement de bois, des chiens errants. Il fallait être vigilant. Nous étions enfin arrivés et il y avait de la joie dans le klaxon du véhicule entrant dans la cour, et il semblait aussi y avoir de la joie dans nos voix. Nous étions heureux dêtre là......
On entrait dans la cuisine de ma grand'mère.....Les boiseries étaient patinées par le temps, birn que souvent lessivées par Fatima, très active, toujours un chiffon à la mqin, elle courait telle une petite souris, dans tous les sens. A l'appel de ma grand'mère, elle se précipitait en claudiquant, sans oublier de donner un coup de chiffon par çi, par là, criait "wouahha (oui) wouahha (prononcez wouarra) mimi Lisa et "balek, balek (oust,oust) au chat et au chien qui couraient devant elle; Deux boules de poils, blancs pour Louloute le chien et tigrés pour Pistou le chat aux yeux verts. Ils gambadaient entre nos jambes et s'approchaient doucement de nous, quêtant une caresse. Nous avions délivré le chat d'un piège à oiseaux quand il était chaton et mon grand-père avait accepté que nous le gardions à condition qu'il attrappe des souris et que nous ne le nourrissions pas. Mais mes parents, ma tante et nous les enfants lui glissions du fromage et de la viande sous la table dès qu'il effleurait nos jambes. Pistou était gros comme un melon et un piètre chasseur de souris.
bienôt.......je vous ferais sentir le couscous.....
Bisous. O'ea
Bisous à bientôt.