Bonjour à tous. Nous sommes mercredi, donc nous sommes encore dans la semaine du goût, pourquoi ne pas en profiter pour donner une claque aux mauvaises nouvelles et avoir une attitude positive ?
Je partage avec vous les 8 "trucs" de Florence Servan-Schreiber, je trouve cet article passionnant
1. Se projeter
Emportés par le tumulte de nos activités et par le réel, nous ne prenons pas le temps de nous imaginer autrement. Autrement n’implique pas radicalement différent. Imaginez simplement où vous souhaiteriez que la vie vous mène. A quoi ressemblerez-vous dans un an ? Où serez-vous, comment vous sentirez-vous, dans quelles relations serez-vous engagé, quelles en seront les qualités ou les textures ? Qu’aurez-vous fait, que saurez-vous de plus, qui serez-vous alors ? Ecrivez tout cela. Choisissez une date dans le futur et décrivez-vous. N’ayez peur ni de détailler, ni de délirer. Il n’existe aucune barrière dans cet exercice. La vie nous en pose déjà tellement…
Se projeter permet de faire des choix – inconscients pour la plupart, mais qu’importe – qui mèneront dans la direction voulue. En dressant une cartographie de nos désirs, nous aidons notre cerveau à nous y conduire.
2. Savourer
Dans le fond, tout est là. Sérieusement, tout EST là. A l’instant même, en quoi est-il bon d’être vous ? Bien assis, bonne lecture, respiration joyeuse ? Vous voyez, ça commence bien. La conscience de ce que nous vivons dans l’instant est une première piste. Mais ma préférée est d’être capable de retrouver, à la fin de la journée, les sensations extraordinaires que nous ont procurées les moments ordinaires de la vie. Savoir s’émerveiller est l’une des clés de la longévité. Notre organisme et notre cerveau adorent cette émotion. La gratitude nous rajeunit et donne une saveur immense à la simplicité de la vie. C’est cela, au fond, que l’on appelle « kiffer ».
3. S’exprimer
Pour les chercheurs en psychologie positive, une relation intime et réciproque dans laquelle nous pouvons tout exprimer de nous est une condition suffisante pour appartenir à la catégorie des gens heureux. Une relation où tout peut se dire, même le pire. Sinon, ils recommandent de se livrer par écrit à un journal sécurisé que personne ne pourra lire. Ecrire nous aide notamment à donner du sens à nos expériences déplaisantes. Organiser des phrases nous invite à comprendre le tumulte de nos émotions. Et consigner les jolies choses permet de les revivre plus tard et de les savourer.
4. Désirer
Dans le fond, savez-vous de quoi vous avez vraiment, vraiment envie ? Se figurer que l’on va obtenir ce qu’on attend avec gourmandise sécrète dans le cerveau 17 % de sérotonine en plus, un neurotransmetteur fantastique qui fait que l’on se sent bien. Une perspective joyeuse nous dope. D’où la fascination populaire pour les jeux de hasard : nous avons infiniment peu de chances de gagner, mais à chaque fois qu’on joue, on s’y voit, et c’est bon. Nous avons surtout besoin de nous sentir engagés sur des chemins heureux. Petits et grands, seul ou à plusieurs, ici ou ailleurs. Le héros de quelle histoire aimeriez-vous être ? Personne n’est aussi bien placé que vous pour savoir ce qui vous fait envie. Prenez simplement le temps de réveiller votre appétit.
5. Se dilater
Le chemin le plus court vers soi est d’être comme on est. Chacun de nous forme une combinaison singulière de forces positives qui nous permettent de nous sortir de toutes les situations. Apprendre à vivre en les utilisant est plus qu’un devoir : c’est un honneur que nous devons à notre nature. Ainsi nous occupons tout le territoire qui nous est réservé, détendus et entendus.
6. Aimer
Prendre soin de ses relations est le meilleur investissement possible. Avec nos amis, nous
nous ouvrons au monde. Avec nos amours, nous devenons celui ou celle qu’ils admirent en nous. Avec nos collègues, nous donnons de la saveur à nos journées de travail. Depuis soixante ans, des chercheurs de Cambridge suivent le même groupe de sujets pour comprendre ce qui, dans leurs circonstances de vie particulières, rend heureux les plus heureux. La réponse est toujours la même : la qualité des liens et des relations qu’ils entretiennent, créent ou restaurent avec leur entourage. Peu de choses nous mettent autant en joie que d’agir pour quelqu’un. Un acte spontané de gentillesse et ça repart. L’altruisme, dans le fond, est formidablement égoïste.
7. Optimiser
Quand fait-il terriblement bon d’être soi ? Lorsque nous nous servons de nos compétences pour atteindre un objectif. Quand le niveau de difficulté est suffisant pour nous stimuler. Quand la petite voix qui nous accompagne en permanence se tait. Dans ces circonstances, la concentration nous fait perdre la notion du temps. C’est un moment de « flux » clairement identifié par les chercheurs. L’éprouver nous permet de recharger nos batteries. Bricoler ou s’adonner à un hobby, pratiquer un sport, faire l’amour ou la cuisine, tout est bon dès lors que cet engagement nous procure cette sensation productive et vibrante de flux vivant.
8. Distinguer
Ne pas confondre la destination et le voyage. Cessons de croire que le bonheur est une accumulation de circonstances favorables, ou que nous serons heureux lorsque nous aurons atteint « quelque chose ». Plutôt que de nous fixer des objectifs, définissons des projets et n’oublions pas que franchir la ligne d’arrivée est une sensation éphémère. En revanche, savoir où l’on va permet de profiter du paysage. Se mettre en route vers nos envies signe le début du voyage. En cours de route, savourons chaque étape et chaque sensation pour ne pas réaliser trop tard que nous n’en avons pas profité. Le voyage a commencé sans notre avis, alors plutôt que de nous inquiéter, ayons la sagesse de le kiffer.
UNE PETITE DOUCEUR POUR FINIR
BISCUIT A L'ORANGE WW pour 4 pro-points
Ingrédients pour 6 personnes: 3 oranges, 3 oeufs, 3 cs d'édulcorant, 5 cs de farine, 3 cs de maïzena, 1 demi sachet de levure, 2 cs de sucre glace.
Préchauffer le four à 200°, rincer les oranges, râper un zeste sur une demi-orange, presser le jus de 2 oranges, peler la 3 eme à vif et la découper en fines rondelles, les réserver. Séparer les blancs des jaunes d'oeufs, monter les blancs avec 1 pincée de sel, mélanger les jaunes avec l'édulcorant, la farine, la maïzena, la levure, le zeste puis le jus d'une orange, incorporer délicatement les blancs en neige, verser la préparation dans un moule en silicone de 20 cm et enfourner 15 minutes. Pendant ce temps là préparer un nappage, dans une petite casserole délayer le jus d'orange avec le sucre glace, chauffer à feu moyen et retirer aux premiers bouillons, démouler le gâteau en le retournant, recouvrir de nappage tiède, décorer avec les rondelles d'orange réservée