La rentrée des classes s'est bien passée mais mon fils avait de la fièvre aujourd'hui, je l'ai quand même laissé chez la nounou, ms si demain c'est pareil, je n'irai pas au travail, vu les circonstances, ça me ferait le plus grd bien...
Pour continuer sur ma lancée, d'intégrer un petit effort chaque semaine :
Mon petit effort de la semaine dernière :
- mettre systhématiquement du fructose dans mon café et mes yaourts
> presque réussi à chaque fois
Mon petit effort de la semaine :
- ne pas me reservir et ainsi économiser des calories
> pas tjrs facile mais je tiens bon
Mon petit effort de la semaine prochaine :
- faire 30 min de sport par jour
> un défi de taille pour moi, ce soir et demain je vais à la zumba, je m'y remets doucement.
Sinon je partage avec vous un petit article intéressant qui m'a permis de prendre conscience de pas mal de choses :
L'auto sabotage
Nous le pratiquons tous de façon plus ou moins soutenue. Nous appelons « auto-sabotage » l’ensemble de ces attitudes, habitudes et comportements que nous mettons en œuvre, avec parfois beaucoup de ténacité, et qui nous empêchent de faire ce que nous voulons ou avons besoin de faire, et finissent par se retourner contre nous. Ces conduites et comportements sont plus ou moins conscients, plus ou moins contraignants, plus ou moins répétitifs. Ils constituent une entrave à notre liberté d’être (capacité à aimer, capacité à prendre soin de soi, capacité à pouvoir proposer des relations interpersonnelles saines). Ils sont des obstacles à notre sérénité et à notre bien-être.
En clair l’auto-sabotage, c’est rappeler son ex alors qu’on sait qu’il a le don de nous transformer en chaussette. C’est faire la razzia au rayon bonbons alors que l’on s’était promis d’équilibrer notre alimentation, c’est s’offrir le troisième restaurant japonais de la semaine alors qu’on est à découvert. C’est aussi fumer quand on fait de l’asthme, arriver bourré aux réunions, C’est faire du mal à José, ce mec adorable, sexy et fou de nous pour le faire fuir, c’est s’empêtrer dans des relations amicales toxiques.
Deux questions à nous poser pour reconnaitre l’auto-sabotage :
1- Si quelqu’un me faisait ce que je me fais, lui en voudrait-je ?
Imaginons que vos actions soient commises par un ami. Si cet ami remplissait votre frigo de rillettes alors que vous suivez un régime stricte, vous repoussait dans les bras d’Olivier, notre ex écrivain-qui-n’écrit-rien, ou pire, utilisait votre carte bleue-déjà rouge- pour s’offrir une énième paire de chaussures noire, alors qu’on lui a bien expliqué que ce mois-ci « allait être juste », comment réagiriez-vous ?
En clair, s’auto-saboter c’est être son propre ennemi. C’est se mettre soi-même dans des situations compromettantes, se faire ce que nous ne tolèrerions de personne d’autre.
2- Si un proche avait le même comportement que le mien, que lui dirais-je ?
Vous ferait-il de la peine ? Ayez un regard extérieur sur ce que vous faites. Si votre frère ou votre sœur se comportait de la même façon que vous, qu’en penseriez-vous ? Auriez-vous envie de le secouer en lui hurlant « mais POURQUOI ? Pourquoi as-tu passé la soirée à te refaire l’intégrale de la Saison 1 de Glee (que tu as déjà vu trois fois, je le sais, j’étais là !) alors que tu avais un rendez-vous client stratégique à préparer, hein ? POURQUOI ? » (Toutes ressemblances avec des personnages ayant existé est purement fortuite, hum). Si votre meilleure amie retombait dans les bras de cet homme marié qui lui promets monts et merveilles depuis déjà trois ans, vous essaierez de l’en dissuader, n’est-ce pas ? Alors que faites-vous dans cet hôtel à 18h30 ?
L’auto-sabotage est un cercle vicieux tueur de confiance en soi.
C’est le plus gros piège de l’auto-sabotage. Prenons l’exemple d’un dossier stratégique avec promotion à la clé. Il doit être rendu rapidement et nécessite un maximum d’investissement et quelques efforts
1-Nos actions vont entraver notre réussite, voire précipiter l’échec :
« Bon allez, on s’y met… Mais d’abord, un petit tour sur Facebook ». Ou encore « Et si je déléguais la recherche de source à ce stagiaire à la compétence relative ? Et sans vérifier la qualité du travail rendu ? » Et autres joyeuses idées qui vont compromettre la bonne avancée de ce dossier.
2-Les résultats obtenus sont proportionnels à la somme et travail et d’énergie fournie:
Vous arrivez en réunion de projet la boule au ventre. Vous avez conscience de la médiocrité du travail effectué et brodez un topo censé expliquer votre stratégie et défendre votre travail. Mais Duboss n’est pas dupe. D’autant que le tableau Excel en annexe de votre présentation n’est pas le bon (sérieusement, s’en assurer prenait dix secondes !). Votre travaille bâclé est difficile à justifier, vous êtes taxé d’incompétent et même Sophie de la compta, qui a un faible pour vous et vous offre toujours son désert, vous regarde avec l’air consterné.
3-L’échec influe sur l’estime de soi :
Fort de cette humiliation (que vous ne devez qu’à vous-même), vous retournez tout penaud dans votre bureau en relisant ce fameux compte rendu. Votre regard critique vous permet de déceler toutes les failles de ce dossier. Vous vous détestez et vous traitez intérieurement de buse sans talent. Vous rentrez chez vous avec le nez dans vos chaussures et un piètre avis sur vous-même.
4-L’inconscient va enregistrer cet échec :
Ainsi que le schéma qui conduit à cet échec, et que la conclusion que vous allez y apporter (« je suis nul »). Double effet Kiss Cool : Vous vous auto-collez une étiquette avec un adjectif que vous allez associer à votre personnalité : « moi=nul » et vous allez reproduire à volonté ce schéma d’échec dans tous les autres domaines de votre vie : amour, forme physique…
Pour retourner confortablement à l’étape une quand l’occasion s’en présentera.
Comment s’en sortir :
Pour illustrer mes idées, je vais me servir de ma propre expérience : Je n’ai jamais aimé le sport. Et je n’ai jamais eu la volonté de le pratiquer de façon régulière. Ça ne serait pas trop grave si je n’avais pas en plus la mauvaise manie de me ruer sur frigo à la moindre contrariété. Et pas pour manger du cèleri. Durant des années Je me réveillais tous les Lundi avec la ferme intention d’entamer un régime, et tous les lundi soir en rentrant lessivée du travail je n’avais pas la force de me préparer une soupe de brocolis. Mes soirées se terminaient dans le drame, le dégout de soi et la pizza-quatre fromage. Pour ce qui est du sport, même topo. Je voyais ça comme un effort effrayant, difficile et inutile.
Et puis un jour mon amoureux a eu le malheur de me prendre en photo de dos. L’horrible vérité apparaissait sous mes yeux. Une vérité taille 42 pleine de cellulite. Je me suis pesée : 68 kilos. J’ai mis deux semaines à m’en remettre. Et puis j’ai décidé d’agir. Le plus dur fut de maintenir le cap. Mais j’ai employé des techniques d’auto-motivations très efficaces :
Visualiser son objectif et rester concentré dessus :
Mon premier footing fut une torture. J’ai égaré mes poumons plusieurs fois en chemin, et je demandais à appeler les pompiers au bout de 15 minutes. Lors de ma deuxième sortie, je me suis visualisée avec des cuisses fines et fermes et des fesses bombées moulées dans un treggin (sorte de leggin en cuir qui ne pardonne pas). Cette image m’a servi de levier de motivation pour ne pas abandonner. J’imaginais mon fiancé admiratif devant ma détermination et mes nouvelles formes de rêves. Je m’imaginais portant cette jolie jupe qui m’avait fait envie et qui me faisait pour le moment ressembler à un phacochère. Et quand je me sentais lasse, cette image réapparaissait automatiquement dans mon esprit. Alors j’enfilais mes baskets.
Ne pas se stigmatiser au moindre écart :
Un effort continu sans aucune faille est impossible. La preuve : Selon une étude il faut en moyenne 4 tentatives avant de réussir à arrêter de fumer. Un écart ne doit pas vous déstabiliser au point d’abandonner votre objectif. S’insulter dans toutes les langues parce qu’on a terminé le paquet de M&M’s ne fait pas avancer le schmilblick. La seule chose que vous puissiez faire est de vous promettre que c’est votre ultime écart de la semaine/ quinzaine/ du mois. Et si vraiment cela vous semble compliqué, rien ne vous empêche d’intégrer un Joker dans votre programme (pour ma part je m’autorisais un repas « laissez-moi-tranquille » par semaine). Notez que ce conseil n’est pas pertinent en cas de détox amoureuse. Retourner dans le lit de votre ex une fois par semaine n’est pas une bonne idée…
Reconnaitre les moments ou l’ont reprends de mauvaises habitudes.
Il faut savoir identifier le processus de l’auto-sabotage pour le contrer. Ce moment où vous n’agissez pas pour votre bien. Le plus compliqué dans l’auto-sabotage, c’est que ses actions sont souvent répétitives. Donc difficiles à reconnaitre comme de mauvaises habitudes. Prenez de la hauteur et ayez conscience de vos actes et de leurs conséquences. Vous surfez sur vente-privée.com alors que vous devriez préparer vous occuper d’une tache pour laquelle vous êtes attendu au tournant ? Stoppez-tout. Imaginez-vous tout penaud face à votre patron. Vous louchez sur votre téléphone avec l’envie folle de rappeler votre ex (toujours lui)? Imaginez le fuir comme un voleur au lendemain de ce que vous pensiez être « une réconciliation ».Imprégnez-vous de ce vide qui vous étreindra. Vous savez pertinemment que dans ces deux cas, vous vous sentirez idiot. Puis décidez que vous ne méritez pas de vous faire subir une chose pareille, de vous épargner ce moment difficile. Ressentez la fierté de faire quelque chose de bon pour vous. Faites-vous une play-list de toutes ces chansons ou des filles à paillettes expliquent à leur petits amis que « c’est fini Han-han ! » et appréciez ce premier pas vers le bonheur.
Se féliciter des premiers résultats obtenus.
Certains objectifs sont de longue haleine et il est difficile de conserver des efforts sur la durée. Le meilleur moyen de ne pas se décourager (et donc d’éviter à sa confiance en soi un coup supplémentaire) est de fêter les petites victoires qui jalonnent votre route. Pour ma part, ce fut résister à un menu Best-Of après une grosse contrariété. Je ne pense pas être la seule à manger par tristesse ou par colère (L’image de la fille qui se bourre de glace-post-rupture n’est pas un mythe). Et bien chaque preuve de volonté me rendait fière de moi. Je prenais mon assiette d’haricots verts en photo pour la renvoyer par MMS à mes proches (qui a dit « pathétique ? »). Et le moindre progrès me galvanisait. Lorsque je suis passée de30 à 45 minutes de course, je l’ai chanté à tue-tête à travers la maison. Je pense avoir été insupportable auprès des miens durant cette période. Eh bien ça n’a aucune importance. J’ai privilégié mon état d’esprit à l’éventuellement agacement de mon entourage (« Lula, ça fait le 10ème statut facebook ou tu racontes ta dernière virée chez Décathlon. Je crois qu’on a compris… »). Sur le moment ça m’était nécessaire. Et ceux qui m’aimaient devaient comprendre.
L’apogée de la gloire fut quand, au hasard d’une matinée de shopping, je suis rentrée dans mon premier 38. J’ai fait la danse de la victoire dans ma petite cabine d’essayage et je me suis offert ce ravissant slim noir pour récompense. Aujourd’hui, je cours 5 heures par semaines et complète mon entrainement avec deux heures de Zumba. Ce défi m’a permis d’assimiler que j’étais capable de réussir ce que j’entreprenais. Et quand je me demande si je suis capable d’accomplir quelque chose, je me dis : « Eh ! Tu es la fille qui se lève à 6 heures du matin pour aller courir, si tu parviens à faire ça, le reste doit te sembler facile, non ? ». Car au final, la confiance en soi, c’est avoir confiance en ses capacités.
Et n’oubliez jamais que vous êtes votre meilleur ami. Et un ami, un vrai, vous rend de fiers services…