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La soupe aux choux c’est le titre d’un film culte avec Louis de Funès et Jacques Villeret… mais en phase de régime, la soupe aux choux est surtout une méthode de régime vantée comme miraculeuse.
D’un point de vue nutritionnel, le régime « soupe aux choux » est plutôt une méthode farfelue constituée d’une diète hydrique et d’une purge.
Voici pourquoi il faut se méfier de la méthode « soupe aux choux » :
Commençons par décrire ce régime soupe aux choux :
Jour 1 : soupe aux choux + fruits (sauf banane, melon et pastèque)
Jour 2 : soupe aux choux + légumes
Jour 3 : soupe aux choux + légumes + fruits
Jour 4 : soupe aux choux + 3 bananes + lait écrémé
Jour 5 : soupe aux choux + 150g de bœuf + 3 à 5 tomates
Jour 6 : soupe aux choux + 150g de veau ou bœuf + légumes
Jour 7 : soupe aux choux + riz complet + jus non sucré ( ??) + légumes
Jour 8 et + : ?????
Vous l’aurez compris : la soupe aux choux fait perdre du poids, certes, mais elle fait surtout perdre du muscle, surtout du fait de l’absence de féculents pendant 6 jours, et de l’eau, du fait des propriétés diurétiques et laxatives des fruits et légumes consommés.
C’est donc un régime totalement déséquilibré, qui vous laisse dans la nature au bout d’une semaine…. Le plus drôle est que ce régime se vante d’être « sans privation » puisqu’il vous incite à quitter la table rassasié….
Le régime la soupe aux choux est donc un bon moyen de vous dégoûter du chou pendant un bon moment, et de jouer au yoyo avec votre poids.
Enfin, ne dit-on pas : mieux vaut en rire qu’en pleurer ?
Afin de déguster de temps en temps une délicieuse soupe aux choux, rendez vous sur le forum cuisine !
Voici bientôt l’hiver… et avec cette saison froide… très froide, arrive le besoin de manger CHAUD !
Les potages sont donc un excellent moyen de se réchauffer et de manger des légumes !
Rappeler vous votre enfance, les potages de votre mère, voire de votre grand-mère, la difficulté de manger des potages avec morceaux, que finalement on apprend à apprécier, et qui varie la gamme des potages de légumes.
L’intérêt principal des potages de légumes est justement de faire consommer des légumes, même aux plus réfractaires (comme les enfants… ou parfois les maris !).
Plus les potages de légumes contiennent des morceaux, plus ils sont riches en fibres.
Les potages restent une bonne source de vitamines et de minéraux.
Enfin les potages permettent de commencer le repas sainement, en apportant la satiété suffisante pour continuer le repas sans envie de dévorer et donc de manger en trop grande quantité.
Il est bien sûr préférable de réaliser ses potages « maison », mais si vous n’avez pas beaucoup de temps, vous pouvez utiliser des légumes surgelés afin d’éviter la phase de lavage et découpage des légumes, ou plus pratiques encore : les potages de légumes surgelés.
Toutefois, attention aux potages du commerce en sachets ou en briques. Ces potages industriels peuvent contenir beaucoup de lipides, et contiennent beaucoup de sel.
Vous pouvez quand même utiliser ces potages prêts à l’emploi ponctuellement, en vérifiant que la teneur en lipides ne dépasse pas les 5g par assiette.
Et bien sûr, vous consommerez ces potages tels quels, sans ajout de crème fraîche, croûtons ou gruyère râpé.
L’intolérance au gluten, autrement dit la maladie cœliaque est assez répandu en France.
En effet, on y trouve une incidence d’1 cas d’intolérance au gluten pour 4000 habitants.
L’intolérance au gluten est encore plus fréquente dans les pays du Maghreb.
Le gluten est une protéine présente dans quatre céréales : le blé, l'orge, le seigle et l'avoine.
L’intolérance au gluten se produit chez les personnes dont le système immunitaire est organisé de façon à réagir plus fortement que d’autres à la présence de gluten dans l’intestin, c’est donc une prédisposition génétique.
L'ingestion d'aliments renfermant du gluten endommage donc les villosités de l'intestin grêle, c'est-à-dire les replis de la paroi intestinale qui permettent l'absorption des aliments.
Le gluten ingéré provoque alors une inflammation de cette surface et rend impossible l'absorption normale des aliments.
La personne intolérante au gluten est donc à risque plus ou moins important de dénutrition.
Selon les personnes atteintes de l’intolérance au gluten, les symptômes ne sont pas forcément décelables.
En effet, si l’ont découvre rapidement l’intolérance au gluten chez les nourrissons à l’alimentation récemment diversifiée, certaines personnes ont un diagnostic très tardif à l’âge adulte.
Les symptômes principaux de l’intolérance au gluten sont des maux de ventre, à type de ballonnements, et dans les cas les plus avancés, des diarrhées ayant pour conséquence à moyen et long termes une dénutrition.
Pour plus d’information sur l’introduction du gluten dans l’alimentation du nourrisson, venez lire mon article datant du mois d’octobre.
Ce régime est né dans les années 80 à la clinique Mayo, aux états unis.
Le régime Mayo apporte environ 680 kcal/jour la première semaine, 710 kcal/jour pour la deuxième semaine, ce qui est largement en dessous du métabolisme de base (1200 kcal/jour minimum).
Comme tous les régimes hypocaloriques sévères, le fait de ne pas satisfaire les besoins du métabolisme de base le pousse à diminuer, et ainsi à puiser dans les réserves de graisses mais aussi dans les muscles : la masse musculaire fond, ce qui explique en partie la grande perte de poids.
Le régime Mayo supprime beaucoup d’aliments et surtout de groupe d’aliments :
matières grasses, féculents, produits laitiers, et bien sûr les produits sucrés.
On peut dire que les fruits sont eux aussi bannis, puisque seul le pamplemousse est conseillé.
Toutes ces interdictions impliquent des carences : en acides gras essentiels, en énergie, en calcium, et plus largement en minéraux et vitamines.
Le régime Mayo autorise donc seulement une biscotte par jour, les légumes (et encore il y a une liste… restreinte), les viandes, et privilégie les œufs à raison de 4 à 6 par jour !
La deuxième semaine du régime Mayo annonce un seul changement : une biscotte est autorisée au petit déjeuner…
Comme vous l’avez compris, le régime Mayo est très restrictif et très monotone, ce pour quoi ses créateurs ne le conseillent pas plus de 15 jours.
L‘inconvénient majeur de ce régime Mayo, est que rien n’est prévu pour l’après régime, et qu’il n’éduque pas nutritionnellement. Ainsi l’alimentation suivie après ce régime Mayo sera l’alimentation d’ « avant », soit une alimentationhyper-énergétique puisque c’est elle qui aura fait prendre du poids.
Venez découvrir la répartition du régime Mayo sur le forum.
La St Nicolas est une fête très répandue dans le nord et l’est… et pratiquement inexistante dans l’ouest et le sud.
Moi-même, normande d’origine, je n’ai connu la tradition de St Nicolas qu’en travaillant dans les Vosges.
St Nicolas est le patron des écoliers en Lorraine, mais il est connu aussi dans d’autres pays comme la Belgique, aux Pays Bas, en Allemagne, et dans d’autres pays de l’Europede l’est.
Aux alentours du 6 décembre, St Nicolas fait le tour des villes Lorraine, avec son char et le père fouettard !
St Nicolas distribue alors des friandises, selon la légende aux enfants ayant été obéissant au cours de l’année, et le père fouettard donne des coups de triques aux enfants désobéissants.
Vous imaginez bien que de nos jours, tous les enfants obéissent…
Le goûter de St Nicolas comporte un pain au lait en forme de bonhomme, qu’on appelle mannala en alsace (à Mulhouse, et männele à Strasbourg), koualé dans les Vosges, ou encore jeanbonhomme en Franche Comté.
Ces mannalas sont donnés aux enfants en mémoire de la légende des trois enfants ressuscités par St Nicolas.
Avec les mannalas, les enfants reçoivent une mandarine et un chocolat chaud, ce qui au passage, constitue un goûter parfaitement équilibré ;)
Alors racontez nous vos souvenirs d’enfance du goûter de St Nicolas !
En cette période de fêtes de noël, on voit surgir des marchés de noël, plus ou moins grands selon les villes, et avec eux, le vin chaud.
Le vin chaud est tout particulièrement apprécié du fait des températures souvent négatives à cette période de l’année.
Le vin chaud est surtout consommé en Alsace et dans l’est de l’Europe : Allemagne, Autriche, Suisse, Belgique, Pays Bas….
Mais le vin chaud est né en Suède, on aurait découvert une cruche contenant du vin chaud, le « glögg », en 1420 !
Ce premier vin chaud était constitué de vin du Rhin, de sucre, de cannelle et d’autres épices comme la cardamome, les clous de girofle et le gingembre. Ce sont ces mêmes épices que l’ont retrouve dans les fameux biscuits suédois.
La tradition du vin chaud au moment de noël existe depuis 1890 en suède.
De nos jours, le vin chaud peut être fait à partir de vin rouge le plus souvent, mais le vin peut être blanc, d’agrumes, souvent un jus de citron, parfois celui d’une orange en plus, et d’épices.
Les épices les plus souvent utilisées pour le vin chaud sont toujours la cannelle, les clous de girofle, et parfois la muscade, l’anis, du gingembre, de la cardamome…
Enfin, le dernier ingrédient pour réussir un vin chaud est le sucre, plutôt choisi roux, ou du miel.
Le vin chaud doit être chauffé à 80°C maximum, or, l’alcool s’évapore à 78,5°C.
Ainsi, le vin chaud a rarement atteint la température d’évaporation de l’alcool, et il reste riche en alcool. De plus, le vin chaud est riche en sucre.
Le régime Scarsdale a été mis au point dans les années 1970 par le docteur Tarnower.
Le régime Scarsdale est un régime « Low Carb » à classer dans les régimes stricts, voire très strict.
En effet, le régime Scarsdale apporte 1000 kcal par jour, alors que le métabolisme de base moyen pour une femme est de 1200 kcal par jour. Ce régime Scarsdale oblige donc l’organisme à diminuer son métabolisme de base, ce qui aura pour conséquence de lui permettre de faire des réserves de graisses et de prendre du poids.
Le principe du régime Scarsdale se fait sur deux phases : la phase Two On les 14 premiers jours, et la phase Two Off les 14 jours suivants.
La première phase du régime Scarsdale est très précise, puisque les menus sont imposés, et il n’est pas possible de changer un aliment par un autre, même s’il est du même groupe d’aliment.
Lors de ces 14 premiers jours, certains groupes d’aliments sont interdits,
-les produits sucrés
-les matières grasses
d’autres sont présents en trop petite quantité,
-les produits laitiers : seulement 2 dans la semaine
-les produits céréaliers : 1 à 2 tranches de pain par jour seulement, pas de féculents.
Cela implique des carences en nutriments (lipides, glucides), donc en calories, d’où la diminution du métabolisme de base, mais aussi en vitamines (du groupe B) et minéraux (calcium…).
La deuxième phase du régime Scarsdale autorise les laitages maigres, et de ne pas se préoccuper de l’ordre des aliments lors du repas… mais interdit toujours les matières grasses, les produits sucrés, les féculents (toujours 2 tranches de pain maximum).
Le régime Scarsdale semble donc être un régime difficile à suivre, puisqu’il faut… à vie… alterner les phases Two On et Two off (sous peine de connaitre le phénomène yoyo).
Le régime Scarsdale est surtout un « vieux » régime, éloigné des nouvelles références diététiques, qui ont vu le jour grâce à des études mettant en évidence les multiples carences qu’apportent les régimes trop restrictifs.
Nous sommes face à un constat assez alarmiste : le nombre de personne en surpoids et en conflit avec leur alimentation ne cesse d'augmenter. La solution souvent proposée à ces personnes est un « régime restrictif » ; or nous savons aujourd'hui que dans 95% des cas, les régimes restrictifs aboutissent à un échec; pire, ils aggravent souvent la situation pondérale du patient.
Afin d'apporter une alternative à cette pratique, le collectif « bien dans sa tête, bien dans son assiette » propose sur Lyon des ateliers de groupe proposant une démarche plus globale.
Les objectifs des ateliers de groupe sont les suivants :
- travailler sa motivation
- apprendre à se mettre en valeur
-apprendre à écouter ses sensations alimentaires (faim, rassasiement...)
-apprendre à reconnaître les situations problématiques
-se réconcilier avec la nourriture et sortir du cercle vicieux des régimes restrictifs
L’équipe des ateliers de groupe « bien dans sa tête, bien dans son assiette » est composée de trois professionnels :
Florian SAFFER, Diététicien -Comportementaliste.
Céline MOREL, Diététicienne - Nutritionniste
Patrick POULY, Formateur en Image de soi, Communication et Affirmation de soi
4 journées d'ateliers de groupe « bien dans sa tête, bien dans son assiette » sont proposées sur Lyon. Il est possible de suivre l'ensemble des séances ou choisir ses ateliers à la carte.
Vous trouverez davantage d'informations sur le site « bien dans sa tête, bien dans son assiette »: www.halte-aux-regimes.org
Connaissant bien les organisateurs, foncez ! L’équipe « bien dans sa tête, bien dans son assiette » est une équipe sérieuse qui est là pour vous aider.
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