Cette rose « Ma Normandie » je la dédie à mon amie normande, notre adorable petit bélier de Cabourg parce que ce rosier est très résistant aux maladies et aussi parce qu’il symbolise à merveille la générosité.

            C’est un hybride de Thé qui du haut de ses 70 cm de hauteur a des tiges puissantes, un feuillage sombre qui contraste harmonieusement avec ses fleurs charnues d’un rose intense. Les roses ont un diamètre hors du commun, soit 15 cm de diamètre, elles exhalent un parfum puissant aux notes de roses et de fruits rouges !

            Le rosier « Ma Normandie »  est signé du rosiériste Delbard. Pour rendre hommage à la Normandie il a été baptisé à Veules-les-Roses, un petit village de 561 habitants célèbre pour ses roses, ses plages, ses magnifiques demeures et son microclimat.           

           Veules-les-Roses est un des plus beaux villages de Normandie qui s’est construit autour du plus petit fleuve de France (1194 mètres de long). La Veules  y prend sa source,  se faufile dans les rues du village pour aller se jeter dans la mer de la Manche.

            Veules-les-Roses  a été sélectionné parmi 22 villages au concours des plus beaux villages de France lancé par France 2, où il a été classé 6ème.

1. Eguisheim en Alsace
2. Locronan en Bretagne
3. Sainte-Suzanne dans les Pays de la Loire
4. Pérouges en Rhône-Alpes
5. Conques dans la région Midi-Pyrénées
6. Veules les Roses en Haute-Normandie
7. Talmont sur Gironde en Poitou-Charentes
8. Flavigny sur Ozerain en Bourgogne
9. Turenne dans le Limousin
10. Moustier Sainte-Marie en Provence Alpes Côte d’Azur

                  Mon petit Bélier de Cabourg aux cornes bien aiguisées, ma Normande, ma rose, c’est le moment :  sort de tes tiges puissantes tes épines et répand en signe de victoire le parfum puissant de tes roses totem.

Tes amies du site, virtuelles mais vraies, qui t’apprécient, t’admirent et t’aiment beaucoup.

         (la rose du jour est Chimène, Internet)

         Mon octobre rose est cette belle chanson de 1947, écrite par Edith, c'est Louiguy qui a signé la mélodie …

         J’ai pris le train en marche alors chaque jour mon profil vous offrira une fleur toute rose, parce que les sigles même peints en rose  rappellent les vilaines maladies qui font peur parce que personne n'est à l'abri …

        J'adore quand vous venez en chanson jusqu'à moi, tout comme moi j'aime vos blogs enthousiastes, tout comme celui de Pierrette, la Belle Parisienne passionnée, d'Ollive le blog de la bonne humeur, d' Eve et ses voyages, de Malone et ses aquarelles qui font rêver, de Titi et Franca avec toujours de bonnes astuces pour le jardin, leurs recettes de cuisine, ou encore la fée Nila et ses contes pour rêver, ma Belle Andalouse et sa pêche quand elle va danser, Olé. C'est aussi une auteure célèbre, Olé ! et puis notre petit poète Romarin et ses bisous à la vanille-fraise, et j'en passe  ...

Pour toutes mes amies : La Vie en Rose,

parce que j'aime la fredonner ...

 Des yeux qui font baisser les miens,
Un rire qui se perd sur sa bouche,
Voila le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.

Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.

Il est entre dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.

C'est lui pour moi. Moi pour lui
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a jure pour la vie.

Et dès que je l'apercois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat

Des nuits d'amour a ne plus en finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis des chagrins, des phrases
Heureux, heureux à en mourir.

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.

Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.

Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.

C'est toi pour moi. Moi pour toi
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a jure pour la vie.

Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat

Des yeux qui font baisser les miens,
Un rire qui se perd sur sa bouche,
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.

Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.

Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.

C'est lui pour moi. Moi pour lui
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a juré pour la vie.

Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat

Des nuits d'amour à ne plus en finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis des chagrins, des phrases
Heureux, heureux à en mourir.

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.

Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.

Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.

C'est toi pour moi. Moi pour toi
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a juré pour la vie.

Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat

          Le 10 octobre 2013 marque le cinquantenaire de disparition d'Édith Piaf, laissant un vide éternel dans la chanson française.

          Celle que l'on surnommait "la Môme" a laissé derrière elle des centaines de titres inoubliables, de "La Foule" à "Padam, Padam", en passant par "L'Hymne à l'amour" ou "Mon manège à moi". 

          Grande amoureuse connue pour ses aventures avec Marcel Cerdan, Yves Montand, Toto Gérardin ou Georges Moustaki, elle a écrit des chansons et lettres passionnées que les modes ne vieilliront jamais.

         (photo Internet)

           En 1968, Monique arrive au Tchad pour travailler en tant qu'animatrice de Jeunesse dans le cadre des Églises évangélique. Un jour, elle se voit confier deux nouveau-nés, des jumeaux, dont la mère était morte en les mettant au monde. La tradition animiste prétend que l'esprit mauvais qui a fait mourir une mère à l'accouchement habite l'enfant qui est donc condamné à disparaître, sinon la cohésion du groupe familial ou du village est menacée... Ce premier contact avec des rites aussi cruels la détermine à sauver ces enfants. Rapidement d'autres bébés lui sont amenés, parfois de loin. Elle s'organise, dans le plus grand dénuement.

         Un jour, sur la route de Koumra passe Jean-Pierre qui « fait l'Afrique » en moto. Il restera à Koumra pour donner un coup de main à Monique qu'il épousera quelques mois plus tard. La petite cellule se structure, grandit et devient un orphelinat appelé BETSALEEL. Au début quelques amis leur envoient des dons, colis et argent. Et puis, un système de parrainage est mis en place : une famille ou un groupe s'engage pour un enfant en particulier, le prend en charge, le suit dans sa croissance et reçoit des nouvelles, chaque année une nouvelle photo... bref établit avec lui des liens affectueux même s'ils sont lointains Les années passent... En 1983, une maison d'accueil (Eben-Ezer) est construite à Bessada (à 20km de Koumra). C'est dans ce village qu'un collège fonctionne dans de bonnes conditions et que nos collégiens poursuivent leur scolarité.

       Jean-Pierre et Monique décident de faire plus que de nourrir, scolariser et éduquer leurs enfants : une ferme est créée à Monkara à 12km de Koumra. Ce centre de formation agricole permet, d'une part d'approvisionner l'orphelinat en légumes et d'autre part de former des jeunes à l'agriculture, l'élevage

       Ils montent des ateliers d'apprentissage. Ils ont accueilli 146 enfants. Ils sont aidés par du personnel tchadien qu'ils salarient et par des jeunes volontaires venus de France et de Suisse pour une période plus ou moins longue, toute l'équipe expatriée travail au pair.

       En 1988, ils créent une nouvelle structure, un P.M.I., pour secourir les orphelins en les maintenant dans leur famille, éduquer les mères qui rencontrent beaucoup de problèmes au moment du sevrage de leur enfant, et récupérer les enfants dénutris. Le but est d'améliorer l'état nutritionnel et la santé des enfants qui sont les « bras de demain ».

       En 1988, ils créent une nouvelle structure, un P.M.I., pour secourir les orphelins en les maintenant dans leur famille, éduquer les mères qui rencontrent beaucoup de problèmes au moment du sevrage de leur enfant, et récupérer les enfants dénutris. Le but est d'améliorer l'état nutritionnel et la santé des enfants qui sont les "bras de demain".

           En 1991, Monique et Jean-Pierre montent à N'Djaména, à la demande du Ministre des affaires sociales. Pour cette capitale qui comptait à l'époque 800.000 habitants, il n'existait aucune structure d'accueil pour les enfants orphelins et abandonnés. C'est ainsi qu'ils ont mis en route un deuxième orphelinat appelé BÉTHANIE. Ce centre situé à 10km de la ville, abrite 65 enfants. Ici, les enfants y sont accueillis jusqu'à 6 ou 7 ans après quoi ils sont réinsérés dans leur famille tout en étant suivis sur le plan médical et scolaire. Comme à Koumra, un Centre de Protection maternelle et infantile (P.M.I.) a également été ouvert à la population environnante. Ce centre vise les enfants de 0 à 3 ans en général, particulièrement les orphelins, les malnutris, les laissés pour compte...

       C'est dans la partie tropicale sèche du sud, précisément dans la ville de Koumra, une petite ville de 20.000 habitants que se trouve la « Maison d'enfants BETSALEEL ».

       La deuxième maison « BETHANIE » est implantée à N'Djaména, capitale de la République du Tchad (ville de près d’un million d’habitants à l'heure actuelle.

       Je ne connais pas le site de Betsaleel à Koumra mais je connais bien celui de Béthanie qui est dans un faubourg de N’Djaména pour y avoir été maintes fois avec mes amies apporter des vivres, des vêtements, des jouets et médicaments.

      Que c’est émouvant de prendre un enfant dans ses bras, ils sont si beaux et souriants ...

         Créé en 2005, SOS village enfants est un beau projet, c’est la concrétisation de l’idée d’un autrichien   qui s’est engagé à aider les enfants démunis et des orphelins au lendemain de la seconde guerre mondiale.

          Le village compte 12 maisons coquettes qui accueillent chacune 10 enfants de 18 mois à 13 ans. Chaque maison est gérée par une veuve mère SOS, la tante  que « ses » enfants appelleront tantine, elle leur apportera la sécurité et l’amour d’une famille. Filles et garçons grandissent ensemble comme frères et sœurs.

         Le village compte un jardin d’enfants de 3 sections, une école primaire et un centre médical.

         L'objectif est de redonner à ces frères et sœurs, séparés de leurs parents, le bonheur de grandir ensemble dans la chaleur et la sécurité d'une vie familiale.

        Pour les avoir visités plusieurs fois j’ai pu constater combien ils étaient bien soignés et heureux comme tous les enfants doivent l’être.

          Au Tchad des centaines de milliers d'élèves viennent depuis la semaine dernière de faire leur rentrée des classes.

          Si les écoles dans les grandes villes sont de qualité il n’en est pas de même en brousse. L’éducation scolaire a beaucoup souffert pendant les années de troubles politico-militaires, seulement 36 % des enfants sont scolarisés.

        Pour lutter contre l’analphabétisme les villageois conscients de ce grave manquement qui risque de compromettre l'avenir de leurs enfants ont décidé de prendre en charge par eux-mêmes l’éducation scolaire dans les villages en créant des écoles de brousse.

        Ils donnent beaucoup de leur personne en construisant des hangars pour accueillir des salles de classe qui seront construits selon l’état de leurs finances en paille ou en dur.

        Les villageois désigneront  parmi eux les plus instruits pour enseigner.

        On les nommera maîtres communautaires. Sans formation pédagogique et souvent n’ayant pas été plus loin que le primaire, certains même n’ont pas pu finir le primaire car appelés à travailler aux champs dès leur plus jeune âge.

        Ces personnes dévoués à la cause sont admirables car être " maître communautaire " est une  situation peu gratifiante car ils ne bénéficient pas d’une grande reconnaissance et sont très peu payés.

     Après le restaurant la balade digestive de dimanche dernier nous a amenés au bord du fleuve Chari. A cette époque de l'année la saison des pluies est sur le point de s’achever et la nature est encore verdoyante. Le fleuve est encore trop haut pour que l’on puisse voir les hippopotames, néanmoins nous avons vu furtivement un varan qui traversait le fleuve à la nage. Il faisait chaud et les enfants au torse d’ébène se baignaient bruyamment et heureux dans l'eau du fleuve.

        Nous nous sommes arrêtés devant ce neem torturé par les pluies diluviennes et le vent pour qu’Anne puisse faire des photos.

        Au Tchad tout comme dans toute l’Afrique sahélienne on retrouve beaucoup cet arbre originaire de l'Inde, né il y a des millions d'années. Il est communément appelé «Lilas des Indes » ou « arbre miracle ».

         Le Neem est utilisé dans la pharmacopée traditionnelle pour soigner certaines maladies. De plus, ces trente dernières années, des recherches sont entreprises pour fabriquer des médicaments à base de Neem. C'est le cas, par exemple, des antipaludéens. Le Neem contribuerait aussi à réguler la séropositivité des personnes vivant avec le Sida, tout comme le taux de sucre chez les diabétiques. On utilise également le Neem pour soigner les animaux malades.

        « L'arbre miracle » qu'on retrouve au Kenya, au Brésil, au Mexique et en Australie, a été introduit par un chercheur agronome du nom de Djibril Sène. C'est au cours de son voyage en Inde dans les années 50 qu'il a ramené les graines qui ont donné naissance à ces millions de Neem.

          Après le Mali, le Rwanda, et la République centrafricaine, le Tchad se met à la technique de la Mère Kangourou dans le but de réduire la mortalité néonatale à travers une technologie simple et moins coûteuse sachant qu’une couveuse coûte environ 26 000 euros, ce qui est exorbitant et inaccessible pour les pays en voie de développement.

        L'Hôpital de la Mère et de l'Enfant à N’Djaména est le seul hôpital au Tchad qui dispose d'un service de néonatologie. Ce service de réanimation des nouveaux nés dispose de cinq couveuses ce qui est dérisoire pour le Tchad qui est un pays 5 fois plus grand que la France. 

        Les bébés reçus dans cette unité sont les prématurés dont le pronostic vital est engagé. Ils souffrent pour la plupart de détresse respiratoire, de souffrance cérébrale, d'infection néonatale ou de traumatisme obstétricale.

        Mais qu’est-ce que c’est la méthode kangourou ?

        La méthode kangourou consiste à placer le prématuré peau contre peau entre les seins de sa mère, uniquement vêtu d'une couche, de chaussettes, et d'un bonnet, 24 heures sur 24. Il est maintenu à l’aide d’un pagne enroulé autour de lui et de sa mère. Cette situation dans une position semi-assise durera jusqu’à la date de naissance prévue à l’origine.

        Les Soins Maternels Kangourou (SMK) permettent de diminuer de 51% la mortalité des bébés dont le poids de naissance est inférieur à 2000 g et la diminution des infections sévères.

       Les enfants peuvent entendre le battement du cœur de leur mère  créant ainsi un lien très fort entre la mère et l'enfant.

       Comparés aux enfants des couveuses, les bébés kangourous prennent du poids plus vite, font des progrès plus vite et restent moins longtemps à l'hôpital.

       Comme quoi les moyens les plus simples peuvent s’avérer plus efficaces et ce qui n’est pas négligeable à moindre coût. Par contre la position semi-assise doit être inconfortable à la longue ! Malgré tout les mamans préfèrent la méthode kangourou à la couveuse.

       Je ne connaissais pas l’existence de cette méthode avant que ma fille Anne m’en ait parlé. J’espère que son stage lui réservera d’autres surprises aussi mignonnes, mais là c’est moins certain. Pour le moment il y a beaucoup de cas de palud et de choléra ce qui est moins drôle. Bon au moins elle aura de quoi alimenter son rapport de stage !

          Merci ma Belle Franca pour ton blog si gentil. Je te mets comme promis une photo de la passiflore de ma fille, seulement je suis déçue car j'aurai dû prendre dans l'intégralité son mur végétal.

          Cette belle envahissante a fait presque le tour de la maison de ma benjamine, je lui avais offert il y a deux ans.

          Ma grande soeur qui habite le sud de la Bretagne en a une depuis des années et qui produit des fruits. J'espère que malgré que nous sommes en Bretagne nord ma fille pourra avoir des fruits.

          Affaire à suivre ! Cela ne m'empêchera pas d'en planter une à Noël, car c'est à ce moment-là qu'on trouve les plus belles.

       (Photo prise sur Internet, roses-by-claire bouquet de jolies grimpantes)

            Aujourd’hui 6 octobre  c’est le premier dimanche d'octobre et à Nice la fête bat son plein pour  célébrer les fleurs et les végétaux.

        On peut dire  en quelque sorte que c’est aussi notre fête à nous toutes, les amoureuses des fleurs. Alors bonne fête à toutes mes amies.

         Mais qui était Sainte Fleur ?

         Autrefois, pour se protéger de la foudre, on récitait la comptine suivante :

Sainte Barbe et sainte Fleur
implorez Notre-Seigneur
partout où cette prière se dira
jamais tonnerre ne tombera

         On peut donc invoquer sainte Barbe (ou Barbara) pour se protéger de l'orage ou faire tomber la foudre où on désire qu'elle tombe. Quant à sainte Fleur de Maurs, rien n'a de rapport avec la foudre sinon le thème de l'amour de Dieu qui la brûle intérieurement.

         Sainte Fleur  naquit vers 1309 à Maurs, dans le Cantal, non loin d'Aurillac. Ses parents faisaient partie de la noblesse, ils eurent dix enfants : trois fils et sept filles, dont quatre filles qui devinrent religieuses au monastère de l'Hôpital-Beaulieu dans le Lot.

          Dès sa plus tendre enfance Fleur préférait aller prier avec sa mère plutôt que de participer aux jeux des enfants de son âge. A l'école, elle brillait par sa vivacité d'esprit et par son avidité d'apprendre.

         Vers l'âge de 14 ans, son père songea à la marier mais elle voulait devenir religieuse. Après avoir vaincu les refus de son père, elle entra au monastère de l'Hôpital-Beaulieu afin d'y devenir Hospitalière de Saint Jean.

         Fleur restait silencieuse et passait des nuits entières dans la prière et les larmes. Un jour, Jésus lui apparu. Cela dura trois mois pendant lesquels Flore croyait porter le Christ dans son ventre. Mais la croix qu'il portait lui déchirait les entrailles. Elle se mit à entrer souvent en extases mais elle essayait de les garder secrètes.

         Un jour de Pentecôte, son corps fut élevé au-dessus de terre pendant qu'elle chantait le "Veni creator". Elle demeura longtemps suspendue en l'air.

         Un jour, un jongleur vint lui rendre visite et lui dit :"Si Jésus-Christ avait eu deux mères, vous auriez été certainement l'une d'elles" Cela ne lui empêchait pas de garder une grande humilité. Sa réputation de sainteté s'était répandue. Elle fit accourir bien des malheureux qui venaient de loin afin d'être secourus. Elle se mit alors à faire des miracles et à prédire l'avenir.

         Brûlée autant par les austérités que par l'amour divin, elle s'éteignit doucement le 5 octobre 1347. De tout le corps de Fleur s'exhalait un parfum suave de lis et de roses. 0n procéda à "l'exaltation" de son corps. le 11 juin 1360. A l'ouverture de son tombeau, une odeur des plus suaves se répandit sous forme d'une rosée embaumée. Grâce à ce parfum, bon nombre de malades présents retrouvèrent la santé.

         Elle fut canonisée par la volonté populaire. Elle est la patronne de celles qui portent un nom de fleur.

"Quand arrive la sainte Fleur, pour aller au verger, ce n'est plus l'heure."

         Et Flora ?

         Dans la mythologie romaine, Flora est la déesse de la végétation et la femme du dieu du vent d'ouest Zéphyr. En France, le prénom Flora est en vogue depuis longtemps.

        C’est aussi  une chrétienne du IXe siècle qui fut décapitée pour avoir refusé de devenir musulmane. Elle est honorée le 24 novembre. Les Flora sont aussi fêtées en France le 5 octobre en mémoire de sainte Fleur qui consacra sa vie au soin des malades durant le XIVe siècle.

          Voilà !