(Photo prise sur Internet, roses-by-claire bouquet de jolies grimpantes)

            Aujourd’hui 6 octobre  c’est le premier dimanche d'octobre et à Nice la fête bat son plein pour  célébrer les fleurs et les végétaux.

        On peut dire  en quelque sorte que c’est aussi notre fête à nous toutes, les amoureuses des fleurs. Alors bonne fête à toutes mes amies.

         Mais qui était Sainte Fleur ?

         Autrefois, pour se protéger de la foudre, on récitait la comptine suivante :

Sainte Barbe et sainte Fleur
implorez Notre-Seigneur
partout où cette prière se dira
jamais tonnerre ne tombera

         On peut donc invoquer sainte Barbe (ou Barbara) pour se protéger de l'orage ou faire tomber la foudre où on désire qu'elle tombe. Quant à sainte Fleur de Maurs, rien n'a de rapport avec la foudre sinon le thème de l'amour de Dieu qui la brûle intérieurement.

         Sainte Fleur  naquit vers 1309 à Maurs, dans le Cantal, non loin d'Aurillac. Ses parents faisaient partie de la noblesse, ils eurent dix enfants : trois fils et sept filles, dont quatre filles qui devinrent religieuses au monastère de l'Hôpital-Beaulieu dans le Lot.

          Dès sa plus tendre enfance Fleur préférait aller prier avec sa mère plutôt que de participer aux jeux des enfants de son âge. A l'école, elle brillait par sa vivacité d'esprit et par son avidité d'apprendre.

         Vers l'âge de 14 ans, son père songea à la marier mais elle voulait devenir religieuse. Après avoir vaincu les refus de son père, elle entra au monastère de l'Hôpital-Beaulieu afin d'y devenir Hospitalière de Saint Jean.

         Fleur restait silencieuse et passait des nuits entières dans la prière et les larmes. Un jour, Jésus lui apparu. Cela dura trois mois pendant lesquels Flore croyait porter le Christ dans son ventre. Mais la croix qu'il portait lui déchirait les entrailles. Elle se mit à entrer souvent en extases mais elle essayait de les garder secrètes.

         Un jour de Pentecôte, son corps fut élevé au-dessus de terre pendant qu'elle chantait le "Veni creator". Elle demeura longtemps suspendue en l'air.

         Un jour, un jongleur vint lui rendre visite et lui dit :"Si Jésus-Christ avait eu deux mères, vous auriez été certainement l'une d'elles" Cela ne lui empêchait pas de garder une grande humilité. Sa réputation de sainteté s'était répandue. Elle fit accourir bien des malheureux qui venaient de loin afin d'être secourus. Elle se mit alors à faire des miracles et à prédire l'avenir.

         Brûlée autant par les austérités que par l'amour divin, elle s'éteignit doucement le 5 octobre 1347. De tout le corps de Fleur s'exhalait un parfum suave de lis et de roses. 0n procéda à "l'exaltation" de son corps. le 11 juin 1360. A l'ouverture de son tombeau, une odeur des plus suaves se répandit sous forme d'une rosée embaumée. Grâce à ce parfum, bon nombre de malades présents retrouvèrent la santé.

         Elle fut canonisée par la volonté populaire. Elle est la patronne de celles qui portent un nom de fleur.

"Quand arrive la sainte Fleur, pour aller au verger, ce n'est plus l'heure."

         Et Flora ?

         Dans la mythologie romaine, Flora est la déesse de la végétation et la femme du dieu du vent d'ouest Zéphyr. En France, le prénom Flora est en vogue depuis longtemps.

        C’est aussi  une chrétienne du IXe siècle qui fut décapitée pour avoir refusé de devenir musulmane. Elle est honorée le 24 novembre. Les Flora sont aussi fêtées en France le 5 octobre en mémoire de sainte Fleur qui consacra sa vie au soin des malades durant le XIVe siècle.

          Voilà !