Le manelé est une spécialité alsacienne. C’est une brioche en forme de petit bonhomme que l’on fabrique de la Saint Nicolas à Noël.

     Vous voulez reprendre la tradition ?   Alors vite aux fourneaux pour le plaisir de nos petits.

     Pour une dizaine de petits manelés : 300 Gr de farine + 50 g de sucre + 1 sachet de levure de boulanger + 60 g de beurre + 10 cl de lait + 1 pincée de sel + 2 œufs + 1 jaune d’oeuf

Mélangez la farine, le sel et le sucre. Ajoutez la levure puis les oeufs

Faites fondre le beurre dans le lait et ajoutez à votre préparation.

Malaxez jusqu’à obtenir une pâte homogène qui ne colle pas.Laissez reposer 1 heure : la pâte doit doubler de volume

Formez des manelés avec des moules ou à la main

Laissez reposer 30 minutes avant la cuisson

Badigeonner les manelés avec un jaune d’oeuf

Enfourner à 150° pendant 25 minutes (vérifiez la cuisson)

Ajouter des pépites de chocolat ou des raisins secs pour donner vie aux manelés

et mangés tièdes, ils sont meilleurs …

          Il y a très longtemps ...

     L'hiver était là, et il faisait très froid.

          Dans la forêt tout enneigée, Coun petit oiseau était tout seul, triste. Il avait une aile brisée et sa famille l'avait abandonné pour s'envoler vers des pays sans hiver. Il voletait péniblement, d'un arbre à l'autre. Il neigeait fort et l'oiseau se réfugia dans les feuilles d'un énorme chêne.

          Hélàs ! ...  "Va-t-en, vilain oiseau, je t'interdis de venir manger mes glands !"

          Les uns après les autres, tous les arbres, tous, le chassèrent. Complètement découragé, il se posa dans la neige, il allait sans doute mourir.

          Un dernier effort, il entrouvrit ses yeux, un sapin lui faisait signe : "Viens, je ne suis pas méchant, viens, n'aie pas peur. Installe-toi chez moi au chaud, mange mes graines tant que tu voudras."

          Le soir de Noël, le vent se leva, souffla de plus en plus fort. Tous les arbres perdirent leurs feuilles, tous, sauf le sapin qui avait accueilli le petit oiseau blessé.

         C'est depuis ce temps-là que le sapin est le seul à garder sa verdure tout l'hiver, le sapin, roi des forêts !

D'après Miss Sarah Cone Bryant

          Je suis dans une bulle de douceur, de beauté et de paix où seul, l'Esprit de Noël  peut  entrer, loin des personnes destructives ...

         (Informations prises sur Internet)

         Hier qui se trouvait être le premier dimanche du mois, dans beaucoup de foyers la première bougie de l’Avent a été allumée et la crèche de Noël a pris sa place, d’autres attendront  la Saint Nicolas qui se fête le 6 décembre pour le faire. Cette crèche devra rester dans les maisons jusqu’au 2 février, date de la présentation de Jésus au Temple.

        Tous les personnages seront en place, excepté l’enfant Jésus qui sera déposé dans la crèche le 24 décembre après les douze coups de minuit. Il sera encadré par Marie et Joseph avec le bœuf qui de son souffle réchauffera le nouveau-né, l’âne gris qui a transporté Marie est aussi en bonne place. Tout autour de la crèche les bergers avec leurs agneaux assistent à la scène. Les rois mages feront leur apparition le 6 janvier, jour de l’Epiphanie.

        La crèche de Noël est une tradition catholique qui n’est pas suivie dans les familles protestantes.

        C’est une mise en scène de la Nativité, c'est-à-dire de la naissance de Jésus telle qu’elle est racontée dans les évangiles, où selon Saint Luc  Jésus, pauvre parmi les pauvres,  est né dans une étable et a été déposé à sa naissance dans une mangeoire.

        Dès le IIIe siècle, les chrétiens ont vénéré une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu de naissance de Jésus.

        Au Moyen Age, des pièces de théâtres et tableaux vivants, ancêtres de nos crèches vivantes étaient joués dans les églises pour représenter la naissance du Christ.

        En 1223, François d'Assise organisa une crèche vivante dans son église à Grecchio, en Italie, avant de célébrer la messe de Noël.

        Les personnages enfant Jésus couché dans une mangeoire, Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers et les paysans étaient joués par des habitants du village avec leurs animaux. Cette coutume s'est ensuite répandue dans toute l'Italie, avant de gagner une grande partie de l'Europe. Dès le XVIème siècle, les Jésuites ont introduit dans les églises  les crèches de figurines en remplacement des crèches vivantes.
    

    En France, pendant la Révolution il était interdit de représenter des scènes religieuses ce qui a favorisé le développement des crèches dans les maisons. Les petites figurines étaient alors en verre filé de Nevers, en porcelaine, en cire, en bois sculpté ou même en mie de pain.
     

   A partir du XIXe siècle, la crèche avec ses célèbres santons de Provence devient très populaire. Ces santons représentent non seulement les personnages de la Nativité mais aussi tous les métiers de l'époque en costume local.

        De nos jours, la tradition des crèches s'est répandue dans le monde entier, jusqu’en Asie, en Afrique et en Amérique Latine…

       La boule de Noël est née à Meisenthal en Moselle.  La légende raconte qu’en 1858, l'hiver était si rigoureux qu'il n'y eu plus de pommes pour décorer les sapins. Un artisan verrier eut l'idée de remplacer les pommes en créant des boules représentant une pomme.  La boule de Noël était née.

       La ville de Meisenthal est toujours aussi célèbre de nos jours pour sa verrerie. La verrerie de Goetzenbruck a cessé de fabriquer des boules de Noël en 1964. Pour éviter que ce savoir-faire ne soit à jamais perdu, le Centre International d'Art Verrier (CIAV) de Meisenthal a ressuscité cette tradition depuis 1998.

       Chaque hiver, le Centre International d’Art fabrique selon des rituels ancestraux des boules de Noël en verre devant un public toujours plus nombreux. Le Centre de Meisenthal réédite non seulement des modèles anciens, mais revisite aussi la tradition en créant chaque année des boules de Noël contemporaines.

       A Lyon, on fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d'anges métalliques.

            Cette première bougie de l’Avent qu’on vient tout juste d’allumer, en ce premier dimanche de décembre, est le symbole du pardon accordé à Adam et Ève.

            Pour être fin prêt pour Noël, il est temps de penser au sapin, de décorer la maison, d'accrocher le calendrier de l'Avent, de confectionner avec les enfants les petits biscuits de Noël. N'oubliez pas le sapin défi de Titi ...

           Le compte à rebours a commencé !

        Bons préparatifs

               Que la joie illumine la journée pour vous tous …

        Il y a très longtemps en Allemagne, une maman s'affairait à préparer les décorations de Noël; l'arbre était dressé, la maison nettoyée et les araignées chassées.

        Mais le soir venu, les araignées revinrent et découvrirent le sapin, elles entreprirent aussitôt l'assaut de l'arbre, le recouvrant de leurs toiles grises et poussiéreuses.

        Quand le Père Noël  arriva pour la distribution des cadeaux, il fut ravi de découvrir les araignées heureuses et satisfaites de leur travail de décoration du sapin, mais il ne pu s'empêcher de penser à la tristesse de la mère qui allait retrouver son arbre décoré de toiles.
        C'est pourquoi, pour satisfaire tout le monde le Père Noël transforma la décoration de fils grisâtres en fils d'or et d'argent. L'arbre de Noël se mit alors à scintiller et à briller de tous ses feux !
        C'est pour cette raison que depuis, les décorations de nos sapins de Noël sont constituées de belles et brillantes guirlandes. 
        C'est aussi pour cette raison, qu’en reconnaissance  il faudrait toujours glisser, au milieu des branches de nos arbres de noël, de gentilles petites araignées.

          Mes petits enfants aiment les barbes à papa et les pommes d’amour façon Blanche-neige. Lors des fêtes foraines on s’attarde toujours pour en acheter, moi je me régale rien que de voir mes petits gourmands.

         On peut retrouver la saveur de ces fêtes à la maison en faisant  les pommes d’amour sûre de nous parce que l'on sait que  les ingrédients de la recette sont de bonne qualité et qu’on ne se cassera pas une dent sur un caramel trop dur ! J’ai acheté également une machine à faire les barbes à papa, acheté dans un magasin Lidl, j’avoue qu’elle n’a jamais servi.

            Sur Internet on trouve de bonnes recettes, j’ai réservé cette recette de minis pommes au foie gras, une façon de revisiter la pomme d'amour de notre Blanche-Neige.

Recette Mini pommes d'amour de foie gras

Pour 6 personnes

Foie gras cuit + 15 cl de Maury, ou Porto, ou Banyuls... + 1 sachet nappage pour tarte + 2 tranches pain mie + 1/2 cuillère à café d'épices à pain d'épices

Préparation : 15 mn   -   Cuisson : 5 mn   -   Repos : 0 mn

A la cuillère parisienne (ou à la main) faire des petites boules de foie gras et les embrocher sur des piques.

Bouillir le vin et le réduire à environ 10 cl.
 

Diluer, au fouet, le nappage dans le vin chaud et redonner une minute ébullition environ.

Enrober les boules de foie dans le vin et laisser refroidir.

Couper une ou deux tranches de pain de mie en cubes et les poêler à sec avec environ 1/2 cuillère à café d'épices à pain d'épices (pour 2 tranches). Mixer.
Servir avec les pommes d'amour.

PS/ comme je ne me complique jamais je pense qu’au lieu du pain de mie je mettrais du pain d’épices tout simplement.

        Un jour il faudra que j’accroche dans l’arbre de Noël des pommes tout  comme à l’origine. Ce serait sympa de reprendre le thème des  pommes rouges que ma petite Ambre aime à croquer après les avoir bien  fait reluire. Et pourquoi pas  petites pommes d’amour comme cadeau de bienvenue parce que j’aime toujours mettre une petite surprise dans mes assiettes.

       C’est en 1521 que le sapin ou arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il représentait à l'origine l'Arbre d'Eden. Pour le décorer, on attachait des pommes à ses branches.

       En 1546, on commence à parler sérieusement « d'arbres de Noël » quand la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas, le 21 décembre.

       Symbole de la vierge, les roses faisaient partie de la panoplie de décoration pour parer les sapins, ainsi que des pommes, des confiseries et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.

       Les pommes avaient également une valeur symbolique, car sur l'ancien calendrier des saints, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.

       A l'époque l'église considérait l'arbre de Noël comme une pratique païenne et franc-maçonne.  Et ce fût le cas jusqu'au milieu du  20ème siècle.

       Plus tard, on accrocha une étoile au sommet de l'arbre, symbole de l'étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages.

       En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité par une crèche comme les catholiques. Ils préfèrent développer la tradition du sapin de Noël, arbre qui symbolise le paradis d'Adam et Eve et la connaissance du bien et du mal.

       Au 17ème et 18ème siècle on commence à voir des premiers sapins illuminés. Comme la cire était couteuse, on plaçait des coquilles de noix remplies d'huile à la surface de laquelle une petite mèche flottait ou des chandelles souples que l'on nouait autour des branches.

       Au 19ème siècle le sapin de Noël prend son essor. Cette coutume de l'arbre de Noël arriva en Grande Bretagne dans les années 1840. La jeune reine Victoria et son époux le roi Albert firent dresser un arbre de Noël  au château de Windsor.  La mode fut ainsi lancée dans tout le pays. De l’Angleterre il fait son apparition aux Etats Unis à la Maison Blanche.

       En France, c’est en 1738 que l'arbre de Noël fut introduit à Versailles par Marie Leszczynski, femme de Louis XV. 

       Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays.  Les Emigrés d'Alsace-Lorraine font largement connaître la tradition du sapin aux français : "Là où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de Noël". A la fin du  18ème siècle tout le pays l'a adopté.

       A partir de 1880, les premières décorations avec des ampoules électriques apparaissent aux Etats Unis. Le prix d'une guirlande d'ampoules représentait un salaire hebdomadaire moyen.

            Cher Père Noël,

         Je voulais te dire que  j’ai été bien sage cette année mis  à part quelques petites entorses faites au régime qui m’ont fait prendre du poids.

         C’est promis, désormais je vais faire attention à ne plus engloutir tout le paquet de biscuits  pour que je puisse mettre au pied du sapin de Titi Sardine un nombre maximum d’étoiles. C’est qu’il me faudra rentrer dans ma combinaison-pantalon à Noël où je me ferais belle pour toi.

         Je profite de cette lettre pour te demander si tu pouvais veiller sur ma famille, mes amis,  mes copinautes et tous les gens que j’aime.  

         Inutile de te dire que j’attends avec impatience ton arrivée dans moins d’un mois !

         Comme d’habitude tu trouveras sur la table de la cuisine ton bol de chocolat à la cannelle, et si tu préfères il y aura du vin chaud aux épices de ta saison préférée.

         A bientôt !