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Carnet de vacances au fil de l'eau...
publié le 04/08/2008 à 14:51
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Depuis Vendredi midi je suis à Annecy et ses alentours... J'ai souvent parlé de cette belle ville, naturelle, estivale ... avec son "lac d'argent".... ben oui le lac d'annecy est le plus pur d'Europe et il fait le bonheur de tous (pêcheurs, plaisanciers, baigneurs, véliplanchistes et autres amoureux de la nature), mais aujourd'hui j'ai envie de jouer les guides touristiques et de vous faire l'article de cette belle cité de Haute-Savoie... Je vais faire un vrai carnet de vacances, avec les enfants pour nous occuper les jours où il fera trop froid, ou pluvieux pour aller au lac, et en même temps je vais essayer de faire ici un petit carnet de vacances, comme une invitation au voyage, au fil du Thiou...
Un peu d'histoire :
Parce qu'on dit que dans l'histoire du Thiou se lit toute l'histoire d'Annecy, je ne résiste pas à un peu d'histoire... En flânant sur les quais et en traversant les ponts de la ville on en apprend de belles et on en voit de jolies choses...Mais ça n'a pas toujours été ainsi, prenons le pont Morens,en pierre, le plus ancien et longtemps le seul pont à résister aux crues du Thiou, quand tous les autres ponts en bois étaient régulièrement embarqués... Aujourd'hui le Thiou est corseté par ses quais et il n'a plus rien à voir avec la rivière sauvage indomptée du 18ème siècle... Pour la petite histoire, le Thiou n'est pas artificiel, même si on dit souvent "le canal du Thiou", c'est bel est bien un déversoir naturel du lac d'Annecy dans le Fier.. Et puis Annecy est l'ancienne capitale du comté et duché du Genevois...
Ses monuments :
C'est une belle cité médievale, et le Palais de l'Ile est une ancienne prison, ,même s'il donne son cachet à la ville, puisque c'est le monument le plus photographié de France car c'est le plus caractéristique d'Annecy... Les premières manufactures ont étés installés dans les couvents et les églises de la ville.. Un endroit sympathique c'est le Château d'Annecy, l'ancienne résidence des Comtes de Genève et des ducss de Genevois-Nemours qui est devenu aujourd'hui le conservatoire d'Art et d'Histoire d'Annecy pour une partie et l'Office régional des lacs Alpins d'autre part... Un endroit que j'aime bien, où il y a un départ de CGR c'est la Basilique de la Visitation du XXe siècle abrite les tombeaux de Saint-François de Sales et de Sainte-Jeanne de Chantal, et offre de son esplanade un beau point de vue sur toute la ville et l'agglomération, l'année dernière à la fête du lac on a eu droit à une belle illumination de ce lieu... Pour les férues d'art je recommande la Cathédrale Saint-Pierre du XVIe siècle fut la cathédrale de François de Sales, et abrite de nombreuses oeuvres d'art baroques et un splendide orgue du XIXe siècle et l'église Saint-Maurice de style gothique flamboyant du XVe siècle, avec ses très intéressantes peintures du XVe et du XVIe siècle... Annecy a eu ses grands travaux au 19ème siècle... Enceinte rasée, rues élargies, maisons alignées au cordeau... Il y a tellement de jolies choses à voir dans cette jolie ville qu'il suffit de s'y rendre pour mieux les apprécier...
Il y a aussi le fameux pont des amours
Et ses fontaines :
Quand je vous disais qu'Annecy est l'eau c'est une vraie passionnata.. Bornes modestes ou fontaines monumentales, Annecy ne compte pas moins de trente et un points d'eau. Dans toute la ville, l'eau froufoute, ruiselle, jaillit... Et place des Effléchères vous trouverez l'une des plus émouvantes fontaine de la ville, avec son masque au traits taillés à la serpe... au pied de la rampe du château, elle est installée au lieu et place de la maison de François-Marie d ela Fléchère, premier syndc et capitaine d'Annecy et qui fut fusillé en août 1793 avec son neveu aux Marquisats, après avoir eu les yeux crevés...
Mais il y a aussi la fontaine de l'Ile, rue de l'Ile... une belle fontaine du 18ème siècle. Coquille Saint-Jacques, belle tête de lion, bac monumental cette fontaine aurait réutilisé des élements appartenant au tombeau des princes de Luxembourg-Martigues, apparentés à la famille de Savoie... Mais celle que vous ne raterez pas c'est celle du Square Jean-jacques Rousseau, car c'est l'un des monuments les plus connus d'Annecy mais aussi le plus kitch... Jean-jacques Rousseau avait souhaité qu'un balustre d'or immortalise sa rencontre avec Madame de Warens sur les bords du canal Notre-Dame. Rien ne manque autour du bassin creusé dans une niche : les coeurs, les pervenches, un buste du philosophe dans sa maturité... Il y en a tellement à voir.... je vous laisse les découvrir, au fil de vos flâneries dans les rues de la ville quand vous viendrez à Annecy...
Questionnaire pour mieux me connaître
publié le 03/08/2008 à 12:30
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01 - Prénom : Florence
02 - Date de naissance : 11.12.1969
04 - Tatouages ? Heu, non, pas encore...
05 - percing ? Heu, non, pas du tout....
06 - Un amoureux, amoureuse ? Oh oui, cela fait 6 ans que l'on s'aime et qu'on se chamaille dans la joie et la bonne humeur... Je suis raide dingue de lui...
07 - As-tu déjà aimé au point de pleurer pour quelqu'un? Oh, oui et pas qu'une fois... Je suis une grande passionnée, c'est pas de ma faute.
14 - Type de musique préférée : R&B, Soul, jazz, la variété française qu'on chante à tue tête entre amis.... La salsa ou la musique latino pour bouger son corps et la musique classique aussi parce que c'est une bonne musique d'ambiance... Je déteste le rap et la techno.... sinon le reste s'écoute...
17 - Comment te vois-tu dans l'avenir ? Responsable d'une maison d'hôtes de charme ou tout y est calme, luxe et volupté... (Ben non je lâche pas, t'inquiètes...)
18 - Message reçu de : Draj me l'a soufflé, jadmarine me l'a conseillé... alors je lui ai pris...
19 - Lequel de tes amis vit le plus loin ? Mélanie en Australie
20 - Qui sera le plus rapide à répondre à ton avis ? Heu... Ben je ne vais pas l'envoyer en fait... alors personne...
21 - Qui sera le plus long? Voir la précédente...
32 - Qui aimerais-tu voir répondre ? Tout ceux et toutes celles que cela intéresse de se laisser découvrir un peu plus...
46 - Votre film préféré : Longtemps c'était "Y aura t-il de la neige à Noël ?"... Depuis j'en ai aimé tellement... Dernier en date : "L'illusionniste"...
47 - Une chanson préférée : Je n'ai pas de chanson préféré parce que j'aime trop de chansons et pas une en particulier...
48 - Un souvenir inoubliable : Mon dernier grand souvenir c'est d'avoir vaincu le mur d'escalade au Club Med de Kemer... Parce que j'ai vaincu ma peur du vide...
49 - Un mauvais souvenir ? Le décés de mon grand-père
50 - Heure de fin ? 14h10
Petit conte de mon week-end normand
publié le 29/07/2008 à 13:25
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L'Eglise de Saint Lubin, avec son clocher octogonale et ses poutres apparentes, qui n'est ouverte que deux samedis par mois.... C'est aussi ça la désertification rurale...
Alors, moi j'étais là ... A Saint Lubin, qui est un charmant petit village situé à environ 2km de Brezolles, à l’ouest de Dreux, à côté de Nonancourt célèbre village normand de la vallée de l'avre... Pas de mer, pas de plage, des pavés, des colombages et la campagne à perte de vue parce que c'est un paysage de champs et de ferme que l'on traverse avant d'arriver dans le village... et bien sûr l'Avre... qui passe juste devant la maison... voir sous le jardin pour être exacte... Et c'etait tout simplement divin... parce que pour une fois il faisait beau... On a été super bien accueillit, comme d'habitude... Un temps superbe 34° dehors l'après-midi... à l'ombre, puisque la voiture de la belle mère garée au soleil affichait 40°... On s'est justes reposés et on a profité des beaux parents et du beau temps... On a mangé comme si c'était la dernière fois durant tout le week-end... (pierrade, pomme de terre, haricots verts, fromage, glace.... poulet rôti, salades, fromage, glace.... Barbecue : andouillette, chipo, ribs, merguez, glace.. puis on a finit les restes)...parce que c'est aussi ça les week-ends en famille, on se fait plaisiret on oublie de compter et de penser aux kilos, sinon c'est pas la peine de venir... C'est juste du bonheur et de l'amour en barre, et ça fait un bien fou... On mange à n'importe qu'elle heure, on fait une petite balade dans la ville de nonancourt... C'est typiquement normand, des colombages, des rues étroites, une église de toute beauté, je dirais même deux magnifiques églises, car il y en a une autre plus haut , en plein milieu de nulle part qui a un toit de bâteau de toute beauté... Il y a un magnifique château, propriété d'un grand ami d'enfance de la belle-mère, mais ce week-end il était fermé... On a eu l'occasion de le visiter la dernière fois, il y avait une magnifique exposition, d'ailleurs... Par contre au parc de la Morinière il y a un cirque... un tout petit cirque (3€ pour les enfants et 5€ pour les adultes)... un pauvre cirque qui paie pas de mines... mais il y a du monde au spectacle... Ouf, je me demandais de quoi il pouvait bien vivre, parce qu'ils ont tout de même quelques bestioles (1 lama, 1 âne, de chevaux nains, une chèvre,...) ... On a regardé dans quelle église aura lieu la messe du dimanche matin, parce que c'est à tour de rôle... C'est bien celle qui est tout là haut et qui à l'air tellement vieille, dans laquelle nous nous sommes arrêtés un instant... On retraverse le Saint Lubin moderne, un peu abandonné pour une fin de journée de week-end ... en été... On prend l'apéro... on joue aux blagues bêtes, spécialité de mon beau père, on mange et puis c'est déjà l'heure d'aller dormir... Le temps passe à une allure folle.... Et on est rentré avec le sourire... Une heure et demie de route, à peine... C'est pas formidable ça ??? C'était un week-end bien sympathique...
je mettrais les photos dans mon album, promis...
C'est le week-end...
publié le 25/07/2008 à 20:43
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C'est le week-end !
C'est une bonne raison pour être
heureux pendant au moins...
2 jours
Bon ben voilà je vais m'absenter, mais je ne reste pas loin, je vous surveille du coin de l'oeil... Passez un super bon week-end et surtout ne soyez pas sages du tout... Bisous...
Allez on termine en beauté...
publié le 25/07/2008 à 15:48
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On se retrouve côté cosméto... et là on prend tout les trucs qui permettent de rester belle et zen... De tous temps, et dans toutes les civilisations, la femme a su puiser dans les innombrables ressources de la nature pour se parer, se parfumer et entretenir sa beauté.... Après des décennies de cosmétologie "chimique", on redécouvre les vertus immémoriales des principes naturels et les secrets transmis de génération en génération par les femmes de tous les peuples de la terre.alors pourquoi pas se pencher sur les secrets de beauté de nos amies asiatiques...
On considère en médecine traditionnelle chinoise qu’il existe cinq saisons (Printemps, Eté, Fin été, Automne, Hiver) et cinq facteurs climatiques (le vent, la chaleur, l’humidité, la sècheresse et le froid). Ces facteurs climatiques ont tour à tour une action différente sur le fonctionnement de notre organisme, déclenchant des manifestations physiologiques que l’on peut lire entre autre sur notre peau, véritable émonctoire (organe d’élimination) qui respire et transpire. Il en est de même pour notre cuir chevelu.
Chinoiseries... la suite, et...
publié le 25/07/2008 à 14:48
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Oui, j'ai menti mais "à l'insu de mon plein grès".... Ben oui quoi, c'est pas de ma faute si l'ordinateur a décidé de bugger, je ne sais même plus combien de fois, sur mon article d'hier... Et je l'ai recommencé pleins de fois, d'ailleurs ceux qui sont passés entre les différentes étapes peuvent le confirmer... je ne suis pas patiente mais persévérante... alors je vais finir mon article, na... Et aujourd'hui c'est moi qui gagne le match... non mais !!!!
Bon alors je voulais dire que les plantes c'est très bon et c'est très dangereux aussi , c'est pour cela qu'il y a beaucoup de plantes chinoises interdites en France... et comme la si bien soulignée Salem04, vaut mieux pas tester l'automedication dans les grandes lignes, mais rien ne nous empêche de nous servir de quelques grands classiques, sans danger et réellement efficace...
Quand tu te sens tout mou, mou, mou, mou... mou, ben raplapla quoi, il y a un truc qui marche très très bien et que nous connaissons toutes :
Le ginseng : La plus célèbre des plantes de la Médecine traditionnelle chinoise est l’un des produits naturels les plus répandus sur la planète. Jadis réservée aux empereurs chiniois, cette racine détient le pouvoir d'augmenter les performances physiques et intellectuelles, d'améliorer la mémoire et de lutter contre la déprime. Si bien que le ginseng est officiellement reconnu comme un traitement symptomatique des fatigues. Du coup là on n'hésite plus à le demander à un phytothérapeute ou à son pharmacien, par contre sur le net on se méfie des contrefaçons et ailleurs ben on lit bien les étiquettes : le taux de ginsénosides doit être d'au moins 4%, en dessous ça vaut pas la peine.... Le meilleur ginseng est le rouge. Il prend sa couleur après un traitement à la vapeur qui dope ses qualités.
Attention. En cas d’hypertension artérielle, consulter un professionnel de la santé (médecin, pharmacien, naturopathe dûment formé) avant de prendre du ginseng. Le ginseng peut abaisser le taux de sucre dans le sang. En cas de diabète, consulter son médecin afin qu’il fasse un contrôle de la glycémie et ajuste, si nécessaire, le dosage des médicaments hypoglycémiants.
Quand tu chôpes tout, tout, tout, tout ce qui passe... et que t'es tout le temps malade... un truc qui est super bon, qu'on adore dans nos soupes et nos potages (Mhhhh la soupe miso du japonnais) et que l'on peut prendre en gélules quand on se sent pas très bien c'est :
Le Shitaké : Eh oui le bien nommé "Elixir de vie" des chinois depuis l'époque Ming. Le shitaké, c'est ce champignon forestier qui pousse spontanément sur les troncs d’arbres, les chênes notamment, en décomposition dans les forêts humides de l'Asie. Cultivé depuis très longtemps en il est très connut comme booster des défenses immunitaires... oui, oui il améliore les défenses immunitaires et agit comme un antiviral et il paraît qu'il aiderait à faire baisser le taux de cholestérol... Le mieux c'est de faire une cure de 15 jours aux changements de saison.
Quand le marchand de sable passe mais que tu n'arrives pas à dormir tout de même, un petit coup de pouce naturel sympa :
Le rhodolia : Avec ces jolies fleurs jaunes et son odeur proche de la rose, cette plante majeure de la pharmacopée chinoise agit comme un anxdiolytique naturel... c'est la plante anti stress par excellence...
Attention. On recommande la prudence auprès des patients atteints du trouble bipolaire (psychose maniacodépressive) chez qui la rhodiole pourrait déclencher des épisodes d'excitation psychique (manie).
Quand t'es en panique totale... quand tu te sens anxieuse et que ta juste envie de retrouver ton calme :
La centella asiatica : Cette plante vivace rampante des régions tropicales et subtropicales est utilisée depuis longtemps dans plusieurs régions du monde. On s’en sert couramment pour soigner les blessures et les problèmes cutanés et pour traiter les troubles veineux. En Occident, plusieurs boissons de type smart drink ou boisson énergisante renferment un extrait tiré des feuilles de cette plante, non pas qu’elle soit stimulante, mais pour ses fonctions régénératrices. Les chinois la nomment Luei gong gen et s'en servent pour combattre le stress, le manque d'appêtit, les troubles digestifs, ainsi que certains problèmes de peau. En France, il n'est pas facile de la trouver hors des pharmacies spécialisées en phytothérapie, mais sous forme de teinture mère c'est pas mal du tout...
Quand tu as les jambes lourdes, un autre truc très connu et très éfficace :
Le ginkgo biloba : le Ginkgo biloba est la plus ancienne des espèces arboricoles dont les spécimens sont encore identiques à leurs ancêtres. Il peuplait déjà la planète il y a 300 millions d'années. Grâce à quelques individus qu'on a retrouvés dans d'anciens temples chinois, on a pu le réimplanter un peu partout dans le monde, surtout comme arbre ornemental. D'une exceptionnelle résistance aux stress environnementaux, il peut vivre jusqu'à 1 000 ans et atteindre de 40 à 50 mètres de hauteur. Il semble bien résister à la pollution et s'adapter facilement aux milieux urbains. Les feuilles de cet arbre sacré renferment quantité de substances antioxydantes, veinotoniques et de fluidifiants de la circulation. A utiliser si vous êtes abonnée aux jambes lourdes, aux varices et aux crises hémorroïdaires.
Le but de cette petite série d'articles n'est pas de jouer les docteur Mabuse, je voulais juste vous filer quelques petites astuces qui fonctionnent très bien et ceux depuis des milénaires et de vous parler un peu de la médecine chinoise que l'on connaît bien mal... Merci à vous être câlé avec moi à l'heure chinoise... et maintenant il ne me reste plus qu'à finir en beauté avant de quitter ce beau continent....
Chinoiseries... C'est la fin !
publié le 24/07/2008 à 12:57
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Ben oui, ça y est on arrive au bout du voyage... J'ai commencé mes chinoiseries il y a une semaine... C'est pas mal une semaine à l'heure chinoise... Je vais donc me dépécher de terminer cette semaine en beauté... Je vais vous parler du dernier aspect de la médecine traditionnelle chinoise, de la pharmacologie et plus particulièrement d'un de ces piliers : La Phytothérapie chinoise... et de la cosméto bien sûr puisque je parlais de beauté... sourire...
Aux bons soins des plantes
L'art de soigner par les végétaux est la thérapie la plus utilisée en Chine, en égalité avec l'acupuncture, c'est dire son importance... La phytothérapie chinoise contient des milliers de plantes, décoctions, poudres etc. Elles ont une action importante dans la médecine chinoise. Malheureusement elle est quasi inexistante dans notre beau pays, car beaucoup de plantes médicinales chinoises sont interdites, introuvables, ou inconnues.
La petite histoire
Le père de cette pharmacopée traditionnelle est Shen Nong, le Divin Laboureur, empereur légendaire (2739-2697 av. JC), dit le Grand Herboriste. Il procédait tous les jours à l'étude exhaustive et scientifique des plantes dans leur milieu naturel. « Il goûte par jour 100 herbes et s’intoxique 70 fois dans la journée.». Il goûte lui-même pour connaître les saveurs et découvrir les toxicités des plantes, ce qui va à l'encontre d'une supposée innocuité de la pharmacopée traditionnelle chinoise. La connaissance de latoxicité est importante dans la pharmacopée chinoise. Dans Huang Di Nei Jing (Classique interne de l’Empereur Jaune), on dit que les grands toxiques soignent le cas grave, les toxiques moyens soignent le cas moyen et les petits toxiques soignent le cas léger.
Selon l’histoire légendaire, Sheng Nong possède un animal transparent dont la forme est non connue. Qunad cet animal avale une plante, on voit le trajet et la destination de cette plante,d’où vient la notion de lieu d’action ou de tropisme du méridien de la plante (Gui Jing).
L'utilisation des minéraux dans la pharmacopé est en rapport avec la pratique Taoïste ("retour tranquille à la nature, à la simplicité"). "Nous venons du lointain des nuages et y retournons". La vie et la mort sont issues d'un souffle, chacune correspondant à une certaine combinaison de l'énergie. Ces concepts mettent l'accent sur la nécessité d'alléger le corps, par le biais de 2 principes :Neidan ou cinabre interne, représente le souffle dans le Tao, et correspond aux interactions entre l'essence subtile et l'esprit. L'essence subtile dans le rein est transformée en énergie qui évolue vers l'esprit, ces mouvements se faisant dans les 2 sens. Cette transformation énergétique sur 3 niveaux est appliquée à la pratique du Qi Gong taoïste qui insiste sur l'importance du souffle et de la respiration.
Waidan est la fabrication de bile avec du feu très doux auquel sont rajoutés différents plantes et minéraux, aboutissant à une poudre ou cinabre externe, garant de longévité. Le Waidan en faisant appel à l'utilisation de minéraux, a conduit à en approfondir considérablement la connaissance et l'utilisation en MTC. L'or et le fer sont par exemple utilisés pour traiter la folie.
Le premier livre de pharmacopée traditionnelle chinoise Shen Nong Ben Cao Jing (Traité des herbes médicinales de Shen Nong), 1100 - 200 av. JC, recense 365 remèdes dont 200 à 250 sont encore utilisés de nos jours, et les classe en 3 catégories entre lesquelles l'harmonisation est indispensable :
- Shang Ping (Catégorie supérieure), composé de 120 remèdes (Empereur) correspondent au Ciel. Action thérapeutique principale : nourrir la vie. Ces remèdes sont sans effets secondaires indésirables ni toxicité, et peuvent s'utiliser à doses importantes et à long terme. Leur finalité est d'alléger le corps pour augmenter la longévité (principe taoïste). Ex : Ginseng, Miel, Huang Qi (Radix Astragali Membranacei), Ju Hua (Flos chrysanthemi morifolii), Gou Qi Zi (Fructus Lycii).
- Zhong Ping (Catégorie moyenne) : comprend 120 remèdes (Premier Ministre) correspondent à l’Homme. Action thérapeutique sur des états de faiblesse ou de déficience, en l'absence d'énergie perverse : régularisation et harmonisation du caractère de l'être humain. Des effets secondaires toxiques sont possibles et l'indication thérapeutique doit être bien posée, pour renforcer des états de vide, d'épuisement,... Ex. : Dang Gui (Radix Angelicae Sinensis), Gingembre sec, feuilles de bambou, Bai Shao Yao (Radix Paeoniae Lactiflorae). Indications : états de vide.
- Xia Ping (Catégorie inférieure) : composé de 125 remèdes (Ambassadeur) correspondent à la Terre. Ils possèdent une toxicité intrinsèque importante et ne sont pas utilisables à long terme. Ils sont destinés au traitement des maladies : élimination du Froid, de la Chaleur, de l'Energie perverse, dégagement des blocages, des noeuds, des masses, des glaires dans les maladies chroniques. Ex. : le Sel,... Indications : plénitude avec Energie perverse.
Certaines des plantes utilisées couramment en médecine traditionnelle chinoise nous sont familières, la réglisse ou la verveine, par exemple, mais plusieurs sont peu ou pas connues ici et ne jouissent même pas d'un nom français (tout comme de nombreuses plantes médicinales occidentales sont inconnues en Chine). Par conséquent, cette pharmacopée constitue encore un territoire inexploré pour les scientifiques occidentaux et on ne connaît pas les ingrédients actifs qui assurent l'efficacité de la plupart des herbes. Toutefois, mentionnons que si la pharmacologie occidentale mise souvent sur un ingrédient actif pour régler un problème, l'herboristerie traditionnelle, quant à elle, mise sur l'effet conjugué des diverses composantes de la plante. De plus, en herboristerie chinoise, il arrive très souvent que l'on utilise plusieurs plantes en même temps, ce qui constitue une « formule », afin de profiter de la synergie de plusieurs ingrédients ayant des propriétés similaires et de minimiser les effets secondaires que pourrait causer une seule plante prise en grande quantité. Bien que certaines plantes ou formules puissent être achetées dans le commerce et consommées en automédication, dans la majorité des cas, elles sont prescrites par des acupuncteurs ou praticiens en médecine chinoise. Comme pour l'herboristerie occidentale, les parties utilisées sont les feuilles, les fleurs, l'écorce, les racines et les graines.
Selon la Médecine traditionnelle chinoise, le potentiel thérapeutique d'une plante dépend de l'ensemble de ses caractéristiques :
- couleur;
- 4 natures (si qi) : chaude, froide, tiède , frais ;
- 5 saveurs (wu wei) : sure, amère, douce, épicée, salée;
- configuration : forme, texture, teneur en humidité;
- propriétés : disperser, consolider, purger et tonifier.
En ce qui a trait aux propriétés, prenons l'exemple d'un type d'arthrite qui est aggravé par l'humidité ou la pluie : dans la perspective chinoise, cela est attribuable à de l'Humidité et du Froid dans les méridiens; or la plante Hai Tong Pi, qui pousse en bordure de mer, possède, selon la logique chinoise (et l'expérience d'années de pratique), la propriété de disperser l'Humidité et le Froid. Mentionnons aussi que la propriété de tonification est fondamentale dans cette approche et sert de base à toute entreprise thérapeutique. Ici, « tonifier » veut dire accroître la compétence, l'adaptabilité et la résistance de l'organisme aux facteurs adverses.
Ensuite, les herbes sont choisies spécifiquement en fonction de la personne à traiter : le « bon » médicament convient à telle personne comme la bonne clé ouvre telle serrure. Pour prescrire une plante ou une formule, le praticien doit comprendre non seulement les causes sous-jacentes des symptômes, mais la dynamique propre de son patient – ce qu'on appelle le « terrain ».
Puisqu’en Occident on utilise souvent la pharmacopée chinoise en complément des traitements classiques, le praticien ou herboriste en MTC doit être formé avec rigueur et connaître les interactions entre plantes et médicaments, quand il y en a.
Il y a deux aspects dont il faut tenir compte pour l'innocuité d'une médication aux herbes : la pertinence de la médication et la qualité des herbes comme telles. Sauf quelques exceptions (dont certains produits pour des maux bénins et courants), les plantes et formules chinoises ne sont pas indiquées pour l'automédication ou pour des ordonnances d'amateur : elles doivent être prescrites et dispensées par un docteur en médecine chinoise, un acupuncteur ou un herboriste qualifié.
Cela dit, il n'existe pas, semble-t-il, de médecine efficace qui soit totalement sans risque. Les plantes médicinales chinoises, comme la plupart des substances actives, peuvent provoquer des effets secondaires. Heureusement, la très longue tradition orientale fait que ces effets sont connus avec précision; dans une grande majorité de cas, ils sont d'ordre digestif (ballonnement, perte d’appétit, nausée). De façon générale, la pratique chinoise privilégie d'abord des plantes non toxiques qui servent à soutenir le système d'autoguérison tandis qu'elle réserve les plantes possédant des propriétés toxiques à des cas sévères. Selon le docteur en médecine chinoise Philippe Sionneau, un des chercheurs et enseignants occidentaux les plus respectés en médecine traditionnelle chinoise, le risque de cette pharmacopée réside davantage dans la prescription de substances inadaptées au patient plutôt que dans les plantes elles-mêmes. « Appliquée selon les règles, cette thérapeutique ne présente pratiquement aucun risque. »
Quant à la qualité des herbes importées, plusieurs sources affirment que la réglementation chinoise pour la culture des plantes destinées à l'exportation aurait été considérablement renforcée ces dernières années; de plus, de nombreuses entreprises d’importation imposent maintenant leurs normes. Et les praticiens compétents savent, en principe, où s'approvisionner, c'est-à-dire auprès de fournisseurs qui respectent les standards et qui peuvent garantir que leurs produits ne contiennent ni contaminants ni adultérants.
En ce qui concerne les produits médicamenteux préparés (comprimés, ampoules, etc.), par contre, une plus grande prudence s'impose. Si ceux-ci viennent de loin, parce qu'en France les règles sont très strictes en ce domaine et toutes les plantes réputées dangereuses ou ayant déjà causé des problèmes de santé sont interdites.
Dans un grand nombre de cas, les herbes chinoises doivent être prises en décoction, ce qui requiert un certain temps de préparation qui rend parfois les patients... impatients. De plus, ces « tisanes » ou « soupes » sont souvent si mauvaises au goût, et même carrément pénibles à boire (du moins pour les herbes les plus fortes), que certaines personnes y renoncent. Les nez et palais occidentaux sont peut-être devenus trop difficiles pour leur propre santé...
Utilisation et action thérapeutique
Le but premier de la Médecine traditionnelle chinoise et de sa pharmacopée est la prévention. Il s'agit alors de maintenir l'organisme en bonne santé – ce qui, dans nos mots, veut dire renforcer le système immunitaire. De nombreuses plantes et formules possèdent ce potentiel et, à ce titre, font partie du quotidien de millions de personnes.
Du point de vue curatif, la Médecine traditionnelle chinoise est un système thérapeutique complet et les plantes qui en relèvent sont censées traiter tous les problèmes. En Occident, son usage est restreint, puisque la médecine allopathique est bien établie dans tous les secteurs de la santé. Il semble donc que les états et maladies pour lesquels les Occidentaux consultent le plus souvent un praticien en MTC soient ceux provoqués par des problèmes qui ne répondent pas bien aux traitements classiques : douleurs chroniques, allergies, problèmes de ménopause, arthrite, symptômes du stress, fatigue et problèmes digestifs.
L'origine géographique, de même que l'art de préparation des plantes, sont essentiels à leurs différentes actions et indications thérapeutiques.
On trouve des formules chinoises préparées (ampoules, teintures, granules ou comprimés) dans les boutiques chinoises et dans certaines pharmacies. Généralement importés, ces produits sont souvent étiquetés... en chinois seulement. La qualité de leurs composants n'est pas garantie (prudence). Mais certains d'entre eux sont connus depuis longtemps des consommateurs occidentaux, notamment pour soigner le rhume; ils sont généralement peu coûteux.
Les quartiers chinois possèdent tous des commerces spécialisés en herbes médicinales. Toutefois, on ne peut pas se fier à leur personnel pour recommander un traitement. Répétons que la Médecine traditionnelle chinoise est complexe et que seules des personnes dûment formées, comme les acupuncteurs ou les docteurs en médecine chinoise, peuvent poser un diagnostic et prescrire un traitement d'herbes. Formés aux cinq pratiques de la MTC, les docteurs sont encore rares en Occident, mais on trouve des acupuncteurs dans la plupart des villes. Plusieurs achètent eux-mêmes les plantes qu'ils prescrivent.
Le pire c'est que mon article n'est même pas finit... Résultat du match d'aujourd'hui Flo : 0 - Aujourdhui.com 200... On dirait un KO... bon ben alors je vais me coucher...
Miam, miam... suite et faim !!!!
publié le 24/07/2008 à 12:19
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Chose promise, chose dûe.... Voilà, on va juste se régaler... en testant le sino-régime... parce que c'est juste bon et très très bénéfique à notre ligne...
Voici une mini compliation de recettes culinaires d'Extrême-Orient qui, en plus de leurs qualités gastronomiques, sont réputées avoir la propriété de nous aider à lutter contre la surchage pondérale.
Ces recettes sont toutes faciles à réaliser dans le contexte de la vie moderne en Occident. Aucune d'elles ne nécessite des ustensiles spéciaux, et seulement quelques-unes d'entre elles demandent des ingrédients spécifiques — ingrédients qu'on trouve d'ailleurs facilement dans les supermarchés ou épiceries asiatiques.
Potage aux algues
15 g d'algues pourpres ou de fucus crispus séchées
- 2 cuillerées à soupe de sauce de soja
- 1 cuillerée à café d'huile de sésame aromatique
- 1/4 de cuillerée à café de glutamate (facultatif)
- 1 cuillerée à soupe de ciboule (ou feuilles d'oignon ou ciboulettes) finement hachée
- 1 litre de bouillon de légumes
Laissez tremper les algues 10 minutes dans un verre d'eau tiède ou froide.
Amenez le bouillon à ébullition dans une casserole (émaillée de préférence).
Versez dans une soupière préalablement chauffée sauce de soja, huile de sésame, glutamate, ciboule, algues avec leur eau de trempage, puis le bouillon brûlant. Servez aussitôt.
N.B. : On peut donner plus de consistance à ce potage en y incorporant 1 oeuf battu et/ou quelques légumes confits hachés ou découpés en fines lamelles, ou un poisson blanc.
Il est recommandé de faire cuire les algues le moins possible. L'odeur d'iode qu'elles dégagent est agréable à ceux qui y sont habitués; c'est la bonne "odeur de la marée".
Soupe pékinoise
4 champignons parfumés moyens
150 g de pousses de bambou en boîte
120 g d'épaule (ou d'échine) de porc
1 litre de consommé de poulet
2 cuillerées à soupe de sauce de soja
1/4 de cuillerée à café de poivre blanc moulu
3 cuillerées à soupe de vinaigre d'alcool
2 cuillerées à soupe de maïzena
1 oeuf
1 cuillerée à café d'huile de sésame
1 ciboule avec sa partie verte
1. Laisser tremper les champignons 15 minutes dans un peu d'eau tiède. Ensuite, jeter l'eau. Couper et jeter les tiges des champignons. Découper les champignons en lamelles.
2. Égoutter les pousses de bambou puis les découper en fines lamelles.
3. À l'aide d'un couteau aiguisé, découper le porc en tranches aussi fines que possible, puis découper ces tranches en fines lamelles d'environ 4 centimètres de long.
4. Délayer la maïzena dans 3 cuillerées à soupe d'eau froide.
5. Battre légèrement l'oeuf avec l'huile de sésame dans un ravier.
6. Hacher finement la ciboule.
7. Dans une grande casserole, mélanger consommé, sauce de soja, champignons, pousses de bambou et porc. Amenez à ébullition sur feu vif puis réduire immédiatement le feu. Couvrir et laisser mijoter 3 minutes.
8. Ajouter poivre et vinaigre.
9. Remuer la maïzena pour la dissoudre complètement, puis l'ajouter à la soupe. Remuer la soupe pendant quelques secondes puis incorporer l'oeuf battu.
10. Retirez la soupe du feu et la verser dans une soupière ou dans des bols individuels. Saupoudrer de ciboule hachée. Servir immédiatement.
N.B. : Cette soupe délicieuse est très facile à préparer, d'autant plus facile qu'on peut y incorporer à volonté tout ce qu'on veut, notamment des restes. L'essentiel est de lui donner un goût piquant et aigre très prononcé. Elle se mange surtout en hiver, car elle vous réchauffe. On peut remplacer le porc frais par du porc rôti, du poulet rôti, du jambon, etc. On peut aussi remplacer le poivre par du piment, et la ciboule par du persil. Traditionnellement, on utilise pour cette soupe 2 pâtés de fromage de soja, qu'on découpe en fines lamelles. À défaut de fromage de soja, vous pouvez choisir de faire une omelette avec 2 oeufs et de la découper en fines lamelles. Incorporez les lamelles d'omelette en même temps que le poivre et le vinaigre.
Boulettes de crevettes
600 g de crevettes bouquet crues, non décortiquées
60 g de saindoux
1 cuillerée à café de sel
2 cuillerées à café de sucre
1 petit tubercule de gingembre
1 jaune d'oeuf
1 blanc d'oeuf
Quelques pincées de poivre
1. Décortiquer les crevettes. Pratiquer une incision le long du dos de chaque crevette et ôter l'intestin. Laver, sécher les crevettes avec du papier absorbant, puis les réduire en purée à la moulinette.
2. Hacher finement le gingembre.
3. Dans un récipient, mélanger intimement crevettes et saindoux. Ajouter sel, poivre, sucre, gingembre et jaune d'oeuf. Battre en mousse le blanc d'oeuf puis, en tournant, l'incorporer aux crevettes pour obtenir une pâte homogène.
4. Verser 1 litre d'huile d'arachide dans une friteuse et faire chauffer l'huile jusqu'à dégagement d'une buée (à environ 220°C).
5. A l'aide d'une cuiller à café, prendre un peu de pâte de crevettes, de la valeur d'un pruneau. Et, à l'aide d'une seconde cuiller à café, arrondir cette partie de pâte pour en faire une petite boulette. Mettre la boulette dans l'huile bouillante, retirer la cuiller lorsque la boulette se détache. Répéter l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.
6. Avec une écumoire, détacher les boulettes les unes des autres.
7. En 4 ou 5 minutes, les boulettes doivent être d'un beau brun doré. Les retirer alors à l'aide de l'écumoire et les laisser égoutter sur du papier absorbant. Servir chaud.
8. Chaque convive prendra 2 boulettes et des légumes pour faire un rouleau.
N.B. : Les boulettes de crevettes peuvent se manger sans légumes et sans galettes de riz, comme hors-d'oeuvre. Dans ce cas, on les accompagne souvent d'un mélange de sel et de poivre arrosé d'un peu de jus de citron.
Poulet sauté aux amandes
1/2 poulet d'environ 500 g
150 g d'amandes entières (ou noix de Grenoble)
1 petit poivron
1 piment (facultatif)
2 échalotes
3 tranches de gingembre frais (ou 1/2 cuillerée à café de gingembre en poudre)
Pour la sauce
2 cuillerées à soupe de sauce de soja
1 cuillerée à soupe de vinaigre
1 cuillerée à café de sucre roux
2 cuillerées à café de fécule
1/2 verre de bouillon
10 gouttes d'huile de sésame (facultatif)
Pour la marinade
1 blanc d'oeuf
1 cuillerée à soupe de sauce de soja
1 cuillerée à soupe de fécule
1/4 de cuillerée à café de poivre.
1/ Désossez le poulet puis découpez-le en cubes d'environ 1 cm de côté. Mélangez-le ensuite avec tous les éléments de la marinade. Laissez reposer environ 30 min.
2/ Faites blanchir et émondez les amandes. Grillez-les ensuite dans une poêle non graissée jusqu'à ce qu'elles soient légèrement dorées.
3/ Découpez le poivron en carrés de 2 cm de côté et le piment en allumettes. Émincez les échalotes. Hachez finement le gingembre.
4/ Mélangez bien dans un bol tous les éléments de la sauce.
5/ Faites chauffer à feu vif 2 cuillerées à soupe d'huile d'arachide dans une poêle.
6/ Lorsque l'huile est sur le point de fumer, ajoutez le gingembre, remuez-le dans le fond de la poêle 30 secondes puis incorporez le poulet et faites-le sauter 15 min en remuant de temps en temps.
7/ Enlevez ensuite le poulet et laissez-le en attente dans une assiette.
8/ Ajoutez une nouvelle cuillerée à soupe d'huile dans la poêle. Faites revenir les échalotes et le piment 30 secondes.
9/ Ajoutez les amandes et le poivron et faites-les sauter 2 min en remuant constamment avec une spatule.
10/ Remettez alors le poulet, réglez à feu modéré, puis incorporez la sauce. Laissez cuire en mélangeant sans arrêt jusqu'à épaississement. Servez immédiatement. Garnissez de persil (facultatif).
Fleurs de brocoli sautées
- 1 bouquet de brocoli d'environ 1 kg
- 2 gousses d'ail
- 1 grande cuillerée à soupe de haricots noirs en sauce (ou pâte de haricots noirs, sauce soja foncé, sauce hoisin)
- 2 tranches de gingembre frais
- 1 cuillerée à café de sel
- 1 cuillerée à café de sucre
- 1 cuillerée à café de fécule
- 3 cuillerées à soupe d'huile de champignon ou huile d'olive
- 1 cuillerée à café d'huile de sésame aromatique
- 1/2 verre de bouillon de légumes (ou eau)
1. Détachez les fleurs des grosses tiges.
2. Pelez les petites tiges des fleurs si possible. Lavez puis
égouttez bien les fleurs.
3. Écrasez l'ail. Découpez le gingembre en miettes puis écrasez-les à l'aide d'un presse-ail (ou de la lame d'un large couteau).
4. Rincez les haricots puis égouttez-les bien. Hachez-les sommairement.
5. Mélangez bien dans un bol fécule, huile de sésame et 3 cuillerées à soupe d'eau.
6. Faites chauffer à feu vif une poêle. Versez-y ensuite l'huile de champignon. Attendez que l'huile soit sur le point de fumer puis ajoutez ail, gingembre et haricots. Faites revenir 30 secondes.
7. Incorporez les fleurs de brocoli et faites sauter en remuant continuellement avec une spatule pendant environ 2 minutes, jusqu'à ce qu'elles aient pris une couleur vert foncé.
8. Ajoutez sel, sucre et bouillon. Couvrez, réglez à feu modéré et laissez cuire à l'étuvée 2 minutes.
9. Découvrez, ajoutez le bol de mélange, tournez doucement les ingrédients jusqu'à épaississement de la sauce. Servez très chaud dans une assiette préalablement chauffée.
Miam, miam... chinoiseries
publié le 23/07/2008 à 22:45
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La cuisine chinoise est célèbre pour ses mets aux mille saveurs et ses banquets aux innombrables plats raffinés... Il n'y a pas de doute, la Chine a bel et bien développé une connaissance approfondie de l'alimentation. Mais il ne s'agit pas que de gastronomie : la diététique chinoise est d'abord conçue pour entretenir la santé, à partir des principes de base de la Médecine traditionnelle chinoise. « La médecine et les aliments proviennent de la même source », dit un proverbe chinois. Nous mangeons non pas pour nous nourrir, mais pour vivre mieux et plus longtemps. Une fois qu'on sait cela, il ne reste plus qu'à bien composer notre assiette. Au menu, des bonnes choses et quelques recettes de longue vie.
Selon les théories de la diététique chinoise, tous les aliments possèdent des propriétés entraînant une action sur le corps et, dans certains cas, susceptibles d'agir sur la maladie. Ces théories reposent d'abord sur les grands principes de la Médecine traditionnelle chinoise, comme le Qi, le Yin et le Yang, etc. Le souci nutritionnel des Chinois est toujours indissociable de leur souci d'ordre médical. En effet, pour eux, la santé passe principalement par l'alimentation : c'est en ayant une alimentation appropriée qu'on entretient sa vitalité ou soigne ses maladies. Les médicaments chimiques ne figurent pas dans la pharmacopée traditionnelle chinoise ! Et même l'acupuncture chinoise trouve une rivale dans l'alimentation, car la macrobiotique n'est rien d'autre qu'une alimentation spécifique destinée à régulariser les énergies yang et yin sans avoir recours aux aiguilles ! Ainsi les aliments qui sont présentés lors d'un repas sont "tout prêts" et peuvent se consommer avec des baguettes, alors qu'en occident, le couteau (analogie au métal) est nécessaire au repas. Dans la tradition chinoise, l'usage du couteau à table va contre les règles de politesse et rompt l'harmonie du repas. De même, un repas en France comprend généralement de la viande et du fromage (d'origine animale), alors qu'en Chine l'accent est mis sur le soja et ses diverses variétés (importance de l'élément végétal).
En Occident, toutes les personnes sont considérées comme ayant des besoins à peu près comparables et les aliments sont analysés en fonction de leur teneur en vitamines, gras, protéines, etc. Dans la diététique chinoise, chaque personne représente un « terrain » particulier, auquel peuvent contribuer divers aliments, selon leurs propriétés. Celles-ci sont de nature plus subtile et qualitative que les propriétés alimentaires connues en Occident, mais n'en sont pas moins codifiées de façon précise. Voici les principales.
La vitalité d'un aliment dépend de sa fraîcheur, du mode de culture ou d'élevage et de son intégrité (sans processus de transformation comme le raffinage, le broyage, certains modes de cuisson, les radiations, etc.). Plus la vitalité d'un aliment est forte, plus elle nous est bénéfique.
La nature d'un aliment correspond, entre autres, à l'effet thermique et physiologique qu'il produit dans le corps, indépendamment de sa température au moment de l'absorption. Cette caractéristique se présente selon un continuum : froid, frais, neutre, tiède, chaud. On peut dire que les aliments de type tiède ou chaud ont pour effet d'augmenter l'activité métabolique et de fortifier l'énergie Yang tandis que les aliments de type frais ou froid ont la propriété de « refroidir la Chaleur », de ralentir les réactions de l'organisme et de soutenir l'énergie Yin. Bien qu'ils possèdent d'autres propriétés, les aliments de type neutre n'ont pas d'effet thermique et devraient composer une partie importante du repas, puisqu'ils nourrissent et renforcent l'organisme sans le déstabiliser. Voici quelques exemples d'aliments en fonction de leur nature. (À noter que la classification peut légèrement varier selon les différents auteurs.)
Froid : asperge, céleri, tomate, banane, crabe.
Frais : aubergine, blé, mangue, blanc d'oeuf, huître.
Neutre : arachide, chou, ananas, beurre, boudin.
Tiède : citrouille, oignon, riz, poulet.
Chaud : alcools forts, gingembre sec, piments.
Toutes les natures doivent habituellement être présentes dans un repas, mais généralement dans des proportions qui diffèrent en fonction de la constitution de chacun.
Chaque saveur (piquante, douce, amère, acide, salée) engendre une activité spécifique dans l'organisme. Chacune permet également de nourrir un des Organes et, à travers celui-ci, tout le système qui en dépend. L'harmonie des saveurs est fondamentale à l'équilibre, car manquer d'une saveur induit la malnutrition de toute une catégorie de fonctions. En contrepartie, l'excès d'une saveur se retourne contre l'énergie de l'Organe auquel elle est associée. On peut dire, par exemple, que l'alimentation occidentale souffre d'un excès de saveur douce à cause de la surabondance d'aliments sucrés (le sucré est de la saveur douce très concentrée). Voici quelques exemples d'aliments en fonction de leur saveur.
Piquant : oignon, radis, huile de soja, coriandre.
Doux : boeuf, caille, carotte, tofu, réglisse.
Amer : foie de porc, laitue, rhubarbe, vinaigre.
Acide : fromage, tomate, cerise, raisin.
Salé : canard, crabe, sauce de soja, algues.
La forme d'un aliment correspond à sa couleur (vert, rouge, jaune, blanc, noir), sa consistance (dur, fibreux, charnu, croquant, mou) et son degré d'hydratation (humidifiant ou asséchant). Si l'harmonie des couleurs d'un repas joue surtout sur le plaisir des yeux (important pour une bonne digestion), la consistance des aliments va conditionner la façon de mastiquer, de déglutir et d'assimiler leur énergie; un équilibre entre différentes consistances est donc souhaitable. Quant au degré d'hydratation, disons que les aliments hydratants sont indispensables pour renouveler les liquides organiques, mais ne doivent pas être pris en excès, au risque de provoquer des troubles de l'humidité et des mucosités.
Outre la constitution du mangeur (dont ses problèmes ponctuels, comme la grippe ou une fracture, par exemple) et les propriétés des aliments eux-mêmes, les Chinois considèrent que plusieurs autres facteurs influencent l'impact d'un aliment ou d'un repas.
Bref, la diététique chinoise est un ensemble de règles d'hygiène alimentaire dont la théorie et la pratique sont basées sur des observations établies au cours des millénaires. Leur objectif n'est pas de nature philosophique, mais pratique : il consiste à s'assurer une aussi bonne santé que possible, en fonction de notre constitution et avec l'aide des produits de la nature.
Les 10 commandements de la sino diététique
1. Insistez sur les légumes. Tout repas doit contenir des l"gumes ou au moins, un bouillon de légumes. C'est l'une des règles de base de la diététique chinoise...
2. Prenez un petit déjeuner copieux. N'hésitez pas à manger un vrai repas le matin. Celui du midi sera chaud et nourrissant. Le soir, en revanche, une simple soupe peut suffire.
3. Limitez autant que possible les laitages. Ils ont tendance à rendre plus difficile la digestion.
4. Egayez vos recettes avec du gingembre, de la citronnelle et d l'ail. Ils renforcent les défenses, donnent de l'énergie et permettent de cuisiner léger, mais pas triste.
5. Arrêtez-vous à satiéteté. Ce précepte ancestral consiste à poser sa fourchette ( ou plutôt sa baguette) juste avant d'avoir trop mangé. Les puristes se contentent même de n'avaler que 80% de ce que réclame leur appêtit. Pour y arriver, il faut manger lentement. Cela permet de manger un peu moins, les signaux de la satiété arrivant au cerveau dans les vingt minutes qui suivent le début du repas.
6.Avalez des céréales complètes au moins deux fois par jour : riz complet, blé, nouilles, etc. Nourrissantes et riches en fibres, elles se dégustent idéalement le matin et le midi.
7. Mettez du poisson au menu trois fois par semaine. Ajoutez à ce précepte du tofu ou du lait de soja au moins deux fois apr semaine. De quoi limiter sa consommation de viande. Et varier les plaisirs..
8. N'oubliez pas les légumineuses (haricots secs, pois, fêves,...). très nutritives, tout en étant diététiques, elles sont réputées pour fortifier la rate et l'estomac.
9. Ajoutez un peu de piquant. A petite dose, il permet d'activer la transpiration et de tonifier le corps. Attention, trop de piment disperse l'énergie, dixit les toubibs de l'empire du Centre...
10. Buvez chaud à la fin des repas. Cela facilite la digestion. L'idéal : le thé. Consommé à raison d'au moins quatre ou cinq tasses par jour, ce dernier, de préférence vert, est la boisson anti-âge par excellence. Permission d'en abuser.
Chez les Chinois, il n'existe pas de frontière précise entre aliments et médicaments. Cela fait que pratiquement tout vrai cuisinier chinois se double d'un guérisseur , c'est pour cela qu'il y a tant de cuisinier chinois...
Une autre chinoiserie... Le Tai- Chi
publié le 22/07/2008 à 13:38
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Toujours sur la route du bien-être à la chinoise, encore un moment de gymnastique... J'ai parlé du Qi Gong, mais je ne pouvait pas ne pas parler de l'autre discipline des arts médicaux chinois , le Tai-chi , plus communément nommé le Tai-Chi-chuan, que l'on pronnonce Tai Ji Quan... Très proche de la relaxation, cette gymnastique consiste à réaliser des mouvements souples et lents appelés enchaînements et basés notamment sur la respiration.
Un bout d'histoire
Le Tai-Chi-Chuan constitue, avec le Qi Gong, l’une des cinq branches de la Médecine traditionnelle chinoise : celle des exercices énergétiques et c'est aussi l’art martial le plus pratiqué dans le monde... Au cours des siècles, la société chinoise, régulièrement menacée par des guerres frontalières et intérieures, a développé une solide tradition martiale. Le tai-chi était au départ une technique de combat transmise oralement, de maître à élève, dans le plus grand secret au sein de familles de paysans. Son origine demeure difficile à déterminer, histoire et mythe étant inextricablement liés. Toutefois, plusieurs auteurs accordent à Zhang Sanfeng, un moine chinois ayant vécu au XIVe siècle, d’avoir créé les 13 postures de base du tai-chi. On dit que Sanfeng se serait inspiré d’un combat entre un oiseau et un serpent pour concevoir les enchaînements. Le serpent aurait triomphé grâce à sa lenteur, à sa souplesse et à ses mouvements arrondis qui donnèrent peu d’emprise à son adversaire.
Au fil des années, la technique du tai-chi s’est beaucoup simplifiée et adoucie. Bien que certains maîtres aient continué à transmettre les notions martiales traditionnelles (par exemple, la connaissance des points vitaux mortels), en 1976, lors de la réouverture des universités en Chine, on a assisté à un changement majeur. Le tai-chi est alors devenu une discipline accessible à la masse et enseignée dans les programmes d’éducation physique universitaires. Il a perdu en grande partie sa composante énergétique (travail du Qi). Pour sa part, le Qi Gong est intégré aux programmes de médecine. Les deux disciplines ont cependant conservé une visée thérapeutique. De nos jours, des millions de Chinois pratiquent quotidiennement le tai-chi, en particulier les aînés, mais plusieurs s’y adonnent pour des raisons de développement intérieur, qui vont bien au-delà de l’entraînement physique.
Tai Ji, Tai Chi, Taichi, Quan, Chuan?
Lors de l’instauration en 1958 du pinyin, le système de transcription phonétique de la langue chinoise, c’est la forme Tai Ji Quan qui a été créée. Depuis, plusieurs graphies ont été approuvées, par exemple tai-chi, taï chi, taichi et tai-chi-chuan.
L’expression Tai Ji Quan se compose de trois idéogrammes, dont les deux premiers signifient littéralement « faîte suprême » et incluent à la fois des notions d’équilibre dynamique et de but à atteindre. Le troisième caractère, Quan, signifie « poing » ou « combat à mains nues », et comprend la dimension des arts martiaux. Les trois caractères peuvent donc se traduire par « combat suprême », avec un adversaire ou avec soi-même.
En quoi ça consiste ?
Dérivé des arts martiaux traditionnels, le Tai-chi Chuan, littéralement "boxe du fait suprême" est une discipline corporelle comportant un ensemble de mouvements continus et circulaires exécutés avec lenteur et précision dans un ordre préétabli. Il contribue à améliorer la souplesse et à renforcer le système musculosquelettique. Le tai-chi met également l’accent sur la maîtrise de la respiration et vise à harmoniser le Qi et à maintenir une bonne santé physique, mentale et spirituelle. Par son côté méditatif et l’extrême précision des gestes, le tai-chi apaise le mental, améliore la concentration, la vivacité d’esprit et la mémoire. Il favorise une meilleure prise de conscience de soi et de son environnement.
Le travail énergétique interne appelé Qi Gong (prononcer t'Chi Kong), utilise la respiration reliée à l'action détendue et respecte les principes taoïstes par l'équilibre dynamique des énergies internes Yin et Yang. Actuellement, des techniques énergétiques du t'Chi Kong sont officiellement employées en Chine dans les hôpitaux, (en particulier dans la lutte contre le cancer) car elles développent considérablement les défenses de l'organisme face à la maladie. La médecine occidentale (académies) commence à s'y intéresser et constate statistiquement l'effet positif indéniable de la pratique du Taï-Chi-Chuan chez les personnes agées (notamment pour l'équilibre spatial et la prévention des chutes). Le Taï-Chi-Chuan est également préconisé très officiellement pour certaines maladies dégénératives du cerveau, sa pratique permettant de maintenir plus longtemps une meilleure coordination des gestes et de reculer l'échéance de la maladie.
Le Taï-Chi-Chuan repose sur l'utilisation de l'énergie qui circule dans les méridiens d'acupuncture et qui se développe de façon analogue au t'Chi Kong. Pour cela, plusieurs principes internes doivent être respectés, en particulier il n'y a pas d'emploi de la force musculaire, le corps reste détendu dans la mobilité, les mouvements sont lents et sont rythmés par une respiration abdominale naturellement calme et ample. La pratique des postures et des mouvements du Taï-Chi-Chuan permet d'harmoniser l'énergie vitale, appelée Qi (prononcer t'Chi) qui circule le long des méridiens d'acupuncture, elle confère détente, souplesse, équilibre, tonicité, vitalité.
Comment ?
Le tai-chi ne s’apprend pas en deux temps, trois mouvements... Il nécessite concentration, vigilance, persévérance, relaxation et assiduité si l’on veut bénéficier de ses effets positifs (calme, bien-être, équilibre, santé et force intérieure). On recommande de s’exercer de 15 à 20 minutes, deux fois par jour.
Selon Francine Tellier, une femme maître de tai-chi formée en Chine, la difficulté initiale pour les débutants est d’apprendre à ralentir. En effet, c’est l’extrême lenteur d’exécution qui permet de déceler les blocages et de sentir le courant énergétique. De plus, la prise de conscience du transfert, lent et précis, du poids du corps d’une jambe à l’autre et le jeu d’alternance des bras et des jambes concrétisent parfaitement la pensée chinoise basée sur l’équilibre dynamique des forces du Yin et du Yang.
Le débutant commencera par l'apprentissage de "la forme", c'est un enchaînement traditionnel de 108 mouvements qui doit s'effectuer lentement et de façon continue. Le respect de la perfection des mouvements de l'enchaînement qui se réalise peu à peu dans la décontraction et la fluidité des gestes, permet le relâchement des tensions musculaires et le travail du souffle interne Alors s'effectue une relaxation physique et mentale profonde et durable ainsi qu'une régularisation des énergies qui donnent au Taï-Chi-Chuan une place privilégiée dans la gymnastique douce.
Ne reposant pas sur l'emploi de la force musculaire ou de la vitesse d'exécution des mouvements, le Taï-Chi-Chuan est réellement accessible à tous, les gestes sont physiquement faciles à réaliser et l'esprit de compétition est absent.
La détente dans l'action est obtenue par la répétition de mouvements lents et harmonieux et par l'absence d'utilisation de la force musculaire avec sa violence sous-jacente. Il peut convenir à tous les âges et à toutes les personnes qui veulent rester en bonne santé.
Vlady Stévanovitch, qui a élaboré sa propre méthode, affirme que c’est en observant la position des mains que l’on peut déterminer la qualité des mouvements du pratiquant. Durant les enchaînements, ce sont les mains qui guident les déplacements, qui captent l’énergie et la transmettent d’une main à l’autre afin que le corps trouve son appui dans le Tan Tien, le centre de gravité situé un peu en bas du nombril. Toute l’essence du tai-chi réside dans la recherche du centre, de l’équilibre des deux pôles de l’énergie, le Yin, issu de la terre, et le Yang, issu du ciel.
L’enseignement repose principalement sur l’apprentissage de ces enchaînements, fluides, non brutaux, que l’on peut refaire ensuite chez soi pour un bien-être quotidien. Ces gestes et postures étirent les muscles en douceur et sans utiliser la force ! Le taï chi, art de combat, est autrement appelé « boxe du vide » ou « boxe de l’ombre » puisque l’on se bat contre un adversaire invisible, fictif. L’agressivité est donc bannie de cet art martial !
Les apports du tai chi en ce qui concerne la santé sont extrêmement bénéfiques. En plus de faciliter la concentration, d’améliorer la confiance en soi, l’endurance et le souffle, le tai chi permet une détente profonde ! En terme énergétique, cet art martial nous aiderait à renforcer nos défenses immunitaires en facilitant la circulation du « chi » (ou qi), énergie vitale, dans notre organisme, nous permettant de mieux résister aux maladies. Le taï chi amène à l’harmonisation du corps et de l’esprit : en cela, il est parfait pour apprendre à se calmer et gérer son stress.
Les différents styles
Il existe plusieurs styles de tai-chi et plusieurs variations à l’intérieur de chacun d’eux. Certaines écoles visent surtout la prise de conscience de soi par une approche intérieure, tandis que d’autres favorisent les techniques de combat. La plupart des écoles ont toutefois abandonné leur intention martiale au profit du développement de la souplesse et de l'éveil du Qi.
En Chine, on reconnaît six grandes écoles, dont les trois plus importantes sont en gras.
Le nombre de mouvements dans un enchaînement complet varie de 24 à 48, et peut même atteindre 108, ce qui correspond à la forme originale du tai-chi. Il est cependant plutôt rare de trouver des maîtres qui enseignent selon les règles anciennes. La plupart ont réduit le nombre de figures afin de rendre l’entraînement plus accessible.
Art du mouvement parfait, l'un des buts du Taï-Chi-Chuan est de parvenir à l'unité du corps et de l'esprit par la libération du souffle interne dans l'action juste.
C'est aussi pour qui le souhaite, un art martial interne qui exclue les principes d'utilisation de la force musculaire de la vitesse et du poids (énergies externes musculaire et cinétique) pour obtenir une action d'une surprenante et redoutable efficacité.
D'autres techniques viennent compléter la formation: t'Chi Kong, Walking-t'Chi Kong, Yi Kong, méditation et massages Taoïstes, exercices de santé Taoïstes, poussée des mains à deux (Tui shou), tests d'application martiale, Dalu, armes etc ...
C'est bon ...
Etroitement lié aux principes énergétiques de la médecine chinoise, le tai-chi vise avant tout à apporter le bien-être : les ennemis imaginaires contre lesquels on se bat symbolisent en fait la maladie et le stress.
- Il permet au pratiquant de mieux faire circuler l’énergie, de la mobiliser et de l’utiliser pour se détendre, se recentrer et se défendre. A force de concentration et de persévérance, on apprend à surmonter son agressivité et son agitation et à affronter sereinement toutes sortes de situations.
- En favorisant la circulation de l’énergie, en améliorant la souplesse et en stimulant le fonctionnement des organes vitaux, il s’affirme comme une discipline de la longévité.
- Par le jeu du transfert du poids d’un pied sur l’autre, il améliore également le sens de l’équilibre. - De manière générale, il aide enfin aussi à mieux intégrer son schéma corporel, et à coordonner ses mouvements.
Pour qui ?
Cette discipline peut être pratiqué de différentes manières (traditionnelle, sportive, martiale etc.,seul ou en groupe) mais il a l’avantage d’être accessible à tous, de 7 à 77 ans, athlètes ou gringalets...
Le Taï Chi Chuan est avant tout un plaisir, il complète avec bonheur d'autres approches de développement personnel, particulièrement celles qui valorisent le ressenti, la prise de conscience intérieure spontanée dans l'ici-et-maintenant et qui respectent l'évolution naturelle de la personne, à l'intérieur d'une pratique non-violente, dans un cadre rigoureux, exigeant et sécurisant à la fois.
Si la dimension corporelle est très développée dans l'apprentissage et dans la pratique du Taï Chi Chuan, l'expression verbale est par contre peu sollicitée ; quand la personne éprouve un besoin important de se dire, il est préférable de ne pas tout mélanger et de trouver un lieu de parole et d'écoute, différent de celui du cours.
De même, les personnes qui ont plutôt besoin de s'extérioriser, de se défouler, de "s'éclater" ou "d'exploser" rechercheront d'abord un cadre approprié pour épuiser leur trop plein d'énergie.
Le pratiquant de Taï Chi Chuan découvre et apprend graduellement comment développer le t'Chi (l'énergie vitale) et comment l'utiliser.
Il n'y a pas de "magie", chaque étape du chemin doit être concrètement réalisée par soi-même : découvrir et comprendre, grâce à l'expérimentation personnelle, les principes enseignés, les intégrer et les vivre dans son corps, grâce à une pratique régulière.
Le contact prend progressivement une très grande importance : les tests et exercices réalisés avec un partenaire, développent peu-à-peu une écoute et une sensibilité très particulière qui donne accès à la maîtrise du contact subtil apporté par le souffle, à la fois doux et puissant, dont l'efficacité manifeste se vérifie concrètement au travers de l'aspect martial.
L'enseignement traditionnel de Style Yang Originel propose un ensemble cohérent de techniques très complètes qui permettent une découverte progressive des principes d'utilisation du t'Chi.
Par ses effets sur la santé du corps et de l'esprit, le Taï Chi Chuan possède une valeur thérapeutique globale; par ses implications dans les dimensions les plus subtiles de la personne, le Taï Chi Chuan constitue également une voie d'évolution, pour celui qui le souhaite et qui le pratique sincèrement.
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