Bruay pendant la guerre 39/45
La résistance
La seconde guerre mondiale a bien évidemment marqué la population bruaysienne dont nombre d'habitants ont fait montre d'un comportement exemplaire dans les actions de résistance.
A Bruay, comme dans d'autres communes de France, des réseaux voient le jour. Ils sont dirigés par des responsables locaux. Citons par exemple celui des "francs tireurs partisans" en 1940, issus de la cellule communiste de l'O.S. La création de ce mouvement fut préconisée par l'Humanité. Le Front National apparaît en 1943. Le Mouvement de Libération Nord également. Le mouvement Voix du Nord (VDN) date de 1941. Mouvement de résistance formé autour du journal du même nom à l'écart de toute orientation politique et sociale. Enfin le War Office, service anglais chargé d'aider les opérations européennes de résistance dès juillet 1940.
En 1940, une grande partie de la population bruaysienne est contre la politique de collaboration. La résistance est d'abord constituée par une somme d'initiatives individuelles et se traduit par l'hébergement des soldats français et alliés, ou prend la forme de sabotage économique dans les usines ou au fond de la mine. Les mineurs ont d'ailleurs joué un rôle prépondérant pendant la guerre avec les nombreuses grèves qu'ils ont provoquées dès 1941.
En 1939-1940, nombre de mesures visant à empêcher la hausse des prix et la dégradation de la monnaie apparaissent. Le contrôle de l'Etat s'exerce sur les salaires. Les prix marquent une hausse entre 1940 et 1941. Les salaires augmentent jusqu'en 1946 sans jamais rattraper la hausse des prix.
En 1942, il faut 2 fois et demi plus d'argent pour se nourrir qu'en 1939.
Le rationnement est une autre de ces mesures prises au début du conflit puisqu'il est décrété le 29 février 1940.
Les consommateurs sont répartis en catégories et possèdent des tickets de rationnement. C'est l'époque des "ersatz" ou produits de remplacement et le plein essor du marché noir.
A l'instar de l'ensemble des français, les bruaysiens ont souffert de ce conflit. Un conflit qui prit fin dans la douleur, au terme d'un week-end sanglant qui fit d'innocentes victimes le jour de la libération.
La libération
Du vendredi 1er septembre au dimanche 3 septembre, des bruaysiens résistants ou simples citoyens ont trouvés la mort, abattus sans autre forme de procès chez eux, sur le pas de leur porte ou encore dans les abris de fortune qu'ils avaient trouvé pour échapper à cette extermination gratuite. Une extermination justifiée par une volonté impérieuse de nettoyer la voie, maison par maison afin de permettre aux Allemands la traversée de la ville en toute sérénité.
C'est le lundi 4 septembre que Bruay-en-Artois est véritablement libérée avec l'arrivée des Canadiens dans la ville. On dénombre alors 33 victimes de la libération dont les funérailles eurent lieu le mardi 5 septembre 1944..
elle est absente en ce moment, elle me recontactera à son retour.
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bonne nuit Domi
Bonne nuit. A demain.