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Hier, j'ai encore une fois trainé. Je me sentais hyper-triste... pense depuis des jours à Thibault, même avant le décès de Anita...
Pourquoi? Pourquoi est-ce que je me sentais... vide! Tellement vide que j'aurais pu me remplir le ventre de n'importe quoi. Mes bonnes habitudes (ou mauvaises selon le point de vue), étant de nouveau dans ma tête, je n'ai rien mangé, mais bu de la flotte, du thé, du café. J'aurais pu boire du vin aussi, pourquoi pas... Tout aurait été bon. Mais le vin m'aurait empêché de penser, de me demander pourquoi. Et même si cette impression de vide est très désagréable, elle a sûrement un sens. Au moins celui de savoir pourquoi et de ne pas essayer de le combler avec des succédanés.
Seule période de ma vie aù je ne me sois pas sentie "vide", un peu ou beaucoup, c'est quand j'étais remplie de ... mes enfants.
Et le "vide" donne du son, quand on le frappe: principe de la cloche. Le battant, c'est moi aussi? Ou QUi est-ce? Je résonne, "raisonne" instinctivement...
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J'ai pris mon téléphone et ai tout simplement appelé la rédactrice en chef de Anita... Car si sa mort me faisait un tel effet, à moi qui ne l'avais que de temps en temps au bout d'un fil... je pense que pour ses collègues directes, ca doit être hyper-dur, si elles sont un tant soit peu sensibles. Je voulais leur faire savoir que j'avais mal pour ELLES maintenant, que ELLES avaient besoin d'être consolées et prises dans les bras.
Bon: personne ne semble avoir "senti" arriver quelque chose (mais il paraît que je serais "médium" ???? !!!!) . elles sont encore sous le choc et sa collègue directe, elle est trop triste pour qu'on me la passe. Dommage, je crois qu'on a besoin de parler, parler, parler pour EX primer , faire sortir... la douleur.
Fazit: EX---- PRIMER -vous, faites sortir tout ce qui vous fait mal... N'oubliez pas non plus d'EX ---- primer vos bonheurs et votre joie de vivre. Et si vous ne trouvez pas les mots, servez-vous des textes de chansons : petits moments d'EX ----PRESSION. De plus, en chantant, on apporte de l'oxygène au cerveau: c'est tout bon...
Bonne journée à toutes. Moi, va falloir que je cavale: pas dormi de la nuit... mais mon insomnie ne m'a pas fatiguée, je l'ai acceptée comme elle venait, comme une évidence, j'avais des "choses" à faire et à penser...... elle n'était donc pas "dérangeante" mais je suis en retard dans mon planing et je donne cours dans la pampa à 5h1/2... Pas encore lavée, habillée,...
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MERCI!
publié le 16/10/2007 à 02:06
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Non, je ne suis pas volage, mais ca y est... ca fait moins mal!
C'est vrai que cette femme m'avait beaucoup aidé, sans le savoir elle-même peut-être. Elle avait cru en moi alors que moi, je ne croyais plus en moi. Et il y a eu beaucoup de gens comme elle dans ma vie... Et puis d'autres qui eux, m'ont prise pour une folle, une sorcière, une arrogante, j'en passe et des meilleures. Le pire, c'est que je n'ai voulu entendre que ces derniers.
Et puis, il y a eu...VOUS, les filles/femmes... J'ai appris avec vous l'humilité sans bassesse, à reconnaître aux travers des mots que vous employez les maux qui nous déchirent. TOUTES, j'ai appris la compassion (analysez le mot, il est beau... passion ensemble, c'est la même chose que sympathie: souffrir ensemble).
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Je viens de recevoir un message de l'éditeur pour lequel je travaille: "ma" rédactrice est morte il y a une semaine. Je ne sais pas pourquoi, mais je le "sentais". Nous n'avions que des rapports "téléphoniques", mais cette femme (56 ans) m'a gardée, m'a donné du boulot pendant toutes mes années de misère et de galère.Elle avait une voix toute douce. Nous lisions les mêmes choses, par obligation professionelle. Des histoires d'amour débiles qui nous faisaient sourire... Elle m'avait envoyé TROIS livres à lire... il y a 3 semaines et Je dois rendre mes commentaires cette semaine... presque rien fait, rien lu (j'vous dit pas l'temps que ca prend! et les histoires ont d'une platitude incommensurable, je m'endors dessus). Et je n'ai pas appelé... TROP TARD! Une presque inconnue, et quelque chose me fait mal, très mal.
Je voulais mettre sur le papier (du blog) mes petites histoires du week-end, tout me semble VAIN!
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J'ai recu la convocation du juge. Ca me fait royalement ch.... Je ne voulais déja pas me marier. Alors divorcer??! Parce que ca signifie qu'il faut enfin que je m'occupe de faire une liste des choses que je voudrais récupérer... après SIX ans de séparation. Et penser à tous les désagréments financiers de la chose... J'ai demandé à l'avocate de penser pour moi. Parce que je n'ai aucune envie de foutre mon nez dans des textes de loi, pour savoir à quoi j'ai droit etc... Je trouve que c'est injuste que mon ex continue à vivre comme si je n'avais jamais existé, avec les choses que j'ai choisies, à commencer par la maison, mon jardin et les gosses que j'avais voulus et faits, MOI, pas lui (si, 30 secondes). Il est "responsable" du suicide de MON petit! Je n'ai aucune envie de le voir, de le sentir dans mes meubles... Je voudrais qu'il me foute la paix, dégage, aille vivre sa vie sur une autre planète et récupérer au moins mon armoire pour commencer ENFIN à faire de mon provisoire du définitif. Il n'y a eu que le suicide de Th. pour me faire comprendre qu'il y a des choses "définitives". Et tout le reste est un long fleuve pas si tranquille que ca.
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Je viens de trouver un site super intéressant pour tous ceux et celles qui ne sauront pas que faire de leur temps dans l'aprés-régime et qui aiment la langue, le langage, que j'ai retrouvé en perdant mes kilos sur ce site.
www.expressio.fr.
Allez regarder par exemple l'expression: « Le ventre mou ».
Il n'y a pas beaucoup d'expressions avec le mot "gros". C'est donc que "personne n'en fait un plat", ... qu'on soit gros(se) ou non.
Positif, non?
A part ca, je suis sortie (grande première pour moi) pour aller au cinéma regarder, devinez quel film?... Ratatatouille! Je vais vous faire part de mes réflexions faites après le film dans le groupe.
Mais ici, je ne vous raconterai que le côté très marrant du fait de perdre des kilos: comme ca faisait hyper longtemps que je n'étais "sortie" et jamais avec mon "homme", j'ai voulu m'habiller un peu pour lui: il voulait une jupe que j'ai ressortie, achetée il y a six ans et presque jamais portée pour cause de kilos superflus, une jupe de secrétaire bcbg (pas mon genre du tout), mais fendue, fendue sur le côté. Et pour aller avec, ben j'ai ressorti des bas (ceux qui tiennent tout seuls), achetés et portés du temps où je vivais encore avec mon mari... il y a 7 ans... une éternité. Résultat: ils sont certes en parfait état, mais trop larges. Cuisses de mouche vous salue bien bas... J'ai bien rigolé, à remonter mes bas pendant tout le trajet... (Heureusement que le manteau est très long... )
Est-ce qu'il y a une morale à cette histoire? La seule que je voie, c'est qu'il va falloir que j'en rachète...
Depuis six ans je n'ai acheté que des fringues pas cher de tailles toujours plus grandes. Je commence à faire le tri... Il ne va pas me rster grand-chose, vu que je n'avais emporté que deux valises quand j'ai été "obligée" de quitter mon domicile. Le provisoire dure depuis 6 ans. Heureusement que je n'avais vu cette situation que comme provisoire, du moins en ce qui concerne les fringues: il m'en reste un peu. Et mon mari a
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Pour celles que mon journal intéresse, même si je n'y parle pas directement de régime, de perte de poids... et pour moi, parce que je me suis apercue que ca faisait du bien d'écrire, d'essayer de trouver les mots pour "le" dire, ce qui me passait par la tête, ce qui "m'arrivait" et que je n'aurais pas compris si je ne l'avais pas formulé.
Bon: drôle de journée, pleine de sujets à réflexion de nouveau.
Ce matin, je commence (enfin!!!) à rédiger des notes pour le programme de télé-enseignement pour enfants que je me suis plus ou moins engagée à concevoir. J'avais promis de donner ma réponse la semaine prochaine... et baillé aux corneilles. Commencer, c'était ca qu'il fallait que je fasse. Les idées ont commencer à fuser, à se mettre en place en les formulant. 1er jet et ... zut... j'avais accepté de rencontrer un inconnu rencontré la semaine dernière à l'arrêt de bus... sans savoir porquoi. J'essaye de décommander, le type refuse, veut au moins me voir une1/2 h. Bon, RV en face de chez moi pour ne pas perdre de temps. Bisou à mon gros dormeur qui ne comprend pas que je puisse rencontrer un homme "comme ca". Le monsieur me demande de but en blanc si j'ai une relation fixe, ce à quoi je réponds bien entendu que oui... Je suis d'une naiveté à faire pleurer dans les chaumières. Je n'avais pas du tout compris qu'il me voyait comme une femme et non comme une humaine. Bon, il a compris et on a bien papoté. Il continue à espérer me revoir, mais c'est à moi de l'appeler. Je vais mettre une des questions qu'il m'a posée (et ma réponse) dans un sujet du groupe.
Je rentre et "mon" homme est complètement déstabilisé... ne sait plus que penser. Il ne comprend pas pour quelles raisons il a le droit de rester dans ma vie... Est-ce qu'il faudrait vraiment que j'en cherche? C'est lui qui a accepté de rester avec moi alors que j'étais grosse, acariâtre, que je pleurais tout le temps sur moi. Je crois qu'il a essayé à sa manière de m'épauler quand Th. s'est suicidé, quand je su
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A force de papoter pendant des heures à propos de tout et de rien... Ben, je n'ai pas pris le temps de faire les exercices de "sport" du site, je n'ai pas regardé les recettes (si, juste au début). Bon, les recettes, je n'en avais pas besoin (ressemblaient trop à ce que je cuisine déjà). Les exos de gym, je connaissais ceux du début, mais j'aurais dû les FAIRE et continuer à regarder ceux qui étaient proposés. QUATORZE semaines que je fais de l'introspection... Bon: c'était peut-être la meilleure facon pour moi de maigrir, enfin.. de retrouver mon poids normal.
Et j'y ai gagné des contacts, l'impression de ne pas être aussi nulle que je ne me sentais être, grâce à des copines virtuelles mais qui sont en chair et en os quelque part. Je vais envoyer ce message aux femmes qui ont mis ce site en place. Chapeau bas devant tant de savoir, de logique, de bienveillance.
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J'essaye dans tout ce merdier d'écouter un peu plus ce que me signale mon corps... J'ai faim ou je n'ai pas faim... Est-ce que je veux /peux prendre le temps de me faire à manger ou non? Tout ce qui n'est pas de la "bonne" bouffe pour MON organisme (tout est relatif et personnel) me donnent soit encore plus faim, soit ne me rassasient pas : plats préparés, restau U, cantine, MacDo, Gyros sur la rue... tout ca, j'aime pas pour l'instant . Même les plats du chinois d'à côté sont trop gras pour l'instant, il n'y a que le Thai qui fasse quelque chose de potable. Et pourtant, j'ai mangé des calamars frits vendredi soir. Il y avait sûrement plein plein de graisses (et de mauvais cholestérol, coucou mes infarcts!) mais comme il étaient bons, j'ai fini ma portion. Et après: ni sensation nauséeuse ni faim... C'est donc que mon organisme les avaient acceptés. Et ca ne m'a pas fait reprendre un gramme, bien au contraire. Mais Attention, les files, ca c'est valable pour MOI. A vous d'apprendre à écouter VOTRE organisme. Dès que je n'ai plus été à l'écoute, j'ai "fait" des crasses: AVC, infarctus, et des beaux en plus (je ne fais jamais les choses à moitié, manifestement).
Alors pour l'instant, quand j'ai faim mais pas le temps de me faire qq. ch. de potable, je croque mes pommes, mes carottes, bois mon thé ou mon café avec du lait. = ca me fait une alimentation assez équilibrée.Et la sensation de faim, ben, j'la mets sous mon mouchoir, comme mes angoisses, mon mal de vivre, ma dépression, pour m'en occuper plus tard. Enfin, quand ils ne me bouffent pas...
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La soeur de mon ami a un cancer. Et ca se présente assez mal: ce n'est pas le cancer limité à l'oesophage diagnostiqué en août, mais un cancer qui semble être bien généralisé (métastase dans le foie). Lui, il est triste face au sentiment d'impuissance qui nous prend tous séparément. Moi, ca me fout en rage. Le seul conseil que j'aurais envie de lui donner (à la soeur), c'est justement d'être en rage contre des cellules de merde qui veulent la grignoter de de l'ntérieur, de les mépriser et de leur dire que la chimio va les détruire. Ca me rend violente, moi qui angoisse dès que je lis ou vois de la violence...
Ce n'est pas comparable, mais quand je me suis réveillée comme un légume après l'hémorragie cérébrale, je me suis battue contre ceux qui m'interdisaient d'essayer de me lever, d'écrire, de lire. Et je me suis levée, la nuit (en me cassant la figurea longueur de temps), j'ai écrit: une main tenant l'autre, des lettres que mes frères et soeurs refusent de me montrer. (ca devait pas être beau comme écriture, et mon cerveau esayait de pallier à la destruction).
Et depuis quelques temps, je suis dans une rogne pleine d'amour pour mon fils qui n'est pas revenu de son mal de vivre...qui a osé baisser les bras, se foutre en l'air. Et pourtant, combien de fois ai-je voulu faire la même chose... Je le comprends... Mais moi, à chaque fois, j'ai eu la rage: je n'allais pas donner raison à ceux qui me considéraient comme une énorme dépressive , MOI la PREMIÈRE.
les kilos, idem: je les ai sans doute aimés, acceptés comme une fatalité. Et maintenant que je ne les accepte plus, ben ils se font la malle...