Après cinq mois d'absence je pensais enfin revenir booster et pleine de résultats prometteurs mais à vrai la vie vient de glisser un petit cailloux dans la chaussure de mon petit Lucas alors le régime et bien il attendra encore un peu. Au moins quelques jours le temps de je digère la nouvelle.

Hier soir nous avons eu le premier bilan scolaire des enfants. Et si Mathéo est du genre bon élève (malgré les accidents pipis qui commencent enfin à s’espacer), pour son frère c’est tout l’inverse. Lucas est du genre rêveur, il est dans sa bulle, ne parle qu’à son frère, la maîtresse et l’atsem. Il ne fait pas les exercices demandés ou du moins il les fait une minute puis part à l’autre bout de la classe faire autre chose, il distrait ses camarades en n’écoutant pas les consignes, et puis il chouine beaucoup. Bref, il ne rentre pas du tout dans le moule de l’école. La maîtresse est inquiète, elle le trouve en souffrance. Moi je suis désemparée. Mon petit Lucas à la maison est certes un peu dans son monde mais il interagit avec les adultes et les autres enfants qu’il côtoie et il ne se plaint jamais de l'école!

La maitresse me propose de lui faire faire un bilan complet au centre d’action médico social précoce. Bien sûr j’accepte, mais j’ai peur. Peur de ce que l’on va me dire. Peur de ne pas arriver à tout gérer : les enfants en priorité  mais aussi mon boulot, l'association jumeaux et plusla maison et le quotidien. Et puis la procédure est longue. Le bilan n’aura pas lieu avant janvier. Ce sera deux rendez-vous hebdomadaire pendant plusieurs semaines. Comment je vais faire avec mon travail et l'absence de mon conjoint (en février et mars) ? Je savais que le mois de novembre serait difficile avec les opérations des oreilles et végétations des loulous pendant le mois de déplacement professionnel de l'homme, mais il semblerait que début 2017 sera encore pire...

Voilà, ça pourrait être plus grave, mais aujourd’hui mon cœur de maman est en miette. Je ferai tout pour lui, pour son frère, pour qu’ils soient heureux tous les deux. Mais où vais-je trouver l’énergie pour faire face à tout ça ?

Après cinq mois de silence et quelques rares connections je viens enfin vous donner des nouvelles.

Les loulous : Après un peu plus de deux ans de garde collective les enfants ont dit début juillet adieu au revoir à leurs « taties ». Leurs chers parents n’ayant pas moult semaines de vacances (quoique leur père en a quand même 9…) ils sont allés une semaine et demie à la rencontre de leur nouvelle Mary Poppins avant d’être expédié pour cause de grande fatigue parentale (et toujours cette histoire de semaines de vacances...) trois semaine et demies chez leurs grands-parents. Au terme de ces trois semaines et demies pas assez longues nous avons retrouvés deux petites crapules plus complices que jamais chantant à tue-tête le générique de Sam le pompier H24 et refusant de demander le pot pour faire leurs besoins (merci à belle-maman –assistante maternelle de son métier- qui les a gardé en tout et pour tout cinq jours et qui leur a remis des couches le dernier jour). Après un cours séjour à la mer où Mathéo me demandait « pourquoi la mer elle a plus de pile ? » aka « elles sont où les vagues ? », il a fallu reprendre le chemin de la lorraine est faire la première rentrée scolaire. Rentrée scolaire qui n’a pas été aussi douce que je l’espérais puisque la propreté n’est pas acquise (4 jours SANS accident... 4 pauvre petits jours... je plains la maitresse...), mon petit Lucas est du genre indiscipliné et les  microbes font un tel retour en force que nous rencontrons aujourd'hui et ce pour la deuxième fois ce mois-ci l’ORL.

Couple : nous rencontrons toujours des hauts et des bas. Les bas étant souvent liés à la gestion des enfants et l’organisation de la maison (aka les 95% de temps où les enfants sont géré par moi)(je vous passe sous silence les mois de novembre, février et mars durant lesquels je serai en mode solo). Cependant les sentiments semblent suffisamment présent pour que je reste à ses côtés.

Moi : Sans dire que mon moral me fait vivre les plus grandes montagnes russes du monde, il faut bien avouer que la fatigue a un effet non négligeable sur mes humeurs journalières. Et fatigue il y a avec une reprise du travail à temps plein depuis début juillet (et les 2 à 8 levés nocturnes sur lesquels je jette un voile pudique -Les enfants n'ont pas de père la nuit ou quoi??? ) et un sous-effectif de 14 mois qui n’a pris fin que la semaine dernière.

Inutile de vous dire que les relations mon corps- ma tête et mon régime-moi ont été autant influencé que mon moral par cette fatigue. Je continue donc mon suivit avec ma nutritionniste une fois par mois (enfin j'ai oublié mon rdv cette semaine...). Suivit peut concluant puisque après avoir perdu près de 3 kilos les deux premiers mois j'en ai repris cinq les cinq mois qui ont suivi (merci les vacances!). Depuis début septembre je me suis donc lancé dans un nouveau régime à base de berlingots minceurs nommé So Shape. Bien évidemment, peu sûr que cela plaise à ma nutritionniste je ne lui en ai pas parlé. A l'heure actuel contrairement à ma jeune collègue qui le fait depuis début août, les résultats ne sont pas énorme : - 3 kilos au compteur (contre -9 pour ma collègue). Mais il faut avouer qu'avec deux enfants en bas âges qui ne comprennent pas pourquoi maman mangerai différemment d'eux j'ai dû adapter le programme. Berlingot matin et midi au lieu de matin et soir et aucun le week-end... J'ai également déserté la salle de sport.  Le premier mois pour cause médical, le deuxième pour cause de grosse chaleur, le troisième pour cause de vacances et enfin le quatrième pour cause de flemme changement de rythme important et entrainant une énorme fatigue...

Voilà vous savez tout ou presque, j'essaie de revenir bien vite pour vous raconter la suite de l'aventure et surtout pour prendre de vos nouvelles!

Bonne journée et doux week-end.

Après plusieurs semaines de grand silence me voici de retour pour vous donner quelques nouvelles.

Les trolls : les trolls continuent leur petit bonhomme de chemin et grandissent de jour en jour. Lucas est un doux rêveur qui mène sa petite vie tranquille et ne parle pas énormément en présence de son frère. Il dort plutôt bien, s’il te plait et merci à tous vas mais refuse (à mon plus grand dam) de dire bonjour. Mathéo, lui est très (trop) protecteur avec son frère tout en étant très directif. Il commence à très bien parler et adore chanté. Il continu à nous faire des nuits de merdes et met plus de 45 minutes pour se coucher… Il porte des lunettes depuis le 24 décembre. Son hypermétropie est plus importante que celle de Lucas et nous saurons dans un mois si une opération est nécessaire. Nous devons également revoir un ORL à cause d’otites à répétition. L’opération semble urgente pour Mathéo, un peu moins pour Lucas. Leur complicité continue de grandir. Ils jouent à présent ensemble et ils adorent faire de la draisienne.

L’homme : après un automne à déprimer l’homme semble aller mieux. Son changement de service  (afin d’avoir des horaires fixes et de pouvoir plus m’aider à la maison) a été difficile mais à présent il s’il plait bien. Il essaie de mettre un peu  plus la main à la patte à la maison mais a du mal  à comprendre que je n’ai pas besoin de son aide que pour l’entretien de la maison. Les douches des enfants et les réveils nocturnes ne sont décidément pas son fort.

Moi : -   Le boulot : l’une de mes collègues est en arrêt maladie puis maternité jusqu’à mi-septembre et non remplacée depuis novembre, nous sommes donc deux pour deux agences. La charge de travail est importante, la reconnaissance du  patron faible mais le job me plait alors ça va. Je pense en revanche envoyer  quelques CV cet été puisque je redoute le retour de ma collègue (et la reprise de mon poste administratif pur).

- Couple : j’ai commencé l’année en pensant très sérieusement àquitter l’homme. Je ne suis plus très sûr de mes sentiments pour lui. Pour autant la situation n’est pas invivable puisque l’on ne se dispute pas énormément. Aujourd’hui je ne pense plus le quitter, j’ai envie d’essayer une dernière fois de sauver mon couple maintenant qu’il semble comprendre que je ne lui suis pas acquise. Et puis je dois avouer que c’est plus simple comme ça. Les enfants sont inscrits à l’école pour septembre prochain, la nounou est trouver et je ne me sens pas capable pour le moment de repartir à zéro et de tout gérer toute seule.

Régime : Avec mon moral à la baisse fin 2015 et les premières semaines de 2016 je n’ai toujours pas retrouvé mon poids d’avant grossesse. Pire, quelques kilos sont venus s’ajouter. J’aidonc pris la décision depuis début février de me faire suivre par une nutritionniste. Poids de départ 71.4kg. Après une perte de 3.8 kg en un mois et demi (motivation dudébut et grippe), j’ai constaté lors de mon rdv d’hier une reprise de 1.7kg. Pour autant, j’ai perdu des centimètres. -1cmtour de poitrine, -3cm tour de taille, -7cm tour de ventre, -6 cm tour de cuisses (mesure prise les deux cuisses en même temps pieds joints). Perte expliquée par la reprise dusport depuis peu et à mon rdv quotidien avec une ventouse (type cellule blue) permettant de reproduire l’effet dumassage palpé roulé. Ayant commencé il y a à peine un mois (et laissé tomber une semaine…) j’étais peu convaincue de l’efficacité de la chose. Et puis hier j’ai décidé d’arrêter de me fuir et de me regarder en face. Et je dois reconnaitre, en restant un maximum objective, que les résultats sont là. En plus de la perte de cm constaté le matin je dois reconnaitre que mes cuisses sont moins envahies par la cellulite. Au niveau duventre sans le mètre ruban le résultat est moins flagrant, mais vu les dégâts occasionnés par la grossesse cela n’est pas étonnant !

Bref je vais bien même si mon moral reste très lié à la fatigue…

J’espère que vous allez toutes bien et vous dit à bientôt…

Suite à mon dernier article bien triste je dois l’avouer, je dois vous remercier pour tout le soutien que vous m’avez apporté. Alors très sincèrement et du fond du cœur

MERCI !

La semaine dernière a été terrible. Pas un seul jour sans que je pleurs… Mais je crois que je peux dire que même si je n’ai pas trouvé les mots, ma présent à quelque peu apaisé mon ami si cher à mon cœur…

Plusieurs d’entre vous, pour ne pas dire toutes, m’avez conseillé de consulter un psy. Votre conseil me semble plus que bon, et pourtant, après y avoir très grandement réfléchie, je ne le ferai pas… pas pour le moment…

Certaines le savent, je me suis déjà fait suivre  lors de mon congés maternité/parental. La procédure avait était longue à mettre en place : 12 semaines d’attente… Et après une dizaine de consultations la psy avait fini par me dire que j’allais bien que j’étais certes épuisée mais que j’allais bien. Puis elle avait rajoutait que c’était l’homme qui avait bien plus besoin de suivit. J’étais totalement d’accord avec elle et à vrai dire je le suis toujours. L’homme va mal, pour ne pas dire très mal, mais il ne veut pas le reconnaitre. Pourtant ce n’est pas faute de le lui dire. Depuis quelques semaines famille et amis lui en mettent plein la figure pour qu’il réagisse mais non, aucune réaction en dehors d’une lamentation extrême…

Et puis quand bien même j’aurai moi aussi  besoin de consulter parce que ma situation a bien changé en un an et demi, cela ne servira à pas grand-chose à l’heure actuelle. Parce que je manque trop  de temps… Parce que je ne suis pas prête à parler à une inconnue de ce qui m’apporte tant de bonheur actuellement tout en me consumant de l’intérieur… Je ne suis pas prête à prendre la réalité en pleine face en appelant un chat un chat…

Mais je vais bien, ne vous en faites pas…

Je suis ce funambule qui depuis plusieurs mois tente de conserver son équilibre.

Ce funambule qui porte à bout de bras son conjoint et ses enfants.

Ce funambule qui prend soin de dédramatiser ou tout simplement cacher ses tracas.

Ce funambule qui se bat seul (ou presque) contre ses tourments.

Ce funambule qui préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.

Je suis ce funambule qui tangue dangereusement entre les petits bonheurs et les grands malheurs.

Ce funambule qui  arrive à avancer grâce à un ami qui est bien plus que ça, un ami qui  apporte l’attention et la tendresse que son conjoint ne lui donne pas, mais un ami qui lui apporte aussi, bien malgré lui, culpabilité et peur de l’avenir.

Je suis aussi ce funambule qui n’arrive plus à avancer.

Ce funambule qui a vu son week-end détente parisien se transformer en week-end de stress et d’angoisse.

Ce funambule qui  n’arrive plus à faire face au nouvel arrêt maladie de sa collègue.

Ce funambule qui voit sa perte de motivation professionnelle se transformer en peur, en phobie.

Et aujourd'hui je suis ce funambule qui se casse la gueule  parce qu’il ne sait que dire à son ami qui vient de perdre son père.

Par chance je suis, aussi, ce funambule qui a pensé à s’accrocher à une ligne de vie, une ligne de vie qui s’appelle Espoir.

Demain, tout comme l'an dernier, et certainement comme tous les prochains 3 novembre, je me remémorai heure par heure cette journée du 3 novembre 2013.

Je me souviendrai, de cette nuit un peu agitée, de cette vague de stress qui a parcouru l'homme quand je lui ai dit qu'il fallait partir à la maternité. Je me souviendrai de cette trop longue dernière échographie, de cette douche chaude interminable, de ces minutes qui se sont additionnées les une aux autres, de ces contractions qui malgré la péridurale me faisaient un mal de chien. Je me souviendrai de ces longues minutes à pousser pour voir arriver un petit bonhomme dans le plus grand silence. Je me souviendrai de ce premier cri qui m'a tant soulagé. Je me souviendrai de ces longues minutes à attendre que le travail recommence, de ces menaces de césarienne si je ne poussais pas mieux. Je me souviendrai  de ce deuxième petit bonhomme arrivé en pleurant pour me rassurer. Je me souviendrai de ces deux petits bonhommes collés l'un à l'autre dans leur couveuse et de cette première fois où je les ai eu dans mes bras.

Et puis je me souviendrai de leur première année rythmée par les très nombreux biberons et couches. Je me souviendrai de chaque longues balades faites plus pour mon bien-être que le leur, de chaque difficultés surmontées Je me souviendrai de chaque progrès qu'ils ont fait.

Et enfin je me souviendrai de leur deuxième année. Cette année où ils ont été baptisé, où ils ont appris à marcher, à faire le bruit des animaux, à empiler des cubes, à manger seul, à se laver, à faire des bisous et à parler. Je me souviendrai de leur complicité qui  c'est amplifié du jour au lendemain sans jamais faiblir. Et je me dirai que malgré toutes les difficultés et l'immense fatigue qui me submerge, être mère est la plus belle chose qui me soit arrivée!!!

Mes petits loups, demain vous ne serez plus des bébés, mais vous serez toujours MES bébés. Je vous AIME et vous souhaite un joyeux anniversaire.

22 mois, presque 23 que mes trolls ont pointé le bout de leur nez (ou fesses c’est au choix)... Dans un peu plus d'un mois mes bébés ne seront plus des bébés...

22 mois c'est le pied. Vraiment! Bien sûr les pleurs, les cris et les couches font toujours partis de notre quotidien. Les disputes pour la tétine bleu inscrite baby boy (comme s'ils savaient déjà lire...) et autres futilités ont également fait leur entrée dans notre foyer.

Mais à 22 mois il y a un truc incroyable qui a surgit chez mes loulous. Un truc que j'attendais avec impatience. Leur complicité.

Chaque jour ils me montrent combien leur complicité grandis et se tisse.

Lundi, c'était un éclat de rire partagé à l'arrière de la voiture sur le trajet de la crèche. Un éclat franc et beau dont je ne sais où il a pris sa source.

Mardi, c'était un bisou de réconciliation. Lucas venait une fois de plus de taper son frère pour récupérer la tétine bleue baby boy, après l'avoir grondé je lui  ai demandé de faire un bisou à son frère pour lui demander pardon. Mathéo était allongé par terre. Lucas c'est approché de lui, a enlevé sa tétine, a arraché celle de son frère (là je me suis dit que c'était mal barré les excuses) et tout doucement il s'est approché de lui et lui  a fait un bisou à moitié sur le nez, à moitié sur la bouche (faut l’excuser, il avait pas ses lunettes !).

Mercredi, en pleine nuit c'est Mathéo qui m'a montré combien son frère compte pour lui. Il s'était réveillé aux alentours de 2 heures du matin à cause d'une couche pleine (et de ses fesses en sang- c’est quand qu’elles vont sortir ces dernières p**ain de dents ?!?). Après le change, alors que nous étions dans le couloir en train de nous demander si on le recouchait dans sa chambre au risque de réveiller son frère ou dans la chambre d'ami, Mathéo nous a assigné trois bruyant UCAS UCAS UCAS. Le message est passé, il veut dormir avec son frère !!!

Hier soir, c'est au moment de la douche qu'ils ont fait exploser cette bulle de complicité. Ils se tenaient mutuellement la pomme de douche pour au choix se mouiller, boire l'eau ou remplir leurs jouets. Et lorsque le moment du séchage fut venu Lucas s'est mis à faire des chatouilles sur le ventre et les pieds de Mathéo... Rire garanti !!!

Quand à ce matin, c'est sur le parking de la crèche que j'ai eu mon moment soupir-tête-penchée-sur-le-côté. Après avoir observé les sympathiques poissons du bassin nous avons pris notre trio main-dans-la-main-main-dans-la-main dans un ordre totalement inédit puisque à la place de l'habituel et classique Lucas-Maman-Mathéo nous avons opté pour le tout nouveau et néanmoins plus que charmant Mathéo-Lucas-Maman. Devant tant de mignonnerie j’ai tenté une photo mais l’appel du téléphone a été trop fort et les mains se sont lâchées.

22 mois, le début, non la suite d’une magnifique aventure qui  s’embellie de jour en jour !!!

Depuis mes tendres retrouvailles avec mes enfants il y a 15 jours le quotidien est resté doux et joyeux. Nous avons profité de leur retour pour instaurer un nouveau rythme de vie plus adapté. Les bains quotidiens ont été remplacés par une douche et les repas du soir en tête à tête fraternel vers 20h puis en tête à tête parental vers 21h30 sont devenus des repas familiaux aux alentours de 19h30 où les cris, les pleurs et tout autre grand n’importe quoi ont quasiment disparut. Nous avons également pris plaisir à emmener nos enfants par deux fois à la piscine, à leur faire explorer un magasin de jouets et surtout de se faire une soirée plateau télé durant laquelle les enfants ont mangé leur happy meal tout en regardant assidument l’incroyable voyage de Samy. Un pur BONHEUR.

Bien sûr tout n’est pas devenu tout beau tout rose. Il y  a toujours des cris, des pleurs, des incompréhensions mais le quotidien me semble plus simple.

Peut-être un peu  trop  simple… Alors pour nous faire garder les pieds sur terre des petits tracas ont fait irruption dans notre vie.

Les journées à la crèche ne se passent plus aussi bien qu’avant les vacances. Depuis trois jours les « taties » nous disent que Mathéo embête tout le monde, voir tape. Il prend un malin plaisir à essayer d’arracher les lunettes de son frère. Je vis mal ces réflexions. C’est déjà difficile de se prendre des reproches dans la figure mais alors quand ça concerne nos enfants je trouve que c’est encore pire. Nous ne savons plus comment réagir face à certains comportements des enfants qui nous paraissent anodins mais qui  aux yeux des « taties » semblent dérangeant voir grave.

Et à cela s’ajoute quelques soucis de santé pour moi. Le médecin pensait que j’avais des tendinites aux coudes nécessitant des infiltrations. Finalement, hier il n’y a eu point d’infiltration les douleurs ayant évolués et le médecin n’étant plus sûr de son diagnostic. A présent il penche pour un syndrome du canal carpien avec névralgie cervicobrachial et demande avis et examen complémentaire à un neurologue. Le rdv vient d’être fixé au 9 octobre. En attendant reprise des séances de kiné pour les cervicales.

Côté alimentaire, rien ne va plus. Je n’arrive pas à me résonner que ce soit au niveau quantité que qualité des aliments et bien évidement la balance penche du mauvais côté puisque le 7 en dizaine refait surface… Je me suis inscrite dans une salle de sport à moins de 5 minutes du travail pour y aller pendant ma pause déjeuner mais elle n’ouvre que le 16 octobre et j’ai comme l’impression que je n’arriverai pas à me ressaisir avant…

J’essaie de passer sur vos blogs et de vous commenter tout prochainement.

Biz

Ce matin, le coeur lourd j'ai accompagné mon petit bout à l'hopital pour son fond de l'oeil. Une fois les papiers d'admission fait il m'a fallut prendre la direction du travail est confier Lucas à son père et son grand-père.

L'homme vient de passer à mon travail pour me donner le verdict. Il y a du bon et du moins bon. Lucas voit des deux yeux! mais très mal... Hypermétropie forte. Lunettes à vie et rdv chez l'ophtalmo tous les 3 à 6 mois jusqu'à ses 6 ans minimum. correction +4 à droit,+5 à gauche!

A l'heure actuelle je digère la nouvelle. Je ne sais pas si je dois être contente ou pas... Ce soir nous irons chez l'ophtalmo lui commander ses lunettes que nous payerons de notre poche puisque selon l'adage "les cordonniers sont les plus mal chaussés" je n'ai pas pris de garantie optique pour les enfants dans ma mutuelle. Je pensais naïvement que mes enfants n'auraient pas besoin de lunettes si tôt...

Dans trois mois j'accompagnerai mon bonhomme chez l'ophtalmo, avec son frère qui commence lui  aussi a avoir un yeux qui part de travers. Je poserai ma journée dès la prise de rdv et si mon patron me la refusepour cause de sous effectif (ou autre d'ailleurs) alors je me mettrai en arrêt!

Merci pour vos tendres pensées...

Hier soir, allongée sur mon canapé à la lueur de la télé j'attendais. J'attendais que le marchand de sable passe me bercer pour dormir quelques heures avant le retour de mes petits trolls. Mais il n'est pas venu le marchand de sable, trop occuper, sans doute, à endormir mes enfants confortablement installés dans leurs petits sièges-auto. Alors j'ai somnolé…

Vers une heure du matin un ronronnement de moteur, un bruit de clé dans la serrure et l'homme qui rentre du boulot. Ma somnolence s'en est allé... Quelques minutes plus tard, un nouveau ronronnement de moteur. Mon cœur s'emballe. Cette fois c’est sûr c’est eux. J'ai tellement attendu ce moment et en même temps tellement redouté... Une bise à mes parents qui bouchent un trop à mon goût le passage jusqu'à leur voiture et me voilà la main sur la clenche de la voiture. A l'intérieur, doucement allumé par la lumière de l'habitacle mes petits anges qui dorment profondément.

L'homme côté conducteur pour s'occuper de Mathéo, moi côté passager pour Lucas. En le détachant et le prenant dans mes bras mon "petit cul" ouvre les yeux et me regarde. Je le rassure, lui dis qu'il  est rentré à sa maison et que papa maman sont là puis je monte le coucher. Il se rendort aussitôt.

Mathéo lui se réveille également, regarde son père lui dit gaiement papa et se blotti dans son épaule. Mais une fois couché dans on lit il nous rappelle. Alors je le prends dans mes bras, lui change sa couche, lui fait un gros câlin et le recouche.

Mes anges, mes amours sont là. Ils sont de retour et pourtant je tarde à trouver le sommeil. Décidément, le marchand de sable n'est pas très clément avec moi ce soir. Vers 2h30 je tombe enfin dans les bras de Morphée.

Mathéo, comme pour se rassurer qu'il n'a pas rêvé, nous appelle deux fois dans la nuit...

Ce matin, après avoir repoussé trois fois mon réveil je me lève discrètement et vais aux toilettes où j'entends tout doucement des petits doigts gratter le mur qui nous sépare. Je fini mon affaire, me lave les mains et rentre à pas de loups dans la chambre des enfants. Lucas est tranquillement assis dans son lit, une tétine dans la bouche, un doudou dans une main et cherche à attraper de sa main libre une seconde tétine qui  s'est fait la malle entre le lit et le mur. Je prends mon petit loup dans les bras, le câline, lui fais des bisous aux pieds puis nous descendons tranquillement à la cuisine. Le café coule, le biberon chauffe, nous voilà prêt à partager notre petit déjeuner en tête à tête. Un moment rare, un moment délicieux.

Et puis l'heure tourne, petit bonhomme a du mal à me lâcher. Moi j'ai du mal à partir au travail... Mathéo, lui dort encore, à 8h passé, chose plus qu'inhabituel alors je demande à maman qu'elle m'envoie un SMS à son réveil et puis finalement Mathéo se réveil. Un petit câlin rapide et me voilà partie pour la journée…

Ca y est, les retrouvailles sont faites. Nous voilà reparti pour une nouvelle année. La dernière avant la rentrée scolaire.

La journée de demain sera moins douce. Lucas sera hospitalisé la matinée pour faire un fond de l’œil. Je ne serai pas à ses côtés mon patron m’ayant refusé ma journée. La boule au ventre j’essaie de me convaincre que tout va bien se passer. Demain nous saurons. Nous saurons s’il voit de l’œil gauche et s’il doit porter des lunettes pour corriger son strabisme. Et si ce fond de l’œil n’explique pas son strabisme, qu’adviendra-t-il ? J’ai peur, peur que ce soit plus grave, peur qu’il y ai un lien entre cet yeux qui part de guingois, ses hypothermies et sa perte de motricité du 8 août dernier…