Après cinq mois d'absence je pensais enfin revenir booster et pleine de résultats prometteurs mais à vrai la vie vient de glisser un petit cailloux dans la chaussure de mon petit Lucas alors le régime et bien il attendra encore un peu. Au moins quelques jours le temps de je digère la nouvelle.

Hier soir nous avons eu le premier bilan scolaire des enfants. Et si Mathéo est du genre bon élève (malgré les accidents pipis qui commencent enfin à s’espacer), pour son frère c’est tout l’inverse. Lucas est du genre rêveur, il est dans sa bulle, ne parle qu’à son frère, la maîtresse et l’atsem. Il ne fait pas les exercices demandés ou du moins il les fait une minute puis part à l’autre bout de la classe faire autre chose, il distrait ses camarades en n’écoutant pas les consignes, et puis il chouine beaucoup. Bref, il ne rentre pas du tout dans le moule de l’école. La maîtresse est inquiète, elle le trouve en souffrance. Moi je suis désemparée. Mon petit Lucas à la maison est certes un peu dans son monde mais il interagit avec les adultes et les autres enfants qu’il côtoie et il ne se plaint jamais de l'école!

La maitresse me propose de lui faire faire un bilan complet au centre d’action médico social précoce. Bien sûr j’accepte, mais j’ai peur. Peur de ce que l’on va me dire. Peur de ne pas arriver à tout gérer : les enfants en priorité  mais aussi mon boulot, l'association jumeaux et plusla maison et le quotidien. Et puis la procédure est longue. Le bilan n’aura pas lieu avant janvier. Ce sera deux rendez-vous hebdomadaire pendant plusieurs semaines. Comment je vais faire avec mon travail et l'absence de mon conjoint (en février et mars) ? Je savais que le mois de novembre serait difficile avec les opérations des oreilles et végétations des loulous pendant le mois de déplacement professionnel de l'homme, mais il semblerait que début 2017 sera encore pire...

Voilà, ça pourrait être plus grave, mais aujourd’hui mon cœur de maman est en miette. Je ferai tout pour lui, pour son frère, pour qu’ils soient heureux tous les deux. Mais où vais-je trouver l’énergie pour faire face à tout ça ?