bonjour j en profite car je suis a l afpa!!!!!! je reprends a 12h30
et oui dur dur toujours aussi penible donc je fais ma sieste a 11h35 et je me bois une bouteille de proteine apres
j essaie de venir vous voir sur vos blog sinon a ce soir
Toxiques, les produits solaires?
Voir le dossier Stratégies soleil: avec et sans crème
D’un côté, les dermatologues nous implorent de nous enduire de crème solaire pour nous protéger contre le cancer de la peau. De l’autre, des chercheurs nous mettent en garde contre certains ingrédients contenus dans les produits solaires, qui traversent la peau et seraient néfastes pour notre santé. Entre deux maux, faudrait-il choisir le moindre? Les produits solaires sont-ils vraiment dangereux pour notre santé? Est-ce possible de distinguer les bons des mauvais ingrédients qui les composent? |
Un réel danger pour la santé?
Les
données scientifiques sur les ingrédients contenus dans les crèmes
solaires semblent insuffisantes. On peut dès lors se demander si le
consommateur ne sert pas de cobaye. Plusieurs des études qui mettent en
doute la sécurité de certaines substances contenues dans les produits
solaires ont été faites en laboratoire. On ne connaît donc pas encore
l’impact réel de ces ingrédients sur la santé humaine.
Des résultats inquiétants? Selon une étude de l’Université de Zurich2
effectuée sur des bébés rats, certains ingrédients contenus dans les
filtres solaires, entre autres le 4-MBC et le 3-BC, agiraient comme des
hormones (oestrogènes) une fois appliqués sur la peau. |
« Les
interrogations soulevées dernièrement provenaient surtout d’études
portant sur des animaux. Jusqu’à maintenant, celles conduites sur des
humains n’ont pas trouvé de toxicité comme telle1 », soutient le dermatologue Ari Demirjian.
Cependant,
devant l’inconnu, certains scientifiques font preuve de prudence,
particulièrement en ce qui concerne les enfants. Des études ont révélé
que quelques substances comme l’octyl-méthoxycinnamate (OMC) et le
4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC) étaient davantage absorbées par la
peau. « On n’a cependant pas noté de changements hormonaux chez les
sujets, sauf que des chercheurs recommandent d’en éviter l’usage chez
les enfants d’ici à ce qu’on en sache plus », affirme le Dr Ari Demirjian.
Se protéger contre le cancer de la peau L'exposition
aux rayons ultraviolets du soleil est la principale cause de cancer de
la peau. On estime que 50 % des gens de plus de 65 ans auront au moins
un cancer de la peau au cours de leur vie. En 2007, au Canada, un homme
sur 75 risque d’être atteint d’un mélanome, le cancer de la peau le
plus rare, mais le plus mortel. Et une femme canadienne sur 96 pourrait
être atteinte de ce cancer. |
Mais ces
résultats ne semblent pas inquiéter outre mesure le dermatologue : « Il
faut savoir que si ces produits étaient toxiques, au sens réel du mot, Santé Canada les aurait retirés du marché. »
La directrice de l’Association canadienne de dermatologie (ACD), la Dre Cheryl Rosen,
abonde dans le même sens. « À ce jour, nous n’avons pas de preuves
scientifiques justifiant de bannir ces produits, car nous ne savons pas
si leur absorption a un impact ou non. À mon avis, on fait preuve d’une
extrême prudence en limitant l’usage chez les enfants », avance-t-elle.
Elle souligne que l’ACD va entreprendre prochainement une
analyse des récentes études scientifiques sur les produits solaires,
plus spécialement ceux concernant les benzophénones, des ingrédients à
éviter. L’oxybenzone fait partie de cette famille et c’est l’un des
ingrédients qui traversent le plus facilement la barrière de la peau.
De plus, il peut provoquer des réactions allergiques.
Que dire des ingrédients inactifs? Au
Canada, les produits solaires sont considérés comme des médicaments et
non comme des cosmétiques. Les fabricants ne sont donc pas obligés de
déclarer les substances inactives ou non médicinales qu’ils utilisent.
Cependant, plusieurs le font. Alkyl benzoate, glycérine, aluminium
tristearate, coco caprylate, nylon-12 sont quelques-uns des ingrédients
que l’on retrouve inscrits sur certains produits solaires. La chercheuse montréalaise Madeleine Bird,
affiliée au Centre de recherche sur les femmes de l’Université McGill,
aimerait cependant en savoir plus sur ces ingrédients inactifs qui
n’apparaissent pas toujours sur l’étiquette. « On n’a pas
encore assez d’études sur les effets à long terme des nanoparticules de
ces produits, si petites qu’elles peuvent pénétrer à l’intérieur des
cellules3 », souligne-t-elle. |
Des doutes malgré tout
Le pharmacien Jean-Yves Dionne
n’est pas convaincu, pour sa part, de l’innocuité des ingrédients que
l’on retrouve dans les filtres chimiques solaires qui absorbent les
rayons du soleil : « Le problème, actuellement, c’est que l’on ne sait
même pas quel est le taux de pénétration exact de ces produits,
jusqu’où ils vont », explique-t-il.
« Même si les substances
restent sur le derme, il y a quand même des sujets plus à risque que
d’autres. Les enfants, par exemple, qui ont une peau plus mince que les
adultes. D’ailleurs, aucun produit solaire n’est recommandé avant l’âge
de six mois », précise le pharmacien.
Bébé et le soleil La
peau délicate des bébés brûle très facilement au soleil. Il est
cependant déconseillé d’appliquer de la crème solaire à un bébé de
moins de six mois, entre autres, en raison des réactions allergiques
qu’elle pourrait causer. Recherchez donc les endroits ombragés et ne
partez jamais sans son chapeau. Après six mois, vous pouvez
appliquer de la crème solaire, mais évitez les produits qui contiennent
de l’oxybenzone (BP-3) ou du PABA, des ingrédients allergènes. Si
possible, ne pas exposer votre enfant au soleil de10 h à 14 h. Si
votre enfant prend des médicaments, il est possible que sa peau
devienne plus sensible au soleil et à certains produits solaires.
Demandez conseil au pharmacien. |
Choisir les bons ingrédients
Malgré la quantité de produits solaires qui s’offre à nous, il est possible de faire un choix éclairé, croit le Dr Ari
Demirjian : « Il existe plusieurs bons produits sur le marché et il est
possible d’opter pour les meilleurs ». Il suggère, par exemple, ceux
contenant du Parsol 1789 (ou avobenzone), de l’octocrylène, du Mexoryl
(SX et XL) ou du Tinosorb (ou bemotrizinol), un produit qui vient tout
juste d’être introduit au Canada, mais qui est utilisé en Europe depuis
plus de cinq ans. Tous ces ingrédients offrent une protection contre
les rayons UVB et UVA.
Miser sur la stabilité
Les rayons UVA et UVB Bien
que les rayons UVA et UVB nuisent différemment à la peau, il semble que
les deux peuvent être associés au cancer de la peau. Les rayons UVB
sont les plus courts et les plus puissants. Ils causent le rougissement
de la peau et rendent la couche superficielle plus fragile. Les rayons
UVA sont moins puissants que les UVB, mais ils occasionnent des
dommages en profondeur, dans le derme, là où se trouvent le collagène
et l'élastine. |
Le pharmacien
Jean-Yves Dionne suggère de choisir des produits photostables, comme la
crème Ombrelle. Un produit créé au Québec, précise-t-il. Selon lui,
l’association du Parsol à l’octocrylène ou au Mexoryl représente un bon
choix puisque tous deux empêchent le Parsol de se dégrader. « Attention
aux produits qui se vendent en grande quantité comme Banana Boat. Ils
sont peu coûteux, mais souvent instables », avise-t-il.
Un
produit solaire est photostable lorsqu’il conserve ses effets
protecteurs pendant l’exposition aux rayons UV. Des preuves démontrant
la stabilité du produit doivent être fournies à Santé Canada, du moins
si cela est indiqué sur l’emballage.
Mais la stabilité d’un
produit dépend aussi de celui qui l’utilise, prévient le pharmacien
Jean-Yves Dionne. « Ce sont des tests menés en laboratoire qui ne
tiennent pas nécessairement compte du contexte dans lequel une personne
utilisera le produit. Si on court une demi-heure par temps chaud, que
l’on transpire abondamment, je ne crois pas que la protection demeurera
stable pendant huit heures. Il faut se méfier des formules marketing »,
illustre-t-il.
Les écrans physiques
Plusieurs
produits solaires contiennent, en plus des filtres solaires chimiques,
des écrans physiques. Leurs ingrédients (du dioxyde de titane ou de
l’oxyde de zinc) constitueraient une protection additionnelle
puisqu’ils réfléchissent les rayons UVA et UVB, tandis que les filtres
chimiques les absorbent.
Ils présentent en plus un avantage
certain : ils entrent en action dès l'application. Les filtres
chimiques doivent être appliqués de 15 à 30 minutes avant l'exposition
au soleil.
Selon le Dr Ari Demirjian, les substances
contenues dans les écrans physiques sont sécuritaires puisqu’elles ne
traverseraient pas la barrière de la peau. « Je me suis informé
notamment auprès d’Avène, qui fabrique des écrans solaires physiques,
et on m’a confirmé que les molécules utilisées dans leurs produits sont
trop grandes pour être absorbées par la peau », souligne-t-il.
Tous
ne sont cependant pas de cet avis. Il faut savoir que les fabricants de
produits solaires ont réduit la grosseur des molécules de dioxyde de
titane à des nanoparticules pour des raisons esthétiques. Résultat : le
dioxyde de titane ne laisse plus de traces blanches sur la peau. Mais
ce procédé peut-il avoir des conséquences néfastes sur la santé?
Oui,
selon un chimiste québécois établi à Miami. Le chercheur Roger Leblanc
est arrivé à la conclusion que les nanoparticules réussissaient à
s’infiltrer dans la circulation sanguine. Lors de tests en éprouvettes,
le dioxyde de titane aurait causé la formation de cellules cancéreuses6-7.
De plus, selon ses résultats, le dioxyde de titane absorberait une
partie des rayons UV plutôt que de les réfléchir, entraînant la
production de radicaux libres qui peuvent contribuer à l’apparition de plusieurs maladies et au vieillissement.
Le
Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le
dioxyde de titane « cancérogène possible » pour les personnes exposées
aux poussières de dioxyde de titane. Les études sur l’application de
produits solaires avec de l’oxyde de titane sur des peaux saines ont
cependant révélé que les nanoparticules ne traverseraient pas la couche
superficielle de la peau, rapporte le CIRC8. Aucun essai n’a toutefois été fait sur des peaux fragilisées.
De
son côté, la chercheuse montréalaise Madeleine Bird déplore que les
fabricants de crèmes solaires ne soient pas obligés d’indiquer la
présence de nanoparticules dans leurs produits : « C’est comme pour les
OGM au Canada, les consommateurs ne peuvent pas faire de choix éclairé
parce que l’information n’est pas sur le produit. »
Mais il
existe une solution simple, et qui fait l’unanimité, pour se protéger
du soleil : les vêtements et le chapeau. « Et pour les zones que l’on
n’arrive pas à couvrir, c’est la crème solaire. Aussi bon soit le
produit solaire choisi, il ne permet pas de passer plus d’heures sous
le soleil. Il faut faire preuve de bon sens », conclut le Dr Ari Demirjian.
Ingrédients à rechercher |
Parsol 1789 ou avobenzone avec Mexoryl (SX et XL) ou octocrylène Tinosorb (ou bemotrizinol) Oxyde de zinc Dioxyde de titane (innocuité incertaine) |
Ingrédients à éviter |
Oxybenzone (BP-3 ou BZ-3) Benzophénones (BP-1, BP-2, BP-3 ou BZ-3, Escalol 567, Uvinul M40, Uvasorb Met) Octyl-méthoxycinnamate (OMC) 4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC) 3-benzylidène camphre (3-BC) PABA (la majorité des produits solaires n’en contiennent plus) |
Recherche et rédaction : Claudia Morissette et Julie Fortier
Le 18 juin 2007 |
Références
Note :
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Bibliographie
Facca F., G. Puccetti et al.
Synthesis of nanometer scale oxide-based titanium films by
two-dimensional sol-gel process at the air-liquid interface". Colloids
and Surfaces A. 149, 89-98. umchemistry.cox.miami.edu [Consulté le 1er juin 2007]
Schlumpf M, Schmid P et al. Endocrine activity and developmental toxicity of cosmetic UV filters--an update, Toxicology. 2004 Dec 1;205(1-2):113-22.
Nadeem Rezaq Janjua et al. Systemic
absorption of the sunscreens benzophenone-3, octyl-methoxycinnamate,
and 3-(4-methyl-benzylidene) camphor after whole-body topical
application and reproductive hormone levels in humans, J Invest Dermatol. 2004 Jul;123(1):57-61.
Gonzalez H, Tarras-Wahlberg N et al. Photostability of commercial sunscreens upon sun exposure and irradiation by ultraviolet lamps, BMC Dermatol. 2007 Feb 26;7 (1):1 17324264.
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Été : sommes-nous bien protégés? Catherine Dubé, Québec Science, juillet-août 2006. www.cybersciences.com [Consulté le 25 mai 2007]
Mieux vivre avec notre enfant, Institut de santé publique du Québec, 2005.
L’art de se « beurrer », Sylvia Galipeau, La Presse, 4 juin 2006.
Cancer and cosmetics, Margaret Philip, The Globe and Mail, 14 avril 2007.
Soleil à la crème, Sylvia Galipeau, La Presse, 4 juin 2006.
Sunscreen back on shelves following health-scare, The Copenhagen Post, 2 mai 2001.
Normes renforcées en Europe et en Californie, Marie Caouette, La Presse, 2 avril 2007
Mieux-être : souffrir pour être belle?, Carole Vallières, Le Devoir, 21 avril 2007.
www.hc-sc.gc.ca
Notes
1. Nadeem Rezaq Janjua et al. Systemic
absorption of the sunscreens benzophenone-3, octyl-methoxycinnamate,
and 3-(4-methyl-benzylidene) camphor after whole-body topical
application and reproductive hormone levels in humans, J Invest Dermatol. 2004 Jul;123(1):57-61.
2. Schlumpf M, Schmid P et al. Endocrine activity and developmental toxicity of cosmetic UV filters--an update, Toxicology. 2004 Dec 1;205(1-2):113-22.
3. Gonzalez H, Tarras-Wahlberg N et al. Photostability of commercial sunscreens upon sun exposure and irradiation by ultraviolet lamps, BMC Dermatol. 2007 Feb 26;7 (1):1 17324264.
4. Gonzalez H, Farbrot A et al. Percutaneous
absorption of the sunscreen benzophenone-3 after repeated whole-body
applications, with and without ultraviolet irradiation, Br J Dermatol. 2006 Feb;154(2):337-40.
5. Pour plus de détails, consulter : www.cosmeticsdatabase.com.
6. Facca F., G. Puccetti et al.
Synthesis of nanometer scale oxide-based titanium films by
two-dimensional sol-gel process at the air-liquid interface". Colloids
and Surfaces A. 149, 89-98.
7. Pour plus de détails : Été : sommes-nous bien protégés? Catherine Dubé, Québec Science, juillet-août 2006. www.cybersciences.com [Consulté le 25 mai 2007]
8. Pour plus de détails : monographs.iarc.fr.