bonne semaine .....
Caractéristiques
La pulpe du potiron se caractérise par une teneur en eau élevée : plus de 92 % ! Ce sont les fibres qui lui donnent sa consistance, et sa texture caractéristique -plus ou moins fine selon les variétés.
Ces fibres sont moyennement abondantes (1,3 g aux 100 g), et constituées pour l’essentiel de cellulose et d’hémicelluloses. On y trouve aussi de petites quantités de pectines et de protopectines, ainsi que des traces de lignine.
Le potiron est un légume faiblement calorique : il fournit 20 kcalories (soit 84 kJoules) aux 100 g, à peine plus que l’endive ou la laitue !
En effet, il renferme peu de substances énergétiques. Les glucides dépassent à peine 4 g aux 100 g :
il s’agit en parties égales de glucose, de fructose, et d’un mélange de saccharose et de polyosides (mannitol et xylitol notamment). Les protides n’atteignent pas 1 g aux 100 g, et les lipides ne sont présents qu’à
l’état de traces, comme dans la plupart des végétaux frais.
Le potiron fait partie des légumes bien pourvus en minéraux et oligo-éléments : l’apport global s’élève à plus de 750 mg aux 100 g, dont près de la moitié est constituée par du potassium.
Le taux de sodium est particulièrement bas (moins de 2 mg aux 100 g), ce qui rend ce légume précieux dans les régimes désodés stricts. L’apport de magnésium (10 mg) et de calcium (27 mg) n’est pas négligeable, de même que celui de fer (0,6 mg).
On a par ailleurs identifié dans le potiron beaucoup d’oligo-éléments (soufre, zinc, cuivre, manganèse, iode, bore, etc.) qui interviennent dans de nombreux métabolismes cellulaires.
En ce qui concerne les vitamines, il faut noter en premier lieu une teneur remarquablement élevée en provitamine A : 1,8 à 2 mg aux 100 g. Le potiron se situe ainsi parmi les légumes les plus riches en provitamine A, après la carotte, les épinards et le chou.
Les autres vitamines sont harmonieusement réparties, avec un large échantillonnage de vitamines du groupe B pratiquement toutes présentes. La vitamine C (bien protégée par l’écorce épaisse du potiron) est présente au taux moyen de 7 mg aux
100 g. On relève aussi des traces de vitamine E.
A noter : Ce sont les potirons les plus intensément colorés qui renferment un maximum de provitamine A (ou carotène). Le pigment jaune-orangé plus ou moins rouge du potiron est en effet constitué pour plus de 80 % par du béta-carotène, aux propriétés vitaminiques et anti-oxydantes très précieuses (voir au verso : « intérêt nutritionnel »).
Interêt
L’action protectrice de la provitamine A
Le potiron fait partie des légumes les plus intéressants en ce qui concerne l’apport de provitamine A : une portion de 200 g suffit pour couvrir la totalité du besoin journalier !
Dans plusieurs études épidémiologiques, le potiron figure parmi les légumes bien colorés dont la consommation régulière diminue le risque d’apparition de différents cancers (poumon, oesophage, intestins...).
On attribue cet effet bénéfique à sa richesse en provitamine A, dotée de propriétés anti-oxydantes majeures. La provitamine A permet en effet de
« piéger » l’oxygène des radicaux libres qui se forment lors du renouvellement et du vieillissement des cellules, et de réduire ainsi les altérations cellulaires dans l’organisme. Un taux élevé de provitamine A dans l’alimentation est également corrélé avec des capacités immunitaires accrues, et un moindre taux d’athérosclérose.
Une bonne densité en minéraux et oligo-éléments
Le potiron fournit un grand nombre de minéraux et d’oligo-éléments, en quantités appréciables, et ceci pour un apport
énergétique modéré (20 kcalories aux 100 g). Il s’agit donc d’un aliment dont la densité minérale est élevée : pour 100 kcalories qu’apporte le potiron, on reçoit par exemple simultanément 50 mg de magnésium, 135 mg de calcium,
3 mg de fer...
A comparer avec le magnésium apporté pour 100 calories de
chocolat : 20 mg ; le calcium apporté pour 100 kcalories de fromage blanc : 96 mg ; ou le fer pour 100 kcalories de lentilles : 2,4 mg...
Le potiron est donc bien placé pour contribuer efficacement au bon équilibre minéral de l’alimentation, surtout si on doit en contrôler le total
énergétique.
Contre la paresse intestinale
Les fibres du potiron (1,3 g aux 100 g) sont particulièrement efficaces pour favoriser le bon fonctionnement des intestins. Ces fibres sont en général consommées broyées (le potiron est habituellement préparé sous forme de potage ou de purée), et donc très bien tolérées. L’action stimulante des fibres est accentuée par la présence de mannitol, un glucide complexe aux vertus légèrement laxatives. La consommation de potiron
permet ainsi de lutter très naturellement contre une tendance à la constipation.
Résumé
Le potiron -parfois appelé « citrouille »- fait partie des légumes bien colorés dont la consommation régulière est recommandée dans un but de prévention de certains cancers et des maladies de dégénérescence cardio-vasculaire.
Grâce à son apport énergétique très modéré (20 kcalories aux 100 g), à
sa richesse en provitamine A (2 mg aux 100 g), à sa densité élevée en minéraux, oligo-éléments et fibres, il répond parfaitement aux souhaits actuels concernant la prévention nutritionnelle.
Nom latin : Oenothera biennis
Famille : Onagracées
Nom vulgaire : onagre bisannuelle, herbe-aux-ânes.
Ses propriétés
Riche en acides gras, l’onagre participe à la fabrication des prostaglandines (substances qui régulent certaines fonctions hormonales et protègent la membrane cellulaire). Ces dernières sont reconnues pour maintenir la souplesse et l’élasticité de la peau. Elles ont aussi une action antiinflammatoire. L’huile d’onagre est utilisée dans le traitement du syndrome prémenstruel (douleurs mammaires), de l’eczéma et pour soulager l’arthrite rhumatoïde.
Son histoire
La racine d’onagre était utilisée par les Indiens en Amérique du Nord pour se nourrir. Ils utilisaient aussi ses feuilles en cataplasme pour soigner notamment les contusions et les hémorroïdes. La plante a été introduite en Europe au 18e siècle.
Comment la reconnaître ?
L’onagre possède une tige tachetée de rouge pouvant aller jusqu’à 1,50 m de haut. Ses racines sont charnues et renflées. Ses feuilles sont velues et ondulées. Elle est dotée de grandes fleurs jaunes à 4 pétales en épi. Ses fruits forment de grandes capsules épaisses et pouvant contenir 600 petites graines.
Partie utilisée
Les graines.
Posologie
EN USAGE INTERNE
Contre le vieillissement de la peau
Capsules molles de 500 mg : 1 ou 2 capsules par jour au cours du repas par jour, avec un verre d’eau.
Contre l’eczéma, l’arthrite rhumatoïde
Capsules molles de 500 mg : 2 capsules, 3 fois par jour au cours des repas avec un verre d’eau.
Contre le syndrome prémenstruel
Capsules molles de 500 mg : 2 capsules 3 fois par jour, les 10 derniers jours du cycle.
En cas de persistance des symptômes, consultez un médecin.
Précautions d’emplois et contre-indications
La plante peut entraîner une prise de poids. Elle est contre-indiquée chez l’enfant de moins de 6 ans et la femme enceinte ou allaitante. L’huile d’onagre est déconseillée en cas d’épilepsie.
Nom latin : Borago officinalis
Famille : Borraginacées.
Nom vulgaire : bourrage, langue de boeuf.
Ses propriétés
La bourrache est surtout utilisée pour l’huile tirée de ses graines. Cette dernière aurait des effets bénéfiques en dermatologie (sécheresse cutanée, perte d’élasticité, vieillissement de la peau). Les fleurs de la plante sont, elles, utilisées pour leurs effets sudorifiques, adoucissants et diurétiques. En infusion, elles apaisent les rhumes et les affections bronchiques aiguës bénignes.
Son histoire
La bourrache est originaire du Proche-Orient. Elle fut introduite en Europe par les Romains. On retrouve les premiers écrits sur cette plante au 18e siècle en Angleterre. En 1631, la bourrache est listée parmi les herbes que doivent emporter les colons partant s’établir en Nouvelle-Angleterre.
Comment la reconnaître ?
La bourrache est une plante herbacée qui atteint 50 cm de haut. Elle est recouverte de poils piquants. Les tiges, creuses, sont très ramifiées et portent des feuilles ovales vert clair, rudes au toucher. Les fleurs bleues s’ouvrent de mai à septembre. Les petits fruits groupés par 3 contiennent chacun une graine.
Partie utilisée
Les fleurs et les graines.
Posologie
EN USAGE INTERNE
Contre la perte d’élasticité, le vieillissement de la peau et la sécheresse cutanée
Capsules molles de 150 mg d’huile de bourrache : 1 capsule 2 fois par jour avant les repas.
En cas de persistance des symptômes, consultez un médecin.
Précautions d’emplois et contre-indications
L’usage de la plante en infusion est déconseillé. L’huile extraite des graines ne présente aucun risque à ce jour. Il est préférable de la consommer en capsules (elle se conserve mal en flacon). La bourrache est cependant contre-indiquée chez l’enfant de moins de 6 ans et la femme enceinte ou allaitante.