Fort-de-France est le chef-lieu administratif de la Martinique. Elle compte 100 000 habitants et possède le principal port de l'île, celui où transitent tous les navires étrangers.
C'est en arrivant par la mer, grâce à la navette partant de la Pointe du Bout, qu'on apprécie le plus Fort-de-France. On y goûte alors avec ravissement le spectacle saisissant d'une petite ville grouillante, cachée tout au fond de la magnifique baie des Flamands et encerclée de collines.
Dès votre descente du bateau, vous apercevrez, de l'autre côté du boulevard Alfassa, qui longe le bord de mer, une grande étendue de verdure de 5 ha avec des allées fleuries et de beaux grands palmiers royaux : la fameuse Place de la Savane.
Au marché artisanal de la Savane, vous pourrez faire de bonnes affaires. Il n'y a rien de plus agréable que de traiter en plein air avec les artisans qui présentent ici des marchandises en tout genre.
À l'est, au-delà du boulevard Chevalier-de-Sainte-Marthe, s'élève le fort Saint-Louis. Le domaine militaire actuel se trouve à l'emplacement du premier fortin de bois qu'érigèrent du Parquet et quelques colons en 1638, le fort Royal.
De retour sur la Place de la Savane, vous ne manquerez pas de jeter un coup d'œil sur la remarquable statue de l'impératrice Joséphine, qui se dresse au nord du parc. Cette oeuvre de marbre blanc rappelle que c'est en Martinique, aux Trois-Îlets, que vit le jour Marie-Josèphe Rose Tasher de la Pagerie (1763-1814), celle qui allait devenir l'épouse de Napoléon Ier.
En face du monument, de l'autre côté de la rue de la Liberté, vous ne pourrez rester indifférent au charme certain de la bibliothèque Schoelcher (entrée libre) . Ce symbole de Fort-de-France porte le nom de Victor Schoelcher, le célèbre député qui lutta afin d'obtenir l'abolition de l'esclavage dans les colonies.
La visite du Musée Départemental (droit d'entrée) est quant à elle essentielle. Consacré à l'archéologie précolombienne et à l'étude de la préhistoire de l'île, ce musée raconte l'implantation des Arawaks, puis des Caraïbes, sur le territoire martiniquais.
Dans la rue Schoelcher, vous apercevrez la cathédrale Saint-Louis , dont le haut clocher à armature métallique (59 m) en fait un point de repère visible de très loin. Le temple actuel, oeuvre de Henri Picq, date de 1895.
Plus loin, à l'angle de la rue Moreau-de-Jonnes et de la rue Schoelcher, du côté gauche, vous apercevrez le Palais de Justice. Quatre bâtiments d'inspiration néoclassique sont disposés autour d'une place, au milieu de laquelle s'élève un monument à Victor Schoelcher.
Dans la rue Victor-Sévère, vous découvrirez finalement l'ancien hôtel de ville, devenu aujourd'hui le Théâtre Municipal .
À Fort-de-France, vous vous en rendrez compte très vite, l'activité commerciale est trépidante. Plusieurs des rues du centre-ville accueillent chaque jour des milliers d'éventuels clients. Parmi celles-ci, les rues Victor-Hugo, Moreau-de-Jonnes, Antoine-Siger, Schoelcher et de la République possèdent les plus belles boutiques où se côtoient tous les grands noms : Chanel, Dior, Yves Saint-Laurent, Lacoste..
Par contre, pour des produits artisanaux, le Centre des Métiers d'Art (rue Ernest-Deproge), sur le bord de mer, vous donnera une bonne vue d'ensemble de la production locale
LA PLACE DE LA SAVANE
La place de la Savane est le lieu de promenade favori des Foyalais et des Foyalaises. Sur ses 5 hectares de verdure, on peut admirer des arbres du voyageur, des palmiers royaux, des bougainvillées... Cette photo prise à 8 heures du matin ne montre pas l'affluence habituelle de ce lieu très fréquenté de Fort de France
Des travaux de réaménagemnts ont été entrepris depuis quelques années, et la nouvelle place sera rendue à la population en 2009.
Le Maire, Serge LETCHIMY, a tenu à préciser lors de la conférence de presse que le site favoriserait les espaces de détentes, de rencontres et de pratiques sportives afin de redonner son âme à cette grande place foyalaise.
LE FORT SAINT LOUIS
Construit en 1638 au début de la colonisation, le Fort Saint-Louis pris son aspect actuel au XVIIIème siècle. Dominant la presqu'île qui barre l'accès à la Baie du Carénage, il permit de repousser les tentatives d'invasion de Ruyter en 1674 et de l'amiral Rodney en 1759. 3 ans plus tard, en 1762, ses imposantes murailles ne lui furent d'aucun secours, lorsque les anglais s'emparèrent des hauteurs avoisinantes pour le bombarder. Sa valeur stratégique sérieusement amoindrie par les progrès de l'armement moderne, Fort Saint-Louis fut progressivement abandonné, jusqu'à être transformé en Zoo au cours du XIXème siècle. Propriété de la Marine Nationale, le Fort, base militaire en activité, est ouvert au public lors de visites guidées
LA BIBLIOTHEQUE SCHOELCHER
Avec sa coupole et ses façades colorées, la bibliothèque Schoelcher est sans doute le plus beau monument de la ville. Construite sur les plans de l'architecte Henri Picq, elle fut d'abord présentée à l'Exposition Universelle de 1889 à Paris, avant d'être démontée et transportée par bateau jusqu'à Fort de France. Destinée à accueillir la collection de livres offerte par l'abolitionniste Victor Schoelcher, pour un accès libre et gratuit de chacun à la culture, la bibliothèque propose aujourd'hui un fond de 130000 livres et reste ouverte à tous. Un éclairage nocturne met particulièrement en valeur la structure du bâtiment qui ressemble étrangement à une pagode.
LE MUSEE DEPARTEMENTAL
Installé dans l’ancien bâtiment de l’Intendance militaire situé angle des rues Blénac et Liberté, le Musée Départemental présente des intérêts tant sur le plan architectural et historique que pour sa collection archéologique. Edifice du XIXe siècle, il est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques depuis décembre 1991.
La collection du Musée qui compte près de deux mille pièces archéologiques locales témoigne de la vie à la Martinique avant l’arrivée de Christophe Colomb. Son fonds
muséographique est réputé pour être le plus riche et le plus diversifié des Petites Antilles sur une période comprise entre la Préhistoire, (soit environ 4000 ans avant
Jésus-Christ) et la disparition des Caraïbes vers 1660.
| Le Musée Régional d’Histoire et d’Ethnographie |
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| Construite à la fin du XIXe siècle, cette maison est l’une des deux villas « bourgeoises » les plus anciennes du Centre Ville. A l’origine de style néo-classique, elle a subi quelques transformations pour se donner un style distinctif caractérisé par les vérandas et les balcons. Ce bâtiment est témoin des travaux d’urbanisme et d’aménagement de la Ville qui commencent à la fin du second Empire. Ancienne propriété du domaine militaire, il a servi d’habitation au directeur de l’Artillerie. En 1970, il accueille la D.D.E, de 1972 à 1988, il abrite le siège de la Chambre d’Agriculture, puis la Société d’Economie Mixte et d’Aménagement de la Ville de Fort-de-France, chargée par la suite de sa restauration. En 1991, le Conseil Régional en fait l’acquisition pour y établir son Musée d’Histoire et d’Ethnographie qui a été inauguré en Juin 1999 |
LA CATHEDRALE SAINT LOUIS
Edifiée en 1671, la Cathédrale Saint-Louis n'échappe pas au destin mouvementé de la ville. Incendiée par les soldats de Ruyter, elle est détruite à plusieurs reprises (tremblement de terre de 1839; incendie de 1890; cyclone de 1891; tremblement de terre de 1953). L'édifice actuel fut presque entièrement reconstruit en 1978 dans sa version fin XIXème due à Henri Picq, l'architecte de la Bibliothèque Schoelcher. L'intérieur vous surprendra par son étonnante clarté. Ne manquez pas de jeter un oeil aux Grandes Orgues et aux vitraux qui retracent l'histoire de la ville..
L'ANCIEN PALAIS DE JUSTICE
L'ancien palais de justice : ce bâtiment de style néo-classique fut construit en 1906-1907. Devant le palais se trouve la Place Légitime Défense, ornée d'un monument commémorant l'abolition de l'esclavage, puis la rue Schoelcher.
C'est sur ce balcon que le maire Antoine Siger fut assassiné en 1908 en pleine campagne électorale. Aujourd'hui théâtre municipal, cet édifice est classé à l'inventaire des monuments historiques
L’Ex- Palais de Justice, est devenu l’Espace Camille DARSIERES, Palais des ARTS et des Cultures en hommage à l’homme de lettres et de culture qu’était l’Avocat si familier de ces lieux, compagnon d’Aimé Césaire et profondément foyalais.
L'ANCIEN HOTEL DE VILLE
Construit de 1884 à 1901, il aura fallu 17 ans pour que le bâtiment sorte de terre. Hôtel de ville, il deviendra par la suite le Théatre de la capitale...
| A la fin du XIXe siècle, l’Edilité de Fort-de-France décide d’ériger un Hôtel de Ville dont la construction démarre en 1884. Le chantier est épargné par l’incendie de 1890, puis retardé par le cyclone de 1891. L’Hôtel de Ville est alors inauguré en septembre 1901, soit 17 ans après le début des travaux. Le projet prévoit d’y adjoindre un théâtre. Mais l’éruption de 1902, les difficultés financières de la municipalité retardent cette construction qui est achevée 10 ans plus tard. Elégant édifice dans lequel se déroulent des représentations de qualité, le théâtre ouvert en 1912, puis rénové en 1984, prend place au milieu d’un parterre fleuri agrémenté de jets d’eau. La sobriété de la décoration intérieure, sa salle à l’italienne et son espace d’exposition ajoutent au raffinement. De nuit, l’éclairage du site mérite le détour. |
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Je ne terminerais pas ce dossier, sans m'incliner devant la mémoire de ce grand homme qui fut la piece maitresse de l'édification de Fort de France: AIMEE CESAIRE.
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