voici la petite suite de ma vie africaine, mais bon c'est comme ça donc ne soyez pas trop choqué en lisant mes petites histoires
je vous aime bisous
Une année, j’ai été très malade. J’avais très mal au ventre et il n’y avait personne pour m’emmener à l’hôpital.
J’ai été voir un ami étudiant à qui j’ai expliqué mon mal. Nous sommes allé à l’hôpital. Après la consultation, le médecin nous a dit que je souffrais de l’appendice et qu’on devait m'opérer dans les 24 heures qui suivent.
Mais on n’avait pas les moyens pour l’opération. Le médecin nous a dit d’aller chercher la somme de 100 000 francs cfa afin qu’il puisse effectuer l’intervention chirurgicale.
Mon ami et moi sommes sortis des urgences et il a essayé de joindre mes parents pour réunir la somme demandée. Mais mes parents se foutaient de ce qui pouvait m’arriver. Le petit ami d’une de mes demis-sœurs coté maman est venu participé à la cotisation qu’on devait faire pour l’intervention. Mais il n'y avait que 35000 francs au lieu des 100000 francs demandé. Le reste était impossible à trouver. Nous sommes retournés tous les trois aux urgences, mais le médecin ne voulait pas faire l'opération car la somme n'était pas réunie.
N’ayant plus rien à lui proposer, il nous a mis dehors. On a commencé à perdre espoir. Moi, j'avais très mal et je me tordais de douleur. Je prenais des calmants mais quand la dose du médicament finissait, la douleur revenait. Mon ami et le petit copain de ma demi-sœur avaient pitié de moi. Ils ont même demandé au médecin de leur faire un crédit et que après l’intervention, ils allaient trouver le reste de la somme. Mais le médecin nous a mis dehors.
C’est comme ça quand on n’a pas les moyens dans mon pays. Et même si on est en train d’agoniser, aucun médecin ne va s’en soucier. Tout ce qui comptait pour ces médecins africains, c’était le fric. La santé des patients n'a aucune valeur à leurs yeux.
Tous les trois n’avions plus de solution quand nous avons décidés de rentré à la maison.
Sur le chemin, j’étais en larmes. Je disais presque adieux à mes amis et je leurs disais merci pour leur soutien parce qu’ils sont restés avec moi et ont cherchés une solution pour que l’intervention ai lieu. Mais par défaut de moyens, je repars attendre que la mort m'emporte.
Pendant la marche, un gros camion nous a dépassé et est allé se garer de l’autre coté de la cour de l'hôpital. Il y avait des japonais qui descendaient du camion et qui ont commencé à déchargés des gros cartons.
Ayant un peu du mal à les transportés, mes amis sont allés leurs proposer leur aide. Ils leurs posaient des questions sur ce qu'il y avaient dans ces cartons immenses si difficiles à transporter. Les japonais leurs ont dit qu’ils étaient venu faire des dons à l’hôpital, que c’était pour une cause humanitaire et qu’ils étaient en mission.
Mes amis sont venus me voir et m'ont dit qu’ils avaient l’intention de leur exposer mon cas pour qu’ils m’aident. Moi, je ne savais plus quoi faire. De toutes les façons, j’avais 24 heures. Mais comme je n’avais pas la somme je comptais les heures dans ma douleur.
Mes amis ont essayés de parler de mon intervention à l’un des Japonais. Celui ci leur a dit qu’il n’était pas le chef et qu’on devait nous adresser au responsable de la mission qu’il a montré du doigt.
Ils parlaient tous l'anglais. Moi, je ne comprenais rien de tout ce qu'ils disaient.
Peu de temps après, il était midi et c’était l’heure de la pose déjeuné. Mes amis sont venus me rejoindre sous l'arbre non loin du chantier sur lequel les Japonais déchargeaient.
Ils m'ont dit qu’ils leurs avaient expliqué mon histoire et que le chef du projet leur a dit qu’ils n’avaient pas d’argent liquide sur eux et qu'après le boulot quand ils rentreraient à leur hôtel, ils nous enverraient de l’argent pour que l’intervention ai lieu demain J’étais contente mais au fond de moi je savais que ça serait trop tard pour moi. J’avais trop mal. Mais je n’arrêtais pas de leur dit merci pour leur soutien. Au même moment ou on discutait, j’ai eu terriblement mal. La dose du médicament était fini donc je devrais en reprendre. N’ayant plus d'eau dans ma bouteille plastique, je devais aller en chercher dans le restaurant ou les Japonais déjeunaient.
Ceux-ci étaient sur la terrasse du restaurant. Ils déjeunaient, quand ils m'ont vu me diriger vers le restaurant avec ma démarche. On aurait dit une personne qui s'est fait écrasée la jambe droite. Je boitais à cause de la douleur qui descendait dans mon pied droit. Ils avaient tous les yeux rivés sur moi. L’un d’entre eux leur parlait de moi à cause de ce que mes amis lui avaient raconté. Mais comme c’était en anglais, je ne comprenais rien. Mais je savais que c’était de moi qu'ils parlaient.
Le robinet se trouvait à trois pas de leur table. J’ai pris de l’eau pour prendre mes calmants et je suis repartis m’assoir près de mes amis. Je priais Dieu pour qu’il m’aide à m’en sortir. Mais j’avais l’impression que mes prières n’étaient pas entendu vu la douleur que j’avais. Dès que je me suis assise pour manger un bout de pain pour ne pas avoir le ventre vide, le chef du projet est venu nous rejoindre. Il a demandé combien coutait l’intervention. Mes amis ont répondu que l'opération coutait 100 000 francs et qu’on avait que 35 000 francs. Et comme ce n'était pas assez, le médecin nous a mis dehors.
Le chef a compté 10 billets de 10 000 francs cfa pour nous remettre. Il a dit d'aller voir le médecin afin qu'il fasse l'intervention chirurgicale. En échange, mes amis devaient aller les aider le lendemain.
Je n'arrivais pas à croire ce qui venait de se passer sous mes yeux. Non seulement ma douleur avait disparu un instant et je n'avais jamais vu autant de billet. Franchement, j’étais très contente parce que j’allais être opéré et retrouver la santé. Je rendais toute la gloire à Dieu parce qu’il m'avait entendu au moment ou je doutais. Sans tarder, nous sommes repartis aux urgences voir le médecin. Dès qu’il nous a vu, ils nous a dit sans argent pas d’intervention. Donc si c’est pour le déranger à nouveau c’est pas la peine de franchir le seuil de la porte. Pourtant c’est le médecin qu’on connaissait bien dans le quartier. Mais il a fallu qu’on ai un problème pour voir son vrai visage. Il était méchant, il pouvait même me voir mourir sans levé le petit doigt. Son souhait s'était d’avoir de l’argent dans le malheur des autres.
Nous lui avons répondu qu’on avait la somme demandée et que l’intervention pouvait avoir lieu.
Il a prit l’argent et s’est dirigé vers une porte battante. Quelques minutes plus tard, il est revenu avec un carton de médicaments et nous l’a confié. Il nous a dit que ces médicaments allaient servir pour l’intervention et qu’on devait bien les garder, que l’intervention allait avoir lieu à 19heures parce que j’avais mangé un bout de pain et que je devrais le digérer avant.
Au fait ce n’était pas le pain la cause, mais c’était son deale a lui parce que il y avait d’autres personnes qui attendaient cette heure comme moi.
Au moment où il nous racontait ces mensonges, il y a une voiture des sapeurs pompiers qui est arrivé avec un blessé. Ce qui a fait qu’il s'est vite débarrasser de nous.
Nous sommes allés dans la salle d’attente. Il était 15heure. Moi, j’étais couché sur un banc et mes deux amis faisaient des va et vient pour tuer le temps.