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jour 137 : ménopause et poids
publié le 29/07/2008 à 23:58 |
-Non, la ménopause n'est pas responsable d'une prise de poids ! Pourtant, nous croyons toutes que la prise de poids fait partie des symptômes de la ménopause, au même titre que les bouffées de chaleur, la fatigue ou les insomnies … .
Aux alentours de la ménopause, vers la cinquantaine, beaucoup de femmes subissent un certain nombre de symptômes dont les plus fréquents sont les bouffées de chaleur, l'insomnie, la fatigue, la baisse du moral, etc. Pour essayer de résister à cette diminution de l'activité hormonale, pour compenser, voire se consoler, les femmes modifient leurs comportements alimentaires sans s'en rendre compte et augmentent, souvent à leur insu, leur ration alimentaire de la journée. D'autres se dirigent vers des aliments "consolateurs", bien gras et bien sucrés. Ainsi, l'idée qu'il y aurait une prise de poids phénoménale au moment de la ménopause est totalement erronée ! La prise de poids n'est pas un des symptômes de la ménopause. C'est à 50 ans que les femmes trouvent inacceptables les kilos accumulés au fil des années, car c'est précisément à cet âge qu'elles atteignent la situation de surpoids (+ 6 à L'évolution du poids s'inscrit dans le métabolisme de base, c'est-à-dire que plus on prend de l'âge, moins on a besoin de calories pour vivre, plus le métabolisme de base est peu demandeur : avec des quantités alimentaires identiques à celles qu'on mangeait dix ans auparavant, on stocke désormais du gras. Ainsi, à 50 ans, on se retrouve avec Si on continue à manger de façon standard, si on augmente les rations, si on ne fait pas beaucoup de sport, on ne fait qu'aggraver son cas. Il faut savoir aussi que la ménopause joue un épiphénomène car les symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur, insomnie, baisse de moral, fatigue…) encouragent à ne pas faire de sport et à rechercher dans l'alimentation une consolation. Mais attention pas n'importe quel sport ! Un sport d'effort moyen et de durée moyenne, soit 30 ou 40 minutes par jour ou 3 heures par semaine. En effet, nous commençons à puiser de l'énergie dans les graisses stockées seulement au bout de 20 minutes d'exercice. Ce n'est donc pas en courant après l'autobus qu'on va maigrir ou en montant 6 étages d'escalier à toute vitesse. En revanche, marcher vite pendant une heure et demie ou faire du vélo d'appartement pendant 20 minutes à vitesse moyenne, ça fait maigrir ! Ce phénomène est encore renforcé par une insuffisance en protéines (viandes, poissons, volailles, crustacés, fruits de mer…). Elles en mangent souvent à peine 15-17%, alors qu'idéalement il en faudrait au moins 25-30%. Et on s'aperçoit ainsi que la majeure partie des calories ingérées provient du gras : 35 à 45%, voire parfois même 50%. Un tel déséquilibre s'accompagne irrémédiablement d'une prise de poids progressive. Inversement, la diète protéinée médicalisée permet d'obtenir une perte de poids rapide et ainsi de passer immédiatement à la 2e problématique qui consiste à modifier son comportement alimentaire pour toute la vie, afin de ne pas reprendre de poids. Attention, je parle ici de la diète protéinée encadrée médicalement, pas des régimes en sachets, plus faiblement protéinés, que l'on trouve dans les magasins et en pharmacie, et qui ont eu très mauvaise presse, justifiée d'ailleurs. Le principe de la diète protéinée est très simple : en apportant presque exclusivement des protéines (et très peu d'hydrates de carbone), on oblige l'organisme à puiser de l'énergie dans les graisses stockées. C'est le phénomène de cétose. Le principal inconvénient est social et convivial, car pendant qu'on fait cette diète on ne peut pas se mettre à table avec les autres. En effet, si l'on mange des hydrates de carbone (un morceau de pain par exemple), même très peu, la cétose s'arrête et c'est l'inefficacité pendant plusieurs jours. Ensuite, on revient à la vie normale, on abandonne définitivement la diète protéinée et je réapprends à mes patientes à bien s'alimenter, c'est-à-dire à équilibrer leur alimentation correctement : 50% de féculents et autres hydrates de carbone, 25% de protéines et 25% de graisses : le poids perdu ne reviendra pas. 2) Il ne faut pas être frustré. Les aliments plaisirs, en général très gras, (fromage, chocolat, glaces, etc.) ne doivent pas être exclus, mais consommés de temps en temps : il faut organiser des dérapages 4 à 5 fois par mois (pas plus et de façon espacée, jamais coup sur coup !). Et parce que cela donne du plaisir et parce que, non frustrée on ne prend pas le risque de déraper plus.
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mimisaiget
publié le 30/07/2008 à 16:38
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et oui c'est la vie le poids toujours le poids préocupation importante de la femme et c'est vrai que à la ménopause ce poids et remis en causeje n'y suis pas encore enfin j'espere mais je pense qu'il faudra que je fasse attention quand j'y serais a cause de mon moral qui risque me provoquer des crise de boulimies alors n'y pensons pas pour l'instant il faut que je profite des quelques année qui me reste pour retrouver une silhouette de rêve. Merci pour la lecture très interessante bisous. |
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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