Bonjour les minets et le minettes
Comme aujourd’hui c’est la fête du travail, je ne vais pas vous écrire un article sur nos belles petites villes de provence car le 1er Mai, les gens s’offrent un joli petit brin de muguet. Vous savez de quoi il s’agit ? C’est cette fleur en forme de clochettes blanches qui sent bon l’arrivée du printemps. Il paraît même que c’est un porte-bonheur censé apporter chance et joie jusqu’à l’année d’après. Je vous offre ce bouquet et vous souhaite une bonne fête mes ami(es). Que ce bouquet vous porte chance jusqu'au 1er mai de l'année prochaine...
Bonne journée mes chéri(es)
HISTOIRE DU PREMIER MAI un peu de culture maintenant!
Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200.000 travailleurs américains d'obtenir la journée de huit heures. Le souvenir de cette journée amène les Européens, quelques années plus tard à instituer la Fête du Travail.
La Fête du Travail, dont l'origine remonte au 1er mai 1886, est commémorée par un jour chômé le 1er mai dans la plupart des pays... mais pas dans tous.
Sources : les abonnés de la lettre Une semaine d'Histoire
– Allemagne :
En Allemagne, le 1er mai est chômé comme en France.
Réminiscences celtes
En de nombreuses régions d'Europe centrale perdurent des traditions qui évoquent irrésistiblement la fête celte d'Halloween, si ce n'est qu'elles se déroulent dans la nuit du 30 avril au 1er mai (et non la veille de la Toussaint).
C'est ainsi qu'à Stuttgart, les enfants profitent de cette nuit pour faire des farces à leurs amis, voisins et parents. En Bourgogne, du côté de Montbard, les jeunes gens associent curieusement deux traditions très différentes : les farces (on déplace des objets) et le «rituel des Mais» (on coupe des branches que l'on dépose devant la fenêtre de la jeune fille aimée).
En République tchèque, on brûle cette nuit-là les sorcières... à grand renfort de bonne chère et de boissons alcoolisées. Cette vieille tradition celte rappelle que la Bohème-Moravie fut habitée par les Celtes avant l'arrivée des Slaves. Notons aussi que perdure en Moravie du nord, à Vendryne,la tradition du «mât de Mai». En 2006, les habitants ont réussi à inscrire leur mât (53,98 mètres) dans le livre Guinness des records !
– Belgique et Luxembourg :
En Belgique (et au Luxembourg), le 1er mai est chômé et les partis socialistes en profitent pour défiler et réaffirmer leur ancrage à gauche.
Au milieu du XXe siècle, le 1er mai socialiste fut pendant un temps concurrencé par les cortèges «Rerum Novarum» de l'abbé Joseph Cardijn, fondateur de la Jeunesse Ouvrière Catholique (JOC). Ces cortèges d'ouvriers chrétiens ont lieu le jour de l'Ascension.
– Pays-Bas :
Aux Pays-Bas, le 1er mai reste ordinairement ouvré.Idem en Suisse. Quelques entreprises et organisations internationales concèdent cependant à leur personnel un jour de congé en l'honneur de la fête du Travail.
– Europe centrale :
En Europe centrale, en Pologne ou encore en République tchèque, le 1er mai est toujours chômé mais les défilés, qui étaient quasiment obligatoires sous le régime communiste, ne font plus recette... comme en France.
– Australie :
En Australie, quelques syndicats socialistes ou communistes défilent à l'occasion du 1er mai. Mais la fête du Travail est officiellement commémorée à d'autres dates : le 4 mars en Australie occidentale, le 11 mars dans l'État de Victoria, le 6 mai dans le Queensland et le territoire du Nord, le 7 octobre à Canberra (la capitale), en Nouvelle-Galles du Sud (Sydney) et en Australie méridionale.
– Amérique latine :
En bonne élève de l'Europe, l'Amérique latine - Brésil compris - commémore la fête du Travail en chômant le 1er mai. Mais, comme ailleurs, les défilés syndicaux ont largement cédé la place à des activités ludiques: pique-niques, foot-ball,...
Au Mexique, dans l'État de Sinaloa, le 1er mai marque la fête de l'été avec la fin de la récolte des tomates et d'autres produits agricoles.
Au Paraguay, en 2002, le chef de l'État a tenté de remplacer le 1er mai par le premier lundi de mai (à la manière britannique). Mais l'opinion publique a rejeté cette réforme et, le 1er mai, on continue de célébrer la fête du travailleur («el día del trabajador») : ce jour-là, les patrons invitent leurs employés à partager un «asado» (sorte de barbecue).
– Israël :
En Israël, on ne chôme pas le 1er mai, bien que l'État juif ait été fondé par des militants socialistes.
– Japon :
Les Japonais ne célèbrent pas la fête du Travail mais la première semaine de mai, dite «Semaine dorée», donne lieu à des festivités et des jours chômés.
– Royaume-Uni :
Au Royaume-Uni, ce n'est pas le 1er mai qui est chômé mais le premier lundi de mai... ce qui permet aux salariés de bénéficier chaque année d'un week-end prolongé.
– États-Unis et Canada :
Même pragmatisme aux États-Unis et au Canada où la Fête du Travail est célébrée le 1er lundi de septembre (les puissants syndicats nord-américains comme l'AFL-CIO n'ont pas voulu s'aligner sur les syndicats européens d'obédience marxiste).
Quelques syndicats québécois manifestent néanmoins le 1er mai en solidarité avec leurs homologues européens. -
«Labor Day»
Avec l'aimable contribution de James Day
Aux États-Unis, le «Labor Day» (ou Jour du Travail) ne doit rien à la fameuse journée de 1886. Il tire ses origines d'une grève des cheminots qui, en 1894, avaient voulu soutenir les ouvriers de l'entreprise Pullman, eux-mêmes en grève contre leur employeur.
Le président américain Grover Cleveland n'avait pas hésité à envoyer 12.000 soldats contre les grévistes et deux hommes furent tués au cours des affrontements, à Kensington, près de Chicago. La grève fut déclarée terminée le 3 août 1894, les ouvriers de Pullman prenant même l'engagement de ne plus se syndiquer.
Les citoyens américains s'étant indignés des méthodes brutales du président Cleveland, les élus de la Chambre des représentants, à Washington, votèrent la proposition d'un jour chômé pour honorer les travailleurs. Le président lui-même signa le projet de loi six jours à peine après l'intervention de l'armée, dans l'espoir de se faire réélire la même année... mais il n'en fut pas moins battu.
Dans le souci de se démarquer des syndicats européens d'obédience marxiste, les travailleurs américains et leurs homologues du Canada ont choisi de chômer le premier lundi de septembre plutôt que le 1er mai.