Bonjour ...
De circonstance ...pour parer les ondes négatives du site ! lol
Soyons plus fort et laissons les "toxiques" de coté
Par Olivier Roland
Note : Cet article invité a été rédigé par Damien Fauché de pleindetrucs.fr :Être serein au quotidien, c’est une compétence.
Ça ne dépend pas seulement de votre contexte, de votre environnement, de vos relations, de votre travail. Ça dépend surtout de vous, de comment vous appréhendez votre journée.
Ainsi votre paix intérieure dépend davantage de votre manière à gérer les situations auxquelles vous êtes confronté que des situations en elle-même.
L’objectif de cet article, c’est que vous puissiez intégrer quelques habitudes zen à votre quotidien pour vous sentir serein dans un monde plein d’aléas.
1. Ne prenez pas les choses trop à cœur
C’est la première habitude à mettre en place.
Et c’est bien plus difficile que ça en a l’air ! Dans le feu de l’action, on peutémotionnellement se laisser emporter par n’importe quoi.
Que vous soyez coincé dans les bouchons, que votre partenaire ait oublié de faire à son tour la vaisselle, ou qu’un collègue de boulot vous fasse une remarque déplacée, si vous laissez la partie émotionnelle prendre en charge ces petits désagréments, ils peuvent prendre des proportions bien trop importantes et entacher votre moral de la journée.
Afin de rester zen, il s’agit d’apprendre à vous en distancier. Une manière de faire est de complètement reconnaître votre émotion :
« OK, le papy devant moi roule à deux à l’heure et j’ai un rendez-vous important dans cinq minutes. Ça m’énerve ! »
Ensuite, demandez-vous, si vous pouvez y faire quelque chose ?
- Si oui, agissez !
Pas la peine de vous énerver. Doublez-le et arrêtez d’y penser.
Ressasser ce qui est passé ne va rien y changer.
La vie continue. Souriez.
- Si non, changez votre perception.
Au lieu de vous dire « Ce n’est pas possible, il fait tout pour que je sois en retard ! »,essayez de remplacer ce schéma de pensée par de la compassion.
Du genre :
« Peut-être qu’il cherche à rendre visite à sa petite fille et que ses compétences en tant que chauffeur ne sont plus adaptées à notre époque, il n’a pas de mauvaises intentions me concernant. ».
Enfin, pardonnez-lui. Vous vous sentirez mieux.
La situation ne va pas durer pour l’éternité.
Encore une fois, la vie continue. Souriez.
Vous ne savez pas de quoi l’avenir sera fait.
Inutile de projeter les pires scénarios qui pourraient se passer. D’ailleurs…
2. Ne faites pas de suppositions
Ça aussi, ce n’est pas facile à mettre en pratique !
C’est également l’un des quatre accords toltèques présentés dans le best-seller éponyme. Celui-là, je l’ai moins modifié.
Selon Don Miguel Ruiz, l’auteur de ce livre qui s’est vendu à plus de 4 millions d’exemplaires, « les quatre accords toltèques » sont les principes essentiels à appliquer pour vivre une vie saine et heureuse.
Pour info, les voici : 1. Que votre parole soit impeccable. 2. Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle 3. Ne faites pas de suppositions 4. Faites toujours de votre mieux. En d’autres termes, quelle que soit l’activité que vous êtes en train d’effectuer, consacrez-y le meilleur de vos capacités.
Le mental a une forte propension à se projeter.
Parfois c’est bien, ça nous permet d’éviter le danger : « Je ne vais pas sauter du balcon du 8ème étage parce que l’atterrissage risque d’être problématique. »
Mais parfois le processus peut s’emballer et créer un climat d’insécurité qui n’a pas forcément de légitimité.
Pour reprendre l’exemple précédent du papy en voiture : « À cause de lui, je vais être en retard, ça va être affreux, je vais perdre mes clients, mon patron va me couper la tête !!! »
Concrètement, c’est une projection catastrophe !
Quoi qu’il puisse advenir par la suite, à cet instant c’est une illusion : à ce momentprécis, rien ne s’est encore passé.
Alors, comment se libérer de cette pression supplémentaire ?
Il faut laissez au temps la place d’exister. Dans tous les cas, vous verrez bien ce qui va se passer. Imaginer un avenir négatif, c’est vous administrer une dose de stress qui ne sera peut-être jamais sollicitée !
Quand vous vous surprenez à projeter un avenir catastrophe dans une situation qui n’est pas de votre ressort. Respirez un bon coup. Dîtes-vous que rien n’est encore arrivé. Que vous vous focalisiez sur cette hypothèse négative ou pas, ça ne va rien changer à ce qui va se passer. Attendez que le moment se présente. C’est le seul instant où vous pourrez l’influencer. Pas avant. Pas après.
3. Prenez votre temps
Faites des pauses.
Ne filez pas d’une activité à une autre comme un sprinteur vers la ligne d’arrivée.
La vie c’est maintenant. Vous savez tous comment ça va se terminer. Si vous vous dites que ce sera mieux après, c’est votre temps de vie que vous êtes en train d’abréger. Alors, soufflez.
Reconnaissez chaque instant que vous êtes en train de passer. Je sais que c’est difficile parfois quand on se sent acculé par le poids du devoir et de la société.
Mais vous pouvez vous faire ce cadeau : lever la tête et respirer, donner de l’importance à l’air que vous êtes en train d’inhaler, à votre incroyable faculté de pouvoir vous mouvoir, à votre corps et aux relations que vous entretenez.
Votre perception de la vie dépend de ce que vous pensez.
Prenez votre temps. Existez.
4. Faites de la place à ce qui vous plait
Pourquoi voudriez-vous vous lever si tout ce que vous avez prévu pour la journée ne vous suscite aucun intérêt ?
Difficile de répondre, n’est-ce pas !
Alors, changez la question et demandez-vous plutôt : qu’est-ce que je pourrais faire aujourd’hui qui me plait ?
Là, ça devient beaucoup plus intéressant.
Cette question est l’une des plus importantes que vous puissiez vous poser. Et votre réponse doit absolument être considérée au plus haut degré !
Peu importe le nombre de tâches que vous « devez » effectuer, pour être serein au quotidien il faut que vous soyez heureux de vous lever.
Alors, faites passer votre satisfaction en priorité.
Selon moi, vivre ne consiste pas à accomplir une succession d’actions imposées pour maintenir sa place dans la société.
Pour moi, vivre c’est apprendre à s’écouter pour construire sa vie en fonction des choses qui stimulent notre intérêt.
C’est comme ça que j’en suis arrivé à quitter mon boulot il y a quelques années (en 2012), créer plusieurs entreprises et passer l’essentiel de mon temps à rencontrer des gens, écrire et voyager.
Tout commence par un certain nombre de prises de conscience concernant la vie que vous voulez mener.
Ces prises de conscience (#PC), je vous les présente, les unes après les autres, pour faireexploser les limites de ce que vous pensez qu’il vous est possible de réaliser puisconstruire la vie que vous désirez : #PC1. Décidez de ce que vous allez faire de votre vie. Ça demande un certain temps, ça demande de se bouger, et si vous êtes suffisamment investi, des résultats impressionnants sont à la clef. Trouvez une motivation suffisante qui vous donne envie de commencer chaque journée. Et même si votre contexte n’est pas la cause essentielle de votre sérénité, il peut considérablement y contribuer.
5. Faites du mieux que vous pouvez
Votre objectif ne doit pas être d’être parfait. C’est complètement fantasmagorique et ça ne peut que vous frustrer. En revanche vous retirez une profonde satisfaction de faire du mieux que vous pouvez.
C’est aussi l’un des quatre accords toltèques présentés dans le best-seller éponyme.Celui-là, je l’ai moins modifié.
Quelle que soit l’activité que vous êtes en train d’effectuer, consacrez-y le meilleur de vos capacités. Comme le disait mon papy Gandhi :
« C’est dans l’effort que l’on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire. »
De cette manière, concentrez-vous pour porter à chaque action que vous entreprenez le maximum de qualité. Ne vous contentez pas de faire le minimum demandé. Faites de votre mieux. Et retirez les fruits du travail bien fait : votre sérénité.
6. Prenez soin de vos relations
Parce qu’en tant qu’être humain, sur un plan émotionnel, notre rapport aux autres est l’une des choses qui a le plus d’importance.
- Prenez soin des gens à qui vous tenez. Entretenez précieusement vos relations positives, celles qui vous font sentir connecté et apprécié.
- Méfiez-vous aussi de celles qui vous prennent votre énergie et ne vous apportent rien. Ce n’est pas parce que vous côtoyez quelqu’un depuis longtemps qu’il s’agit d’une bonne relation.
- Sachez distinguer les relations positives de celles qui vous détruisent. Ensuite, agissez en conséquence et avec courage pour déterminer si ce rapport doit continuer, être modifié ou s’arrêter. Travaillez votre courage, c’est probablement la plus importante des compétences que vous pouvez développer. Voilà comment vous pouvez y arriver.
Chaque jour, passez au moins une heure à communiquer avec les gens que vous aimez. Ayez de la gratitude envers eux, de la compassion, et considérez-les avec respect. Ainsi vous contribuerez à dispenser les fondamentaux qui seront l’essence d’une relation de bonne qualité.
7. Laissez votre mental se reposer
Le mental projette sans arrêt des idées. Vous pouvez alors vous retrouver à sauter d’action en action sans jamais vous reposer.
Cette septième habitude consiste à laisser passer vos idées.
Admettre qu’elles existent sans pour autant vous précipiter pour les réaliser.
Eckhart Tolle, expose vraiment bien ce principe dans « Le pouvoir du moment présent ».Un de mes livres préférés ! Pour créer cette fenêtre de vide, de liberté et de clarté mentale, vous pouvez vous « déconnecter » de votre mental.
Une des manières les plus efficaces est de méditer.
Attention ! Méditer, ce n’est pas un gros mot et ce n’est pas ultra-compliqué !
Méditer, c’est simplement se concentrer complètement sur l’instant présent, ne pas porter d’attention aux idées surgissant du passé ou sur ce qui pourrait arriver. C’estressentir chaque chose qui est en train de se passer. Porter attention à votre respiration, votre corps, à ce que vous sentez, voyez, entendez, touchez. C’est faire taire le bruit des pensées et accepter inconditionnellement le fait d’être en vie.
Ça demande aussi un certain entraînement et de la régularité.
Pour commencer, vous pouvez consacrer un peu de temps chaque jour à cette activité. D’abord cinq minutes voir moins si cela vous semble trop compliqué. Et augmentez progressivement cette durée.
Pour ma part, il m’arrive régulièrement de passer plusieurs heures assis dans un parc, le sourire aux lèvres. Certains trouveront ça étonnant, mais je m’y sens super bien !
L’objectif de la manœuvre est de « sortir de votre mental ». Pour prendre l’idée au pied de la lettre, l’idéal serait d’aller dans un environnement extérieur ou vous pourrez vous relaxer. C’est une habitude qui semble contre-productive par rapport aux diktats de la société. En pratique, c’est salutaire pour votre sérénité.
8. (En bonus !) Ne faites pas de règles absolues
Ces habitudes sont juste des guides, des idées.
En vrai, en fonction de votre propre personnalité, il en existe des centaines que vous pouvez appliquer. Au-delà de les comprendre, ce qui compte, c’est de vous les approprier, de les pratiquer. Ne soyez pas rigide sur votre manière de vous comporter.
La vie s’écoule et vous ne pouvez pas prévoir ce qui va se passer. Ainsi, prenez surtout l’habitude d’accepter la réalité telle qu’elle est. Soyez indulgent avec vous même. Adaptez-vous sans cesse. Évoluez. Avec le sourire. Encore. Selon moi, c’est la plus belle manière de dépenser vos années. — Damien Fauché de pleindetrucs.fr
Crédit photo : Damien Fauché — Trek dans la Cordillère des Andes