« Personne n'est jeune après quarante ans mais on peut être irrésistible à tout âge". 

         Auyama, je te dédie cette citation de Coco Chanel parce que je trouve qu’elle te va comme un gant, aussi je te souhaite un très joyeux anniversaire, une journée joyeuse entourée de toute ta petite famille et mille sourires.

         Je t’embrasse,

Nous passerons le réveillon de Noël chez ma fille aînée, le repas sera traditionnel avec foie gras pain d’épice et figue, suivi de la traditionnelle dinde fourrée aux fruits secs et de l’incontournable bûche de Noël glacée. Je ne parle pas de toutes les petites choses interdites pour la ligne qui nous ferons de l’œil tout au long de cette soirée.

            Bein oui, Noël ce n’est qu’une fois l’an !

            Le lendemain ce sera chez lierre ! Alors j’ai fais mon menu pour sinon réparer les dégâts, au moins les limiter sur la base de cet adage :

«  5 minutes dans la bouche ... 10 ans sur le petit bidon,

les hanches et les fesses ! »

Exit saucisses boudin chips cacahuètes de mon repas de Noël du 25 décembre.

… Ca fait réfléchir :

            Alors ce sera, si je ne change pas d’idées, Saint-Jacques aux marrons glacés, (je donnerais mes marrons à mon petit chéri, j’en mangerais un juste pour goûter) puis fruits de mer. Est-ce que j’aurais la volonté de  mettre de côté le bon beurre ½ sel de Guérande et le bon pain fait maison ? A votre avis ? Pour la touche finale, celle que j’attends toujours impatiemment j’aimerais faire une charlotte aux fraises. Mais est-ce qu’il y en a encore, et puis à quel prix ? Donc je dois prévoir un autre dessert. Poire au vin à la crème de cassis ? J’en fais souvent il faudrait changer, mais quoi ? Vous avez une idée ?

C’est une jolie tradition pour les parents suédois qui auront le  petit déjeuner  composé de café, de brioches au safran et de biscuits en forme d’étoile ou de cœur, servi au lit ou au coin du feu par les jeunes filles de la maison toutes vêtues de blanc, le matin   du 13 décembre.

        Dans chaque village, ou  ville la plus belle jeune fille sera élue pour jouer tout au long de la journée, le rôle de Sainte Lucie. Toutes les filles revêtiront une longue robe blanche, seront couronnées d’une guirlande qu’on retrouvera aussi à la ceinture. Seule la jeune fille élue Sainte Lucie pour la journée portera la fameuse couronne ornée de bougies et sa taille sera marquée par un ruban rouge,

        Elle portera  un plateau garni de brioches pour le défilé en ville suivie de ses demoiselles  et garçons d’honneur qui seront vêtus également de blanc ou habillés en rois mages, avec chapeaux pointus parsemés d’étoiles dorées.

        Ils défileront dans les rues,  iront dans les magasins, et églises en chantant  « Sankta Lucia » ou en récitant des poèmes. De partout c’est la fête et des concours de la plus belle Lucie sont organisés.

Sainte Lucie, peinte magnifiquement par Zurbaran,présente sur un plateau ses yeux mortels tandis que, derrière ses paupières closes,elle contemple paisiblement l'essence des choses.

        Sainte Lucie est née  à Syracuse en Sicile au  3^ème siècle. Elle est issue d’une famille aisée et s’est convertie au christianisme et fut une des premières chrétiennes. En latin Lucie signifie Lumière

        A cette époque les chrétiens étaient obligés de se cacher dans des grottes pour prier pour éviter aux représailles.Selon la légende, Sainte Lucie apportait à manger à ses amis chrétiens cachés dans les catacombes pendant la nuit.      

        Pour plus de commodités quand elle transportait des plats de nourriture et des boissons, elle portait sur sa tête une couronne de bougies pour se diriger dans la nuit noire.

        Et  voilà qu’un beau jour  un  jeune homme tomba amoureux de ses beaux yeux. Il la demanda en mariage, mais elle le repoussa car il était païen. Furieux, il l’a dénonça et la fit arrêter par les hommes de l’Empereur de Rome.

        Elle fut condamnée à mort par le feu mais les flammes ne l’ont pas atteinte, alors elle fut tuée par un coup d’épée après qu’on lui eut arraché les yeux. Jusqu’au bout cette Sainte martyre ne renonça pas à sa foi.

        Voilà pourquoi  dans les pays nordiques et particulièrement en Suède, chaque 13 décembre n’est plus que lumière dans la longue nuit de l’hiver.

        N’oubliez pas demain : le 13 décembre, jour de la Sainte Lucie.

        Une belle journée se prépare, elle est   placée sous le signe de la lumière en Suède, Norvège, Hongrie, en Scandinavie, au Danemark, en Finlande, en Islande, en Europe méridionale.

        En France cette jolie fête passe presque inaperçue, à part quelques villes où comme à Montbéliard sera organisé le traditionnel défilé des Lumières, à ne pas confondre avec la fête de la Lumière de Lyon qui est dédiée à la Vierge Marie, le 8 décembre.

     Mais c’est en Suède et en Norvège que cette fête est la plus répandue.

          Il faut bien garder en mémoire que la nuit tombe vite dans ces pays nordiques et que le jour ne dure que  …

quatre petites heures ! 

         La lueur des bougies renouvelle l’espoir de retrouver au plus vite le soleil qui fait tant défaut  en hiver dans ces contrées pendant les très longues nuits …

L’hibiscus est idéal dans le cadre d’un régime  diététique,facilite la digestion, et régule le transit intestinal. La fleur d’hibiscus est très riche en vitamine C, et en antioxydants naturels excellents pour la santé.

Pour 8 personnes : 8  pommes rouges + 8  noisettes de beurre salé +  feuilles de deux branches de menthe  + 100g de pétales d’hibiscus (à commander en pharmacie)+2 étoiles de badiane  + 2 orange sanguine + Noix de muscade + 2 clous de girofle + 160g de sucre semoule + 1.600g d’eau + 8  tranches de brioche fines

 Glace vanille (avec de vrais grains dedans!) +  dragées blanches concassées

1. Laisser infuser dans l’eau à feu doux pendant 40 minutes les pétales d’hibiscus avec le sucre, l’orange coupée en fines rouelles, le clou de girofle, l’anis étoilé et 2 pointes de couteau de noix de muscade fraîchement râpée. Réserver ensuite l’infusion hors du feu et laisser naturellement refroidir sans filtrer.

2. Poser les pommes sans les éplucher dans un grand plat en terre avec les noisettes de beurre salé et verser l’infusion d’hibiscus, rouelles d’orange comprises, à hauteur de 2 cm. Rôtir les pommes environ 40 minutes dans un four préchauffé (T 7-8) en les arrosant régulièrement à la cuillère. L’infusion d’hibiscus prend alors une texture de sirop épais et, comme un nappage, et doit habiller totalement les pommes.

3. Poser ces dernières sur des tranches de brioche toastées, les habiller de menthe comme un feuillage et parsemer de dragées concassées. Savourer avec une véritable glace à la vanille.

Il y a très longtemps en Allemagne, une maman s'affairait à préparer les décorations de Noël; l'arbre était dressé, la maison nettoyée et les araignées chassées.      Mais le soir venu, les araignées revinrent et découvrirent le sapin, elles entreprirent aussitôt l'assaut de l'arbre, le recouvrant de leurs toiles grises et poussiéreuses. Quand le Père Noël  arriva pour la distribution des cadeaux, il fut ravi de découvrir les araignées heureuses et satisfaites de leur travail de décoration du sapin, mais il ne pu s'empêcher de penser à la tristesse de la mère qui allait retrouver son arbre décoré de toiles.
C'est pourquoi, pour satisfaire tout le monde le Père Noël transforma la décoration de fils grisâtres en fils d'or et d'argent. L'arbre de Noël se mit alors à scintiller et à briller de tous ses feux !
C'est pour cette raison que depuis, les décorations de nos sapins de Noël sont constituées de belles et brillantes guirlandes.
C'est aussi pour cette raison, qu’en reconnaissance  il faudrait toujours glisser, au milieu des branches de nos arbres de noël, de gentilles petites araignées.

La tradition de la bûche de Noël date du 12ème siècle,

elle existait dans toute l’Europe.

        La  bûche devait brûler du 24 décembre jusqu'au Nouvel An. Allumée dans la pièce à vivre, elle apporte chaleur et lumière à la veillée. On devait choisir une très grosse bûche de bois dur ou une vielle souche et provenant de préférence

d'un arbre fruitier, ou d’un chêne.

        La bûche était souvent décorée de rubans. On la portait ensuite dans la grande pièce familiale avec un grand cérémonial. Le chef de famille bénissait la bûche avec de l'eau et du sel et parfois avec du vin.

        Si le feu faisait beaucoup d'étincelles, on disait que la moisson de l'été suivant serait bonne. Si la lumière faisait projeter des silhouettes sur le mur, on disait qu'un membre de la famille allait mourir au cours de l'année. Les cendres de la bûche étaient précieusement conservées contre les orages, pour guérir certaines maladies et pour fertiliser les terres.
 

        La disparition de cette tradition coïncide avec celle des grands âtres, remplacés progressivement par des poêles de fonte. La grosse bûche fut alors remplacée par une petite bûche de bois, parfois rehaussée de chandelles et de verdure, qu'on plaçait au centre de la table comme décoration de Noël.

         C'est pour continuer à célébrer ce rituel, que la bûche de Noël a vu le jour sous la forme d'un délicieux dessert qui aurait été inventé par un pâtissier en 1945.

        Aujourd'hui, la bûche de Noël est incontournable pour couronner la fin du repas de Noël. C’est un succulent gâteau roulé, glacé de crème au café ou au chocolat et décoré de feuilles de houx, et de lutins.

         Chez mes parents c’était ma grande sœur, protégée par un grand tablier à carreaux, qui confectionnait la bûche de Noël, elle faisait un biscuit qu’elle moulait dans le couvercle d’une boîte à gâteaux secs. Puis elle le tartinait de chocolat et très délicatement le roulait pour lui donner sa belle forme longue et à nouveau le recouvrait de chocolat pour le plaisir de mon grand frère, le grand gourmand  de la famille.

        Aujourd’hui j’achète en pâtisserie ma bûche, je l’aime légère et la choisis aux fruits exotiques à cause de la carambole parce que ce fruit est beau et bon …

         La plus célèbre légende était jadis la grossepierre de Saint-Mirel, dont Gargantua se servit pour aiguiser sa faux, et qu'il piqua, après la fauchaison, comme on la retrouve encore aujourd'hui. Elle cachait un trésor qui tenta un paysan des alentours.
         Ce paysan était si avare qu'il n'eût pas trouvé son pareil : le liard du pauvre, la pièce d'or du riche, il prenait tout ; il se serait payé, s'il eût fallu, avec la chair des débiteurs.
Quand il sut qu'à la Noël les roches allaient se désaltérer dans les ruisseaux, en laissant à découvert des richesses enfouies par les anciens, il songea, pendant toute la journée, à  s'en emparer.
         Pour pouvoir prendre le trésor, il fallait cueillir, durant les douze coups de minuit, le rameau d'or qui brillait à cette heure seulement dans les bois de coudriers et qui égalait en puissance la baguette des plus grandes fées. Ayant cueilli le rameau, il se précipita de toute sa force vers le plateau où le rocher de Gargantua profilait sa masse sombre, et, lorsque minuit eut sonné, il écarquilla les yeux.
         Lourdement le bloc de pierre se mettait en marche, s'élevant au-dessus de la terre, bondissant comme un nomme ivre à travers la lande déserte, avec des secousses brusques qui faisaient sonner au loin le terrain de la vallée. Jusqu'à ce moment la branche magique éclairait l'endroit que la pierre venait de quitter. Un vaste trou s'ouvrait, tout rempli de pièces d'or.
         Ce fut un éblouissement pour l'avare, qui sauta au milieu du trésor et se mit en devoir de remplir le sac qu'il avait apporté. Une fois le sac bien chargé, il entassa ses pièces d'or dans ses poches, dans ses vêtements, jusque dans sa chemise. Dans son ardeur, il oubliait la pierre qui allait venir reprendre sa place. Déjà les cloches ne sonnaient plus. Tout à coup le silence de la nuit fut troublé par les coups saccadés du roc qui gravissait la colline et qui semblait frapper la terre avec plus de force, comme s'il était devenu plus lourd après avoir bu à la rivière. L'avare ramassait toujours ses pièces d'or. Il n'entendit pas le fracas que fit la pierre quand elle s'élança d'un bond vers son trou, droite comme si elle ne l'avait pas quitté.
         Le pauvre homme fut broyé sous cette masse énorme, et de son sang il arrosa le trésor de Saint-Mirel.

        Si nous étions gâtés enfants ma sœur , mon frère et moi, pour Noël, Maman nous racontait que pour elle, son sabot était garni d’une pomme d’orange, d’une pomme du paradis bien rouge et d’un paquet de « crottes » en chocolat.

        Maman nous disait qu’avant de partir avec ses parents, frères et sœur, en char à banc,  à la messe de minuit ma grand’mère allumait la bûche de Noël  qu’elle  aspergeait  d’eau bénite et de sel selon la coutume  celte, bien qu’ils étaient profondément catholiques. Cette bûche devait brûler jusqu’au Nouvel An, sans interruption.

        Durant la nuit de Noël en Bretagne il se passait toujours des choses étranges : dès  que le 1^er  coup de minuit sonnait, les cloches de la ville d’Ys se mettaient à résonner de partout. Les menhirs sortaient de terre pour aller boire comme des chevaux assoiffés à l’eau des sources, rivières et ruisseaux ... et qu’il y en avait  même un qui allait voler avec un merle laissant le trésor qu’il cachait en terre à découvert ...