Boissons énergétiques + Alcool
Faire des cocktails avec les boissons énergétiques (+ vodka, whisky, tequila), cela peut sembler anodin. Pourtant, les effets ne le sont pas. Ne pas mélanger avec de l'alcool - Ne convient pas aux enfants : ces recommandations des fabricants sont des mises en garde sérieuses.
Certains utilisent l'alcool fort (vodka, tequila) pour se défoncer plus rapidement, s'éclater, se shooter. À forte dose, les risques sont immédiats: coma, dégâts neurologiques, mort. À doses plus faibles, les risques ne sont pas moindres.
Sexe + Alcool
Après quelques verres, on se branche plus facilement. Dans l'élan, on oublie les précautions. Sans préservatif, attention aux maladies sexuellement transmissibles, au sida, aux grossesses involontaires!
Prise de tête + Alcool
Quand on a bu, le ton monte très vite.
Un regard, une parole mal interprétée, et ça dégénère! L'alcool est souvent en cause dans les violences, les embrouilles avec la police, les délits et actes de délinquance.
GHB + Alcool
Depuis 1994, le GHB (gamma-hydroxybutyrate) circule dans les raves et les boîtes. Inodore et incolore, il est de goût salé et se consomme par voie orale. À haute dose il provoque des amnésies et des réactions de soumission.
Mélangé à l'alcool, il peut entraîner un coma voire la mort.
Des jeunes filles en ont été victimes (versé à leur insu dans leur boisson). Elles ont été abusées sexuellement, sans pouvoir se souvenir de quoi que ce soit.
Bitume + Alcool
Les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les 16/25 ans et de milliers de paralysés à vie. L'alcool est responsable d'1/3 des accidents. 85 % des accidents sont causés par des buveurs occasionnels. Savoir conduire, c'est savoir se conduire. Consulter une tabelle avant de consommer permet de fixer sa consommation.
Alcool et vitamine B1
L'alcool détruit les neurones soit directement lors de doses massives, soit en empêchant l'absorption digestive des vitamine B1 et B6. Les neurones ayant absolument besoin de ces vitamines pour vivre, il y a mort neuronale.
La vitamine B1 ou thiamine est antinévritique et joue un rôle important dans la transmission de l'influx nerveux. Elle est essentielle au métabolisme du cerveau et indispensable à l'assimilation des sucres car elle régule l'utilisation énergétique du glucose.
En cas de carence, les cellules qui souffrent en premier de ce manque sont celles qui utilisent largement les sucres, à savoir les cellules nerveuses, d'où les douleurs névritiques, suivies de fatigue et de faiblesse musculaire.
La vitamine B1 est utilisée dans le traitement des atteintes nerveuses périphériques pour améliorer la régénérescence et la reconstruction nerveuse. Elle est sytématiquement délivrée aux patients alcooliques pour lutter contre la polynévrite périphérique touchant les membres inférieurs.
'apport conseillé chez l'adulte est de 1,5 mg par jour de vitamine B1. Ces besoins sont accrus dans certaines circonstances: chez les alcooliques, en période de grossesse ou d'allaitement ou encore en cas de pathologie hépatique.
Les principales sources de vitamine B1 sont la levure de bière, les germes de céréales (pain complet, riz complet, flocon d'avoine), les légumes secs, les noix, les châtaignes, le foie et les autres abats, le jaune d'oeuf, le lait mais aussi la viande et le poisson.
Le buveur régulier tient mieux l'alcool
Non, sa quantité d'alcool dans le sang est la même. Simplement, il perçoit moins les effets et il a l'impression de mieux résister.
Le café ou la douche dessoûlent
Non, le café ou la douche ne font que réveiller. Seul remède pour éliminer: le temps.
L'alcool s'élimine par l'organisme: 1mg par heure. 1/10e est évacué par la sueur, les urines, la respiration, 9/10e sont transformés par le foie, en éthanol puis en acide acétique (vinaigre).
Boire de l'huile ou manger empêche l'alcool de pénétrer dans le corps
Non, seule sa durée de diffusion diffère. Avec des aliments, il se diffuse en 1 à 3 heures dans le sang. À jeun, il est assimilé en moins de 30 minutes.
L'alcool est un aphrodisiaque
Non, il diminue l'érection chez l'homme
Non, il atténue plaisir et sensations sexuelles chez la femme.
L'alcool désaltère
Non, au contraire il fait uriner davantage.
Cette déshydratation provoque l'effet "gueule de bois".
L'alcool réchauffe et donne des forces
Faux, la température du corps s'abaisse d'1/2 degré à chaque fois qu'on absorbe 50 g d'alcool. Cette sensation de chaleur n'est due qu'à la dilatation des vaisseaux situés sous la peau. L'alcool "coupe" les jambes. Les calories qu'il apporte ne sont pas utilisées pour l'effort.
L'alcool: source de chaleur sur les pistes
Faux, on croit se réchauffer en prenant du vin chaud ou un grog. Malgré la sensation de chaleur procurée par l'alcool, le corps se refroidit plus vite sous son effet. Mélangé à une boisson chaude, l'alcool arrive plus vite dans le sang.
La sensation de chaleur est trompeuse car, sous l'influence de l'alcool, le corps se refroidit plus vite. L'alcool provoque une dilatation des vaisseaux sanguins et la peau est ainsi mieux irriguée, d'où la sensation de chaleur. L'effort fourni lors d'une descente augmente encore la dilatation des vaisseaux. L'air froid va alors provoquer un refroidissement accru du corps.
Skier sous alcool et risques d'accidents
Oui, les personnes qui skient en étant alcoolisées risquent davantage de chutes et de collisions. L'alcool a une influence négative sur l'équilibre et la vitesse de réaction.
La sensation agréable de chaleur ressentie après une boisson alcoolisée conduit aussi beaucoup de gens à se défaire de leur bonnet, de leur écharpe et de leurs gants, ce qui accroît le risque d'hypothermie et de refroidissement.
Que faire
S'accorder des pauses, se réchauffer et reprendre des forces. Boire des boissons chaudes sans alcool et manger des repas riches en hydrates de carbone. Une assiette de spaghettis fumants et des vêtements chauds adaptés au sport sont les véritables sources de chaleur.
L'alcool fait grossir
Oui, Les calories apportées par l'alcool favorisent le stockage des graisses.
1 verre standard (10 g alcool pur) =
100 calories = 5 morceaux de sucre !!!.
L'alcool est une importante source de calories. Ors les gens consomment de l'alcool sans limiter d'autres apports d'énergie. Chaque gramme d'alcool pur fournit à près deux fois plus d'énergie que les hydrates de carbone et les protéines.
Deux bières apportent autant de calories qu'une barre de chocolat. Souvent, une consommation d'alcool n'est pas suivie d'une réduction des quantités d'aliments ingérées. En consommant de l'alcool, on ressent plutôt un plus grand appétit (effet apéritif).
L'Alcool aide les kilos superflus
Non, l'alcool contribue à prendre des kilos! Quiconque souhaite perdre du poids ou est menacé de surcharge pondérale doit faire preuve de retenue dans sa consommation d'alcool. L'alcool ne pouvant pas être stocké par l'organisme, il est pour l'essentiel éliminé. D'autres composants alimentaires doivent donc attendre pour être éliminés, ce qui inhibe sensiblement la combustion des graisses. Une consommation accrue d'alcool favorise l'accumulation de graisse dans les tissus abdominaux, notamment chez les hommes (d'où l'expression panse de bière).
L'alcool cuisiné s'évapore
Attention à l'alcool entrant dans les recettes. Poulet au vin blanc, bananes flambées, poires au vin rouge... car en cuisant, mijotant ou flambant, l'alcool ne disparaît pas pour autant.
Un rôti de boeuf sauce au vin rouge ou un steak au poivre flambé au cognac conviennent-ils pour toute la famille
Un sorbet de pomme au calvados ou des bananes flambées à la liqueur d'orange sont-ils raisonnables
Alcool résiduel étonnamment élevé
Ce n'est pas par hasard qu'un plat préparé avec du vin ou un spiritueux a une saveur d'alcool. Car en cuisant ou en flambant l'alcool ne brûle pas intégralement. La magie des langues de feu qui dansent sur les plats impressionne petits et grands.
Mais une fois la flamme éteinte, les bananes ou les crêpes flambées contiennent encore beaucoup d'alcool, quel que soit le spiritueux utilisé. Au moins 80% de l'alcool subsiste après l'avoir fait flamber pendant deux minutes. Le pourcentage exact d'alcool consumé dépend de la température de la flambée, de la durée de combustion et de la surface du liquide.
Au bout de dix minutes de cuisson, une préparation mélangée à de l'alcool en contient encore 60%. Tout dépend de la préparation, du temps de cuisson et du récipient utilisé. Un pourcentage d'alcool résiduel subsiste dans tous les cas.
Le rôti au vin rouge est un des plats les moins alcoolisé. Maais si la viande mijote au four dans sa sauce pendant des heures, il restera au final encore 10% de la quantité initiale d'alcool.
Comme le point d'ébullition de l'alcool se situe à 78 ºC, soit nettement moins que celui de l'eau (100 ºC), on pense souvent que la totalité de l'alcool s'est évaporée. En réalité, le mélange d'eau et d'alcool ne se dissocie que lentement. Le point d'ébullition de la sauce du rôti se situe entre 78 et 100 ºC.
Attention aux personnes en sevrage
Ceux qui veulent éviter aux autres et à eux-mêmes la présence d'alcool caché dans les mets doivrent bien vérifier les recettes.
Même si la tarte à la cerise a seulement une saveur de kirsch, ce n'est pas la quantité d'alcool contenue dans le plat qui importe, mais son goût. Il ne faut pas réveiller chez les personnes en sevrage leur envie d'alcool.
À éviter pour les enfants
Les enfants n'aiment pas le goût de l'alcool et il n'est pas souhaitable qu'ils s'y habituent.
Le coq au vin et le parfait au Grand Marnier sont des plats festifs inoffensifs pour des adultes en bonne santé. Mais ils sont loin d'enthousiasmer les enfants. Les alternatives sont nombreuses: un poulet rôti remplacera avantageusement une marinade au vin et un parfait fraise-yoghourt ou une simple crème caramel réjouira plus les petits gourmands qu'un parfait au Grand Marnier.