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Expériences paranormales : difficile d’en parler...
publié le 19/10/2009 à 06:34 |
ca me manque le rpm en salle de sport !!!!
au moins j avais bien perdue (8 kilos)
http://www.service-public.fr/
Communication avec les défunts, sorties de corps, télépathie… Pas simple, pour ceux qui vivent ces phénomènes, d’oser la confidence sans craindre d’être pris pour des fous. Un groupe de psychologues propose de les écouter sans les juger.
Il y a vingt ans, après une chute accidentelle, je me suis soudain retrouvé hors de mon corps, observant depuis le plafond les gens qui s’affairaient autour de moi.
Ensuite, ma vie a défilé devant mes yeux, j’ai eu l’impression d’entrer dans un tunnel sombre, débouchant sur une lumière bienfaisante… et j’ai réintégré mon corps ! » Il a fallu des années à Jérôme, 35 ans, cadre dans une grande organisation internationale, pour accepter de raconter ce qu’il appelle sa NDE (near death experience, « expérience de mort imminente »).
« Quand j’en ai discuté avec le médecin qui m’a réanimé, elle m’a dit que c’était le contrecoup du choc ou un délire provoqué par la production d’un cocktail anarchique d’hormones et de neurotransmetteurs qui se manifeste lors de certaines syncopes.
J’ai eu beau rétorquer que cela n’expliquait pas comment j’avais pu la voir en train de me réanimer comme si j’étais un simple spectateur, ni comment je pouvais décrire cette scène en détail, elle n’a rien voulu entendre et m’a donné des tranquillisants. »
Jérôme a donc préféré se taire – et garder pour lui les « sorties de corps intempestives » qu’il a vécues ensuite : « Au début, j’ai eu peur et j’ai tout fait pour les ignorer en me plongeant dans mes études, confie-t-il.
Comme les crises revenaient environ une fois par an, je suis allé voir un psychiatre. J’ai eu le malheur de mentionner que j’avais l’impression, dans ces moments-là, de me “projeter” dans un objet proche – par exemple, un arbre –, et de pouvoir ressentir ce qu’il percevait. Le psychiatre m’a demandé si je me droguais !
Puis il m’a prescrit des anxiolytiques, tout en me prévenant contre un désir inconscient de toute-puissance, possible précurseur d’une dissociation de ma personnalité.
Je suis sorti de là terrifié, me voyant déjà schizophrène à l’asile. » Depuis, la réussite de sa carrière a rassuré Jérôme sur sa santé mentale, mais il continue à redouter le retour de ses « crises ».
Association créée en 2007, l’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (Inrees) compte près de deux mille membres. Il a recueilli de nombreux témoignages et a reçu le soutien de thérapeutes d’avant-garde, tel Stanislav Grof, père de la psychologie transpersonnelle. Son ambition : créer un réseau de thérapeutes ouverts à ces sujets, voire organiser un cycle de formation.
Il publie ce mois-ci un livre destiné aux thérapeutes comme à tous les curieux. Rassemblant les travaux de plusieurs spécialistes et passant en revue toutes les catégories de phénomènes, ce Manuel clinique des expériences extraordinaires (dirigé par Stéphane Allix et Paul Bernstein, Inrees-InterÉditions, à paraître le 21 octobre) présente les différentes interprétations possibles, les mécanismes psychologiques en jeu et leurs éventuels glissements pathologiques.
Renseignements : Inrees, 67, rue Saint-Jacques, 75005 Paris. www.inrees.com
Si ces expériences sont souvent douloureuses à vivre, c’est parce que, selon notre conception de la réalité, elles ne peuvent tout simplement pas exister. Il se produit alors, chez les témoins, ce que la psychologie appelle une « dissonance cognitive » :
entre croire ce qu’ils ont vécu et croire la science qui affirme que c’est impossible, que choisir ? Le dilemme peut être si fort qu’il provoque chez certains une perte de repères que John E. Mack, professeur de psychiatrie à l’école de médecine de l’université Harvard, aux États-Unis, qualifiait de « choc ontologique » – antichambre de la vraie folie. Pourtant,
« les expériences extraordinaires arrivent plus fréquemment qu’on le croit, estime Patrick Clervoy, auteur des Psys en intervention (Doin, 2009), chef du service psychiatrie de l’hôpital d’instruction des armées Sainte- Anne, à Toulon. Mais, comme les chocs traumatiques, elles laissent aux gens l’impression qu’ils ne pourront jamais en communiquer la force et la teneur, qu’il faut les avoir vécues pour comprendre .
Or, elles demandent, comme les chocs traumatiques, à être intégrées psychiquement, via un récit ». Encore faut-il que quelqu’un écoute ! Mais plus l’expérience est étrange, plus elle dérange nos esprits cartésiens, et moins l’écoute est au rendez-vous. Au malaise qu’elle provoque, s’ajoute alors la douleur de ne pouvoir être entendu.
Créé il y a deux ans, l’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (Inrees) propose de pallier ce manque d’écoute. « Le débat entre ceux qui croient à ces phénomènes et ceux qui n’y croient pas est stérile, affi rme son fondateur, Stéphane Allix, ex-reporter de guerre, auteur de La mort n’est pas une terre étrangère (Albin Michel, 2009).
Les preuves que les uns pensent apporter sont rejetées par les autres au nom des théories classiques en vigueur. Notre ambition est de fédérer des professionnels de santé, pour offrir à ceux qui vivent ces expériences un cadre leur permettant d’être écoutés dans leur dimension essentielle : la dimension humaine. »
Car il ne s’agit pas de nier que ces phénomènes puissent être liés à des troubles psychiques bien réels. « C’est précisément pour cette raison qu’il faut écouter d’abord, sans idée préconçue », explique la psychologue et psychothérapeute Isabelle de Kochko, qui étudie, à l’Inrees, les phé no mènes de hantise et de possession.
Si les « sorties de corps » de Jérôme ont été diagnostiquées comme présageant une possible schizophrénie, la communication avec un défunt peut facilement être confondue avec une psychose ou un deuil morbide, la possession avec une paranoïa ou un désordre de personnalités multiples – comme le rappelle le sociologue Paul Bernstein dans le premier chapitre du manuel de l’Inrees (encadré p. 98).
Quant à la télépathie, la voyance ou la précognition, elles peuvent être prises pour des troubles bipolaires (les troubles bipolaires se traduisent par une oscillation perpétuelle entre un pôle dépressif et un pôle d’hyperexcitation).
Seule une écoute attentive permet d’éviter ces diagnostics précipités, en observant la façon dont la personne relate son expérience : en présente-t-elle le souvenir avec l’émotion qui devrait lui être liée ? Cherche-t-elle à tout prix à convaincre ? Vit-elle son quotidien de façon sensée ?
L’écoute sans jugement, l’ouverture d’esprit, la prise de distance face à nos a priori permettent au témoin de faire un lien entre son expérience et un éventuel trouble psychique, et d’en tirer un bénéfice personnel. «
C’est un moment pathologique, pas une pathologie, souligne la psychologue et psychanalyste Djohar Si Ahmed, auteure de Comment penser le paranormal (L’Harmattan, 2006). Il peut se révéler constructif s’il est bien intégré, car il n’affecte pas la personnalité. »
Ariane, ostéopathe de 26 ans, qui a des visions depuis son adolescence, le confirme. « Les premières fois, j’ai eu très peur, raconte-t-elle, mais quand j’ai vu les réactions de ma famille – silence, regards fuyants… –, j’ai compris que je ne pouvais en parler qu’à très peu de gens. »
Plus tard, Ariane s’est découverte capable de percevoir les douleurs physiques d’autrui. « Mais ce n’est qu’aujourd’hui, diplôme en poche et plus sûre de moi, que je commence à explorer ce qui est peut-être un don de guérisseuse », déclare-t-elle.
La rencontre de personnes ayant vécu des expériences semblables et de chercheurs apportant différents schémas d’explication la conforte dans cette voie.
17h56 je viens de supprimée une de mes nouvelles amies ,,qui ne passe meme pas me faire un petit coucou sur mon blog ,,comme d hab !!!!
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Hé bien écoute, mon avis sur le sujet est que je suis tout à fait favorable à mutliplier ces espaces de paroles sans jugement autour de thèmes comme ceux là ! Chacun devrait avoir la liberté d'exprimer ses expériences telles qu'il les a vécu, et personne ne peut remettre en cause un ressenti !
Peu importe que ce soit vrai ou non, car chacun est dans sa vérité lorsqu'il raconte son expérience, puisqu'il s'agit de la façon dont il a vécu les chose réellement pour lui ou elle. On ne saura jamais si c'est vrai ou non tant qu'on ne l'aura pas vécu nous-même, et encore, là encore, il peut s'agir d'une expérience propre de part notre propre interprétation de notre cerveau. Et finalement, peu importe, l'essentiel est que cela nous permette d'avancer et de libérer nos émotions, de nous exprimer, etc !! :))
Voilà miss !
Bonne journée à toi !!
Cécile
Dis donc, après ta visite chez le gynéco, je crois que tu n'as pas trop à te plaindre : ça a l'air d'aller ...
Ton article est très intéressant : j'ai fait aussi ce genre d'expérience après avoir été sédatée (coma artificiel) durant 2 mois 1/2 : c'est vrai qu'au début, je me suis dit que c'était les médicaments qui m'avaient fait délirer (c'était possible), mais il y avait des choses vraiment troublantes, notamment la façon dont j'aurais pu décrire ma chambre, et même des choses que je ne pouvais pas voir de mon lit, comme si je l'avais vue du dessus (et je l'ai revue, car j'ai voulu aller remercier l'équipe qui m'avait soignée avec tant de dévouement ... ben c'était exactement comme je le savais ! ... ça fait bizarre ...) C'est vrai qu'on ose pas en parler, parce qu'on a l'impression d'être dingue, mais à l'époque, je suis tombée par hasard sur un bouquin qui s'appelait "la source noire", écrit par un journaliste qui s'était intéressé à la question ... et en fait, dans toutes les cultures, des gens décrivent des expériences similaires, et qui ressemblaient fortement à la mienne ... je me suis donc intéressée au sujet, j'ai lu pas mal de choses là dessus, et je ne peux pas l'expliquer, mais je sais que ça existe, et que c'est ce que j'ai vécu ... Tu en ressors avec une impression de paix incroyable, et tu as bien du mal à te raccrocher à la réalité ... Enfin dans mon cas, mon ex s'en est bien chargé, tant il m'a harcelée ... et je me suis retrouvée à la case départ, à me demander si c'était moi qui était folle ou lui ? ! ... Maintenant, je sais que c'est lui, mais ça n'enlève rien à ma douleur morale ... et dès que je suis mise un tant soit peu en cause, je déprime ...
Merci donc pour ton article ! Ca aide beaucoup de savoir qu'on n'est pas seul, et qu'on n'est pas le gaga de service : on voudrait pouvoir le partager, mais dans nos sociétés c'est plutôt mal vu ... Alors on garde ça au fond de so