Aaah Noël, sa magie, ses bons moments, ses décorations, ses cadeaux... Un moment que beaucoup d'enfants attendent avec impatience toute l'année. Pourtant, en Ouzbékistan, république laïque d'Asie, les sapins de Noël, décorations et Pères Noël ne sont pas autorisés dans les lieux publiques.

Cette année particulièrement, toutes les célébrations de Noël et les personnages qui y sont liés, ont été carrément bannis de la télévision. Le sapin lui, a été autorisé à faire une apparition discrète en arrière plan à la télévision. Même sort pour les spectacles dans les écoles primaires, les décorations et sapins dans les lieux publics.

La raison ? Les festivités de la fin de l'année ne font tout simplement pas partie du folklore Ouzbek et c'est pour protéger la culture locale face à l'invasion de la culture de masse que ces dispositions sont prises. Dans le folklore Ouzbek, une seule fête sert à célébrer la fin de l'année : il s'agit du Nowrouz, le nouvel an du calendrier iranien, qui se déroule au début du printemps.

Pour rappel, le Père Noël est historiquement issu du folklore nordique (Suède, Novège, Finlande, ect...). Ce sont les Etats-Unis qui l'ont popularisé au 19eme siècle et bien plus tard au 20ème siècle grâce au célèbres publicités de Noël de Coca-Cola.

Que pensez-vous de cette prise de position ? 

Source : Lemonde.fr

C'est un des sujets à la mode de ces dernières années : le gaspillage alimentaire. Partout dans le monde, les actions se multiplient pour sensibiliser les populations contre le gaspillage. Lumière sur l'idée originale de deux allemandes : un dîner de gala fait à base de produits invendus.

On le sait tous : les produits invendus dans les marchés ou dans les grandes surfaces, sont souvent des produits à la date de péremption presque atteinte, mais qui restent bien souvent consommables. Toutefois, ces produits sont jetés, parfois même baignés dans de l'eau de javel afin que cela ne puisse plus servir. Un gâchis abherrant quand on sait que dans le monde, 25 000 personnes meurent tous les jours de la faim.

C'est pour cela que Sandra Teitge et Sarah Mewes se sont lancées dans la conception de repas de gala avec des invendus. Moyennant 10 euros (les sommes sont reversées à des programmes de lutte contre le gaspillage alimentaire), des candidats pré-inscrits sur leur site internet ont pu apprécier un repas végétarien à base de salades copieuses et de crêpes aux pêches, le tout dans une ambiance conviviale. Les deux jeunes femmes ont préalablement conclus des accords avec les maraîchers berlinois, afin de récupérer les invendus de la journée. Tous les mois, ces deux Allemandes cuisinent avec plaisir pour des inconnus, ravis de se retrouver pour la bonne cause.

A savoir : les Allemands jettent environ  235 euros de nourriture par an et par habitant, soit bien moins qu'en France, où le gaspillage alimentaire représente jusqu'à 430 euros par an et par habitant.

Que pensez-vous de ces nouvelles tendances de consommation ? Seriez-vous prêt(e)s à manger un plat composé de produits invendus ?

Sixto Rodriguez est un musicien folk américain fortement influencé par le mouvement hippie de la fin des années 60.

Son premier single "I'll Slip Away" sort en 1967 suivi en 1969 par l'album "Cold Facts". La musique de Rodriguez ne trouve toutefois qu'un faible intérêt commercial, ses chansons étant bannies des radios à cause de ses textes engagés, voire provocateurs.

Toutefois, un regain de notoriété pour sa musique arrive en Afrique du Sud, au milieu des années 70, au moment où la population noire vivent sous le joug de l'apartheid. Ses textes font alors écho à leur révolte, écho qui portera Rodriguez jusqu'en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Suite à cela, c'est de nouveau la traversée du désert pour ce chanteur au parcours atypique. Il faudra attendre l'émergence d'internet et la patience d'un fan pour que l'album "Cold Facts" soit enfin réédité en 2008. Un renouveau pour Rodriguez qui participe alors pour la première fois de sa carrière à des festivals européens, continent où sa musique commence tout juste à toucher un plus grand panel d'auditeurs.

Ecoutez dès maintenant, la magnifique chanson Sugar Man et découvrez un artiste injustement ignoré.

Connaissiez-vous cet artiste ?

15 jours de vacances, c'est tout ce qu'il me fallait pour me consacrer à la lecture et découvrir notamment Lucia Etxebarria, avec le roman Amour, Prozac et autres curiosités, sur les bons conseils de Garaance. Revue du 46ème livre de mon année 2012.

Lucia Etxebarria est une auteure espagnole vivant à Madrid. Amour, Prozac et autres curiosités est son premier roman, suivi de Béatriz et les corps célestes, qui fut récompensé du prix Nadal en 1998.

Amour, Prozac et autres curiosités, c'est l'histoire de trois soeurs, Ana, Christina et Rosa. Elles ont beau être soeurs, elles sont très différentes les unes des autres : la première est une femme au foyer dépressive, la seconde vit une vie de débauche assumée et la troisième est une femme d'affaire esseulée. Entre sexe, drogue et remises en question, ce roman en abécédaire nous entraine dans leur vie.

Mon avis : le moins que l'on puisse dire, c'est que Lucia Etxebarria est crue dans ses propos, ce qui donne du coup un peu l'impression d'un livre vide, sans fond. Mais cette analyse serait vraiment très réductrice car malgré des répétitions parfois fatiguantes, ce roman dresse le portrait des trois styles de femmes modernes, qui cherchent à s'adapter et à retrouver leur place dans un monde qui évolue vite. C'est les années 90, le monde change et toutes cherchent à trouver leur place dans ce monde, quitte parfois à remettre en question tout ce qu'elles avaient tenu pour acquis jusqu'à présent.

C'est un roman fort, poignant et drôle, avec des héroïnes humaines et terriblement vivantes dans lesquels on peut parfois se retrouver.

A découvrir sans attendre !

Je vous souhaite une bonne année 2013 à toutes et à tous !

La Sainte Lucie, c'est l'une des plus anciennes traditions nordiques, qui célébrait autrefois la nuit la plus longue de l'hiver. Ce n'est toutefois qu'au 20 ème siècle que la célébration telle qu'on la connait apparait.

En Suède, la Sainte Lucie est une fête toute particulière puisqu'elle a lieu au coeur de l'hiver et qu'on sait que l'hiver en Suède, ça ne rigole pas ! On y retrouve donc là le goût des Suédois pour les célébrations et les retrouvailles.

Tous les ans, le 13 décembre au matin, une jeune fille élue au préalable est vêtue d'une longue robe blanche, cintrée d'une ceinture rouge. Sa tête est ornée d'une couronne de feuilles, sur laquelle sont plantées six bougies pour représenter le retour de la lumière. Elle tient également un cierge à la main, tout comme les filles et les garçons d'honneur qui composent la procession à sa suite. La procession se met alors à défiler dans les rues, les immeubles, les écoles, les institutions gouvernementales, ect... en chantant des chansons et des prières. Tous les Suédois connaissent ces chants et les entonnent à la suite de Sainte Lucie qui mène la procession.

Vient ensuite l'heure du repas, où vin chaud et petits pains de safran en forme de boucle de cheveux, appelés Lucibullär, sont légions.

Chaque immeuble, chaque école, chaque ville ou village doit élire sa Sainte Lucie et choisir les membres qui formeront sa procession. Être couronnée Sainte Lucie est un véritable honneur en Suède et sa préparation est une affaire du plus grand sérieux pour les suédois qui s'affairent en cuisine pour préparer de nombreux plats à partager entre amis, entre voisins ou en famille.

Il s'agit d'une très jolie célébration, pleine de spiritualité et d'espoir, sans compter que les petites brioches au safran sont délicieuses ! S'il y a bien deux célébrations auxquelles je vous conseille d'assister en allant en Suède, c'est la Sainte Lucie le 13 décembre et la Saint Jean le 21 juin.

Et j'en profite pour vous souhaiter d'excellentes fêtes de fin d'années dès maintenant, car je pars en vacances ! A l'année prochaine 

Certaines n'avaient jamais vu la mer, un court roman de l'américaine Julie Otsuka qui aborde un sujet que l'histoire à choisi d'oublier : le sort des Japonais vivant aux Etats-Unis lors de la seconde guerre mondiale.

Julie Otsuka est une américaine née en Californie d'origine japonaise. Peintre avant de devenir l'auteur de deux romans, Certaines n'avaient jamais vu la mer fut considéré dès sa sortie comme un chef-d'oeuvre aux Etats-Unis et reçu le prix Fémina étranger en 2012, lors de sa sortie en France.

Certaines n'avaient jamais vu la mer, c'est l'histoire de ces Japonais pour qui l'Amérique était un rêve. Il y a ces femmes qui rêvaient d'un mari qui allait les décevoir. Il y a ces hommes qui rêvaient de fortune et d'un futur pour leur famille. Et puis il y a eu la guerre et tout a changé.

Mon avis : Julie Otsuka nous offre ici un roman à plusieurs voix fort et poignant. Nous sommes tour à tour ces femmes qui viennent du Japon pour se marier à des immigrés Japonais vivant aux Etats-Unis, puis ces hommes, puis ces Américains. L'auteur nous ouvre une fenêtre sur une partie méconnue de l'histoire des Etats-Unis lors de la seconde guerre mondiale. En plein Pearl Harbor, des milliers de Japonais et d'Américains d'origine japonaise furent déportés dans des camps de concentration situés dans ces régions qui constituent le fameux Middle-West. Comme les ennemis du Reich, les Japonais ont vécus les couvre-feu, les interdictions de circuler, les déportations. Point de camps de la mort, mais des milliers de japonais sont à l'époque morts de malnutrition et à cause des conditions terribles d'hébergement. Tout cela sous la désinformation des citoyens américains.

Personnellement, je ne connaissais pas cette partie de l'histoire de la seconde guerre mondiale. Ce roman est donc d'autant plus fort qu'il s'agit d'un passage très peu connu de notre histoire, le tout soutenu par l'écriture forte et poignante de Julie Otsuka. Une belle histoire, un beau roman, une belle découverte !

Connaissez-vous Julie Otsuka ? 

Depuis le 28 novembre dernier, une nouvelle plateforme est apparue dans le monde des réseaux sociaux : Libertrip.

Qu'est-ce que c'est ? Libertrip, c'est une nouvelle façon de penser son voyage dans son intégralité en se basant sur l'expérience des autres voyageurs du site. L'idée est de créer des échanges entre voyageurs, pour vous aider à planifier votre futur voyage ou encore vous faire découvrir une nouvelle destination.

Comment ça fonctionne ? Grâce à la timeline, la frise chronologique, vous pouvez planifier votre voyage jour après jour, en indiquant votre ville de départ, les différents endroits que vous souhaitez visiter et le moyen de locomotion usité. Tout s'inscrira alors sur une carte détaillée, vous permettant ainsi de visualiser votre parcours. Si vous ne savez pas encore très bien ce que vous devriez privilégier dans votre future destination, qu'à cela ne tienne ! Les 2346 adhérents vous aideront à tout prévoir. 

Et c'est ça l'avantage de ce réseau : il s'agit d'un véritable échange d'informations, de bons plans, pour profiter un maximum de la destination choisie. Parce qu'un guide de voyage c'est bien, mais on est souvent perdu par la masse d'informations qui en ressortent et on risque certainement de passer à côté de l'essentiel. Et puis après tout, n'est-ce pas auprès de vos amis que vous vous tournez en premier pour avoir des informations sur une destination que vous prévoyez de visiter ? Les utilisateurs ont donc la possibilité de commenter vos voyages pour vous conseiller selon leur expérience.

Vous pouvez également charger les photos de vos voyages et partager vos voyages avec les utilisateurs extérieurs. Idéal donc pour partager votre épopée avec vos proches ! 

Mais Libertrip, ce n'est pas que pour les grands voyageurs. Puisque l'idée est de partager ses bons plans, on peut tout à fait le faire pour sa ville, sa région et ainsi donner envie à d'autres de la découvrir à leur tour. 

Je vous invite donc à découvrir ce nouvel espace d'échanges via leur site Libertrip.com.

Bon weekend 

Comme je l'indiquais dans un précédent article, le Japon reste un pays phare de la gastronomie mondiale, avec un total de 242 restaurants étoilés par l'édition 2013 du Guide Michelin, tous situés soit à Tokyo, soit dans la région qui entoure la capitale tokyoïte.

Je vous propose aujourd'hui de jeter un oeil sur cinq établissements aux thèmes assez particuliers de la capitale. Ils ne font pas forcément partis des lauréats sélectionnés par le Guide Michelin, mais leur originalité vaut le détour !

- Alcatraz ER : ce restaurant se présente comme une prison médicale, un vrai Alcatraz à la japonaise. Au programme, des animations macabres, des serveuses habillées en infirmières folles et des plats arrangés pour ressembler à des entrailles ou à des parties du corps humain. Menottes, faux sang et seringues se feront vos compagnons de repas. Ce thème est un vrai phénomène de mode puisque des établissements de ce genre se multiplient dans le monde, comme par exemple à Riga.

- Ninja Akasaka : ce restaurant met en avant la culture ninja du pays du soleil levant. Pour commander votre repas, il suffit d'appeler l'un des serveurs ninjas du restaurant. Imaginé comme un labyrinthe, attendez-vous à quelques surprises lors de votre repas : démonstration de ninjas ne sont pas à exclure. Et si c'est votre anniversaire, attendez-vous à un traitement tout à fait particulier ! N'oubliez pas d'y déguster leur fameuse glace au bonsaï.

- Alice in Wonderland : ce restaurant souterrain est entièrement imaginé pour vous faire pénétrer l'imaginaire de Lewis Carroll. Retrouvez au menu, des amuses-bouche français et italiens, des gâteaux portant l'inscription "Mangez-moi", des cabines en forme de tasses de thé, des tables en cartes à jouer ou encore une cascade de coeurs. Et si vous avez de la chance, vous apercevrez peut être même le chat du Cheshire !

- Cure Maid Café : voici un salon de thé, qui aspire à vous faire revivre l'époque Victorienne de l'Angleterre du 19ème siècle. Les serveuses portent des costumes de gouvernantes Victoriennes pour vous servir thés traditionnels et petits gâteaux. 

- Neko Jalala - Cat Café : un café où l'on peut s'amuser avec chats, ça existe ? Et bien oui, au pays du soleil levant rien n'est impossible ! Si vous aimez les chats, n'oubliez pas de vous arrêter dans ce café où vous pouvez jouer avec d'adorables félins, mais également lire des livres qui leurs sont consacrés.

Il y en a pour tous les goûts ! Pour en savoir plus sur ces restaurants, il vous suffit de cliquer sur le nom, j'y ai inclus le lien du site.

Lesquels souhaiteriez-vous essayer ?

De mon côté, ils me tentent tous, sauf celui sur la prison médicale. J'ai déjà testé le restaurant/hôpital psychiatrique à Riga et c'est largement suffisant !

Source : Backyardtravel.com

Vous n'êtes certainement passé au travers de la grande question de cette année : la fin du monde est-elle réellement prévue pour le 21 décembre 2012 prochain ? 

La prédiction est partie de l'étude du calendrier maya qui a la particularité de se terminer le 21 décembre prochain. Il s'agit en réalité de la fin d'un cycle, le cinquième, qui est vu par beaucoup comme la fin du monde, notamment à cause des guerres et des catastrophes naturelles annoncées aux alentours de cette date.

Au Guatemala pourtant, pas de place pour l'inquiétude et les interrogations. Tous les 21 de chaque mois de cette année 2012, les guatémaltèques célèbrent la fin du monde, vue comme une source d'espoir. Pour eux, cette date symbolique est l'occasion d'une prise de conscience, de réfléchir sur soi, son comportement et effectuer les changements nécessaires pour que nous puissions enfin tous vivre en harmonie les uns avec les autres sur une seule et même terre.

Cette fin du monde annoncée est également l'occasion pour eux de revenir aux fondamentaux et au respect de la terre. Il faut savoir que le Guatemala est l'un des pays les plus touchés par le changement climatique. La médiatisation de cet évènement est donc l'occasion pour eux d'espérer un nouveau monde plus respectueux que le précédent. Le 21 décembre n'est donc pas, dans le folklore Guatémaltèque, synonyme disparition, mais bien une renaissance pour un monde meilleur.

Alors, en attendant le 21 décembre prochain et son renouveau proclamé, les Guatémaltèques font la fête, pour célébrer également une année 2012 très positive pour le tourisme de ce petit pays d'Amérique centrale.

Que pensez-vous de la fameuse prophétie de la fin du monde ? Où prévoyez-vous de passer ce 21 décembre ?

Je vous propose de découvrir un extrait de l'excellent reportage Géraldine Rué, journaliste pour la section "Voyage" du journal Le Monde, en cliquant sur le lien de ma source.

Source : LeMonde.fr