Coucou les filles,
Ce matin je suis repartie travailler, pleine de bonne volonté (avec mes en-cas allégés dans le sac, je vous rassure). Bien décidée à réussir ma journée, mon régime et à tout gérer : famille, allaitement, travail,...
Je précise à Isa que je retravaille déjà depuis un moment! J'ai même interrompu mon congé de maternité pour retravailler. Seulement cela ne devait durer que 14 semaines et à temps partiel, c'est devenu 14 semaines à plein temps (sans mon accord mais c'était ça ou rien et j'avais déjà renoncé à mes semaines de congé de maternité) et maintenant les 14 semaines deviendront 20 au moins : le directeur se sert de moi car il ne trouve pas de professeur pour enseigner dans son école.
Je tire mon lait tous les jours dans un local où je suis obligée de rester debout car pas assez de place pour s'asseoir et pas de pause d'allaitement car ça n'existe pas dans l'enseignement.
Je décomptais les jours mais ils ne cessent de rallonger alors, oui : je déprime!
Comme j'ai décidé de prendre les choses en main, ce matin, j'ai fait une demande officielle de réduction de temps de travail via la syndicat puisque j'en ai marre qu'on me marche sur les pieds. Résultat : on vient m'inspecter et on me met la pression de différentes manières. Une élève m'a envoyé son sac de cours à la figure et on me dit que je ne sais pas m'y prendre. Dingue, jusque là ils ne se sont jamais plaints de moi!!!
Zen, restons zen. Après l'épisode du sac, l'infirmère de l'école m'a envoyée chez le médecin qui n'est pas d'accord avec mon directeur et m'a mise au repos.
Je suis désolée pour ce coup de gueule, je râle mais je n'en peux plus et je ne sais plus quoi faire. Je suis courageuse, pas uen chiffe molle mais je ne me sens pas épanouie comme ça. Qu'en pensez-vous? Suis-je nulle? Mes élèves m'adorent et j'ai un fantastique rapport avec eux, à part une enragée qui a encore fait des siennes ce matin. Je suis prête à me remettre en question mais je ne sais pas par où commencer...
Non, je ne vais pas me jeter sur le chocolat, je pense que je vais pédaler un peu ou dormir. N'importe quoi pourvu que je me calme. J'avais vraiment besoin de parler, merci d'avoir supporté mon billet du jour. 
Si ce n'est pas une punition alors je ne sais pas ce qu'il me faut...
Oui, oui, vous avez bien lu! Nous ne sommes pas arrivés à nous voir avant cette date. Aujourd'hui sera encore une rude journée!
