A méditer avec les explications
Règles de conduite en proverbe
Tout nouveau, tout beau
Un homme averti en vaut deux
Une fois n’est pas coutume
A vieille mule, frein doré
Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras
Les bons comptes font les bons amis
Donner un œuf pour avoir un boeuf
Bien mal acquis ne profite jamais
Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée
Le soleil luit pour tout le monde
L’air ne fait pas la chanson
A chaque jour suffit sa peine
Après la pluie le beau temps
A quelque chose malheur est bon
Autant en apporte le vent
Aux grands maux, les grands remèdes
Le chat parti, les souris dansent
Cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire
Chat échaudé, craint l’eau froide
Comme on fait son lit, on se couche
Défiance (ou méfiance) est mère de sûreté
L’enfer est pavé de bonnes intentions
Les grandes douleurs sont muettes
Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée
Il ne faut jamais jeter le manche après la cognée
Il ne faut pas dire : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau
Il n’est pire eau que l’eau qui dort
Il n’y a pas de fumée sans feu
Il n’y a que la vérité qui blesse
Il n’y a que le premier pas qui coûte
Il y a loin de la coupe aux lèvres
L’intention vaut le fait
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas
Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fit
L’oisiveté est mère (ou la mère) de tous les vices
On reconnaît l’arbre à ses fruits
Quand le vin est tiré, il faut le boire
Qui aime bien châtie bien
Qui ne dit mot consent
Qui sème le vent récolte la tempête
Qui trop embrasse mal étreint
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse (ou qu’enfin elle se brise)
Tel est pris qui croyait prendre
Toute vérité n’est pas bonne à dire
Et pour finir
Il ne faut jurer de rien
Explications des proverbes dans l’ordre
Tout nouveau tout beau : la nouveauté a toujours un charme particulier.
Un homme averti en vaut deux : quand on a été prévenu de ce que l'on doit craindre, on se tient doublement sur ses gardes.
Une fois n'est pas coutume : un acte isolé est sans conséquence ; on peut fermer les yeux sur un acte isolé.
À vieille mule, frein doré : on pare une vieille bête pour mieux la vendre ; se dit aussi de vieilles femmes qui abusent des artifices de la toilette.
Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras : ce que l'on possède est préférable à tout ce qu'on peut espérer.
Les bons comptes font les bons amis : pour rester amis, il faut s'acquitter exactement de ce que l'on se doit l'un à l'autre.
Donner un œuf pour avoir un bœuf : faire un petit cadeau dans l'espoir d'en recevoir un plus considérable.
Bien mal acquis ne profite jamais : on ne peut jouir en paix du bien obtenu malhonnêtement.
Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée : mieux vaut jouir de l'estime publique que d'être riche.
Le soleil luit pour tout le monde : chacun a droit aux choses que la nature a accordées à tous.
L'air ne fait pas la chanson : l'apparence n'est pas la réalité.
À chaque jour suffit sa peine : faisons face aux difficultés d'aujourd'hui sans penser par avance à celles que peut nous réserver l'avenir.
Après la pluie, le beau temps : la joie succède souvent à la tristesse, le bonheur au malheur.
À quelque chose malheur est bon : les événements pénibles peuvent avoir un aspect positif, notamment en donnant de l'expérience.
Autant en emporte le vent : se dit en parlant de promesses auxquelles on ne croit pas ou qui ne sont pas réalisées.
Aux grands maux les grands remèdes : il faut prendre des décisions énergiques contre les maux graves et dangereux.
Le chat parti, les souris dansent : quand maîtres ou chefs sont absents, écoliers ou subordonnés mettent à profit leur liberté.
Cœur qui soupire n'a pas ce qu'il désire : les soupirs que l'on pousse prouvent qu'on n'est pas satisfait.
Chat échaudé craint l'eau froide : on redoute même l'apparence de ce qui vous a déjà nui.
Comme on fait son lit, on se couche : il faut s'attendre en bien ou en mal à ce qu'on s'est préparé à soi-même par sa conduite.
Défiance (ou méfiance) est mère de sûreté : il ne faut pas être trop confiant si l'on ne veut pas être trompé.
L'enfer est pavé de bonnes intentions : les bonnes intentions ne suffisent pas si elles ne sont pas réalisées ou n'aboutissent qu'à des résultats fâcheux.
Les grandes douleurs sont muettes : l'extrême souffrance morale ne fait entendre aucune plainte.
Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée : il faut prendre un parti dans un sens ou dans un autre.
Il ne faut jamais jeter le manche après la cognée : il ne faut jamais se décourager.
Il ne faut pas dire : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau : nul ne peut assurer qu'il ne recourra jamais à une personne ou à une chose.
Il n'est pire eau que l'eau qui dort : c'est souvent des personnes d'apparence inoffensive qu'il faut le plus se méfier.
Il n'y a pas de fumée sans feu : derrière les rumeurs, les on-dit, il y a toujours un fond de vérité.
Il n'y a que la vérité qui blesse : les reproches vraiment pénibles sont ceux que l'on a mérités.
Il n'y a que le premier pas qui coûte : le plus difficile en toute chose est de commencer.
Il y a loin de la coupe aux lèvres : il peut arriver bien des événements entre un désir et sa réalisation.
L'intention vaut le fait : l'intention compte comme si elle avait été mise à exécution.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas : les circonstances varient avec le temps.
Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît : règle de conduite qui est un des fondements de la morale.
L'oisiveté est mère (ou la mère) de tous les vices : n'avoir rien à faire, c'est s'exposer à toutes les tentations.
On reconnaît l'arbre à ses fruits : c'est à ses actes qu'on connaît la valeur d'un homme.
Quand le vin est tiré, il faut le boire : l'affaire étant engagée, il faut en accepter les suites, même fâcheuses.
Qui aime bien châtie bien : celui qui aime vraiment ne craint pas de faire preuve de sévérité.
Qui ne dit mot consent : ne pas élever d'objection, c'est donner son accord.
Qui sème le vent récolte la tempête : celui qui provoque le désordre en subira les conséquences.
Qui trop embrasse mal étreint : celui qui entreprend trop de choses à la fois n'en réussit aucune.
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse (ou qu'enfin elle se brise) : tout finit par s'user ; à force de braver un danger, on finit par y succomber ; à force de faire la même faute, on finit par en pâtir.
Tel est pris qui croyait prendre : on subit souvent le mal qu'on a voulu faire à autrui.
Toute vérité n'est pas bonne à dire : il n'est pas toujours bon de dire ce que l'on pense, aussi vrai que cela puisse être.
Il ne faut jurer de rien : il ne faut jamais répondre de ce qu'on fera ni de ce qui peut arriver.