Bon, retour de vacances mouvementé!
Beaucoup de changements dans ma vie et perte des kilos "superflus" à la suite de l'arrêt du sport ... j'ai perdu mes muscles et donc du poids, logique.
Le fait est que je ne reprendrai pas le sport à la rentrée car même si j'ai adoré faire les activités que j'ai découvertes, le club ou j'étais et les profs, je n'ai plus la motivation et surtout je n'habite plus la même ville alors à part la danse orientale que je n'arrêterai pour rien au monde, pour moi, les abdo-fessiers (enfin, mes fesses à moi, il semble que ce soit du désespéré : toujours aussi molles!
)
Mais le sujet de cet article n'est pas mon poids mais plutôt les problèmes que j'ai dû affrontés ces derniers temps.
A la suite d'une dépression qui débute en février/ mars, mon homme perd son emploi, le goût de sortir, de voir ses amis et aussi de vivre. Une dépression qui l'empêchait de prendre les transports en communs, qui le faisait presque trembler rien qu'à sortir de l'appart et qui finalement l'a amener à trop se pencher sur lui-même, auto-appitoyement. En l'espace de quelques mois, nous n'avions même plus de projets puisqu'on ne pouvait prédire sa guérison, même après consultation de plusieurs spécialistes..
Bref, mon homme et moi nous sommes éloignés l'un de l'autre et nous sommes passés dans la phase du "je t'aime moi non plus" et du "je te quitte mais finalement je reviens". Période de trouble pdt laquelle j'ai fait quelques bêtises pour fuir mon quotidien ac lui. J'ai butiné à droite, à gauche, j'ai changé d'appart, je cherchais des exutoires, je voulais vivre quoi, profiter, sortir de cette atmosphère qui régnait chez moi.
Première crise grave en juin et première prise de médocs : mon homme est vite dépassé et ne "se sent pas la force de m'épauler" car lui aussi à ses problèmes
Avant tout, je voulais que lui ai aussi mal que moi, je lui en voulais tellement de cette situation dans laquelle nous étions enfermés tous les deux et du fait qu'il n'ai pas eu la force de m'aider comme moi je l'avais aidé pendant les premiers mois, les plus durs, de sa maladie!
Lorsque j'explique la situation à mon entourage, on me presse de le quitter, de profiter enfin pcq mon homme il est bien gentil et tout ce qu'on veut, mais je suis jeune et c'est pas qd j'aurai des gosses que je vais m'amuser et être heureuse.
Puis en août, c'est carrément le grand n'importe quoi dans ma vie et la seule chose alors qui m'apparaît valable comme solution c'est de dormir, dormir et dormir, que tout le monde m'oublis et mes soucis aussi.
Prise intensive de médocs et hop le mal-être disparait. Inquiétude de mon entourage et finalement hospitalisation...
Et là, enfin, déclic : mon homme sort enfin de sa bulle pour se rendre compte à quel point je souffre de la situation et il se reprend en main! Chose que je n'attendais plus et du coup je reprends aussi confiance en nous deux, en un avenir possible.
Après six mois presque de chômage, il retrouve du travail, il ressort et voit ses amis, il a de nouveau des projets pour nous deux pleins la tête et se sent enfin prêt à, à nouveau assumer, son rôle dans notre couple.
Moi de mon côté, j'ai dû retourner chez mes parents pour mettre en place un traitement anti-depresseur et recommencer aussi à vivre correctement.
Il va s'en dire que l'éloignement nous fait beaucoup de bien, maintenant je compte les jours avant que je puisse le revoir et nous ne partageons que le meilleur et de mon côté, je reprends une formation!
Même si, qd je dois le quitter le dimanche soir, cela m'attriste profondément, je me dis que je dois le laisser se remettre d'aplomb, reprendre sa vie en main comme un adulte (mais tous les hommes ne sont-ils pas de grands enfants?
), lui laisser plus de libertés et d'autonomie et surtout retrouver un équilibre de vie.
C'est pas facile après 2 ans passés collés l'un à l'autre de ne plus dormir avec lui mais j'avoue que ça me fait du bien à moi aussi de retrouver une certaine intimité et de pouvoir réflechir à mon couple au calme.
Maintenant, je sais que je l'aime plus que tout, que c'est avec lui que je veux des enfants et construire ma vie. Et j'en suis tellement fière de mon chéri qu'il ait réussi à avoir le déclic!
J'ai envie de crier au monde entier à quel point je l'aime mon homme, c'est comme un second départ, une nouvelle flamme dans laquelle je me consume avec délectation.
Voilà, un tit message pour dire qu'en fin de compte, après une grave crise, notre couple est plus fort.