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Les expériences, lorsqu’elles ont été pénibles, induisent des comportements de défense issus de notre perception intérieure, inconsciente ou non. Voici 5 blessures qui empêchent d’être soi-même* : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice. Ces blessures sont elles-mêmes à la source de comportements de Fuyant, de Dépendant, de Masochiste, de Contrôlant, de Rigide qui servent à se protéger de la souffrance ainsi accumulée au cours de notre existence. Love intelligence® les décrypte pour vous aider à faire la paix avec vous-même, préalable indispensable à un amour épanoui.
Elle signifie le refus du droit de vivre : on se sent rejeté dans son être. La personne rejetée, par anticipation, ressent indéfiniment ce sentiment. Même lorsqu’elle n’est pas rejetée, elle est effacée. Son objectivité passe par les filtres de sa blessure. Elle se construit le masque du fuyant, une carapace à travers laquelle elle essaie de ne pas s’attacher aux choses concrètes, comme si elle méprisait tout ce qui est matériel. Le fuyant se sent sans valeur, insignifiant. Il se demande où est sa place dans la société, si cette place existe véritablement.
Notre conseil pour en sortir
La blessure du rejet s’estompe peu à peu quand l’affirmation de soi prend place : l’individu éprouve l’envie de s’exprimer davantage, les situations de panique sont de moins en moins nombreuses… S’il vous arrive de vous sentir oublié, n’en faites pas grand cas, ne le prenez pas pour vous, construisez vos projets familiaux, professionnels. Ne faites les choses que pour vous-même, pas pour le regard des autres et avancez pour tirer un maximum de bénéfices de vos propres réalisations.
Ceux qui souffrent d’abandon se sentent incapables d’une entreprise individuelle. Le dépendant pense qu’il ne peut arriver à rien tout seul. Il a besoin de soutien, et pour cela il cherche à attirer l’attention. La personne se complait en victime et supporte mal l’absence de l’autre. Elle se comporte également souvent en sauveur, s'impose des responsabilités qui ne lui incombent pas ; c’est un moyen subtil de s’attirer des compliments.
Notre conseil pour en sortir
Le Dépendant est en voie de guérison lorsqu’il prend conscience que, tout en étant seul, il se sent bien. Il éprouve alors moins le besoin de chercher de l’attention. Il faut qu’il commence à avoir envie d’entreprendre des projets sans l’appui des autres, qu’il apprenne à se faire confiance.
Celui qui, à une époque, s’est senti constamment humilié, a honte de lui ou a peur que l’on ait honte de lui. Il est fréquent d’entendre des personnes souffrant de cette blessure raconter des gestes tabous (ou qu’elles croient l’être) accomplis dans leur jeunesse (exemple faire pipi au lit en étant enfant, ou s’être masturbé, pendant son adolescence, et avoir été surpris par ses parents ); comme si elles recherchaient des situations d’humiliation à revivre.
Notre conseil pour en sortir
La blessure due à l’humiliation se referme à partir du moment où la personne se permet de demander des services sans se sentir gênante. Elle sait prendre moins de choses sur ses épaules. Elle se sent alors plus légère, plus libre, car elle arrête de se créer des limites et prend le temps de cerner ses besoins et de les satisfaire avant de dire oui aux autres.
La blessure de la trahison s’exprime par la conviction d’avoir raison et le besoin de convaincre l’autre. L’individu se croit responsable et fort ; bien qu’il se force à tenir ses promesses, il a du mal à tenir ses engagements. C’est une personne qui a tendance à mentir facilement. Elle estt souvent très séductrice et sa grande angoisse est la séparation.
Notre conseil pour en sortir
Le masque du contrôlant s’efface à l’instant où l’individu entreprend de lâcher prise et ne cherche plus, ou moins, à être le pôle d’attention. En outre, ses émotions sont moins intenses si quelqu’un ou quelque chose vient bouleverser ses plans. Surtout, il est fier de ses propres exploits même si les autres ne les reconnaissent pas.
Le rigide se rend compte ou croit se rendre compte qu’on l’apprécie plus pour ce qu’il fait que pour ce qu’il est. Il est convaincu d’avoir raison face à l’autorité, et même s’il la craint, il se justifiera jusqu’à ce qu’on lui donne raison. En cas d'explication, il exige que l’autre soit extrêmement clair (par exemple, il demande à ce que tous les détails soient justes) alors que lui-même exagère facilement.
Notre conseil pour en sortir
La blessure de l’injustice est en voie de guérison lorsqu’on devient moins perfectionniste et que l’on se permet des erreurs sans vivre la critique et la colère. C'est-à-dire lorsqu’on s’accorde à montrer sa sensibilité sans peur du jugement d’autrui.
Les souffrances peuvent donc être réparties en cinq blessures qui nous incitent à générer des attitudes ou des comportements que nous portons comme des masques afin d' éviter de revivre ces blessures. Générer telle ou telle attitude de défense correspond à porter un masque pour ne plus être soi-même. Ces masques, nous l’avons observé, servent plus à nous tenir à distance des vrais problèmes qu’à chercher à les résoudre. Ils nous amènent à nous méconnaître, tout en visant également à brouiller les repères de l’autre.
Surmonter ces blessures permet d’avoir une autonomie affective qui amène à mieux cerner ce que nous voulons vraiment, et à agir en conséquence. La guérison est alors synonyme de grande paix intérieure, d’une plus grande compassion envers soi, éloignant de la colère, de la honte et de la rancune. Elle est la condition essentielle pour une vie de couple épanouie.
Par Love Intelligence, l’expert en conseil amoureux
(*) Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même, Editions E.T.C., 2000.