Un mois sans bloger... Un mois durant lequel  j'ai eu mes 15 jours de vacances... un mois durant lequel la famille de l'homme m'a fait vivre des moments dignes des pires téléfilms de M6.

Tu veux que je te raconte? Alors très briévement la grand-mère de l'homme a donné une très forte dose d'anti-coagulant à son compagnon J. Dose qui selon le psychiatre, ne peut être liée à une négligeance... voilà voilà voilà... Le compagnon donc été hospitalisé puis a demandé à être hopitalisé à domicile pour y mourrir (il avait aussi un cancer du pancréas), chose que nous avons mise en place. Une semaine après cette mise en place conséquente la grand-mère a mal traité son compagnon et les auxiliaires de vie (présente 24h/24) verbalement et physiquement au point que nous avons du la faire interner de force. Mais dès le lendemain des faits, les hopitaux étant en sous-effectif ont voulu faire sortir la grand mère car "elle n'est pas malade elles est juste foncièrement méchante". Nous avons réussi à négocier qu'ils la gardent 4 jours de plus pourqu'on ai le temps de réaménager son appartement qu'elle a toujours gardé mais qu'elle n'habité plus depuis 8 ans. Tu imagines l'état du logement?. La semaine suivante (en gros vendredi dernier) après avoir été ré-hospitalisé en hopital J est décédé des suites de son cancer. Et étant le dernier descendant de la contesse de Sévigné je te laisse imaginer toutes les histoires d'héritage qui en découle...

Bref je suis de retour à la maison, sans enfant -la crèche est fermée- depuis tôt dimanche matin plus fatiguée qu'à mon départ en vacances et je me demande depuis lundi 9h, heure à laquelle j'ai repris le travail si je vais me pendre avec le fil de mon clavier ou les poils des pinceaux utilisés par mon patron pour repeindre hideusement les encadrements de porte et les fenêtres de notre agence toute pourrie qui  à présent pue...

Sur ce le travail m'appelle, mais je vais bien ne t'en fais pas...