mes chéries, je viens de rentrer de chez le cardiologue. je suis de très mauvais poil, je ne vais pas vous exposer mes états d'âmes, mais sachez seulement que j'ai été chahutée de gauche à droite et de bas en haut. vendredi soir, je n'ai même pas su rentrer chez moi toute seule, il a fallu qu'on téléphone à Francis pour venir me chercher.

une semaine de silence absolu, même pendant la messe si on voulait y assister, pas de téléphone, pas de gsm, pas d'ordi,pas de télé, pas de radio, rien du tout, sauf le silence, interdiction de parler, même pendant les repas. elles avaient ma liste de repas, j'ai mangé ce qu'on m'a donné.

il faisait beau, il y avait un très grand parc, mais je n'ai même pas su en profiter, tellement j'étais ballotée intérieurement.

au moment du départ, la mère supérieure est venue dans les chambres pour demander si on avait apprécié les cinq jours. quand elle arrivée dans la mienne : pas de valise faite, rien que moi en larmes sur le lit. elle m'a demandé si je voulais rester, j'ai failli dire oui, mais j'ai dit non. j'ai seulement demandé qu'elle prévienne Francis qui ne savait pas où j'étais et qu'il vienne me chercher.

je n'en dirai pas plus. j'ai pas envie de vous ennuyer. je voulais vous supplier de ne pas m'encourager ni de faire de commentaire, mais apparemment la messagerie m'indique que il y en a pas mal. je ne saurai malheureusement pas les lire maintenant, je le ferai dès que je pourrai.

je ne sais même pas comment je serai demain, si je suis toujours aggressive, je ne viendrai pas.

le jour où je reviens sur le blog, ce sera pour faire à nouveau équipe avec vous, vous encourager, vous motiver.

je tiens seulement à faire quelques messages ici :

à malone : j'espère que jean va bien.

à mycose : j'espère que tu gères tes cartons et tes méhins.

à mélomane et aux autres, e.a. mimisaiget qui ont des problèmes de santé, j'espère que votre semaine a été bonne.

j'ai pensé à vous, beaucoup, beaucoup.

excusez-moi de vous laisser, maintenant, je n'ai même pas encore enlevé ma veste.

à bientôt, mes chéries, si je ne suis pas sur le sîte je suis avec vous dans mes pensées.