Courons avec patience la course qui est devant nous…
Lire dans la lettre aux Hébreux chapitre 12 verset 1
La vie chrétienne est une course dont le départ est la Croix et non l’arrivée comme quelques uns l’estiment en se satisfaisant du pardon de Dieu en Christ. Cependant, il ne s’agit pas d’une série de sprints où l’on s’efforce d’atteindre des buts à court terme et, satisfait d’y être parvenu, où l’on s’octroie du repos emprunt d’une certaine estime de soi-même. C’est plutôt en quelque sorte un mélange de marathon et de course de relais.
Un marathon parce que c’est une course de fond qui demande de la patience, de la persévérance, de l’endurance, à la grande différence près que l’on n’arrive pas, spirituellement parlant, exténué ou même à l’agonie comme ce messager grec qui courut jusqu’à l’Aréopage d’Athènes au prix de sa vie. C’est la vie éternelle qui se trouve par-delà la ligne d’arrivée, et les forces nécessaires sont données à ceux qui comptent sur Dieu (Esaïe 40 :31). Qu’il est beau de voir des chrétiens courir sans s’arrêter, poursuivre sans se lasser malgré le poids des ans (2 Corinthiens 4 :16) et achever ainsi la course (2 Timothée 4 :7).
Alors, le relais peut être transmis à d’autres pour que l’étendard de la foi puisse continuer à flotter à la vue de tous. Il y a donc deux courses en une. Celle de notre vie avec Dieu et de celle de l’Eglise au travers des temps.
Comme les Saintes Ecritures nous l’enseignent, nous ne devons pas perdre de vue ces deux aspects de notre parcours terrestre afin d’être de bons relayeurs de la foi engagés dans la course qui est devant nous et que d’autres poursuivront jusqu’au retour de Celui pour qui et vers qui nous courrons avec patience.