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ma soeur et moi
publié le 13/05/2009 à 10:58 |
Soeurs : une relation passionnelle |
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Différents portraits de soeurs |
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Passant d'un extrême à l'autre, les relations entre sœurs sont loin d'être toujours sereines. Maryse Vaillant, psychologue clinicienne et auteur de l'ouvrage "Entre sœurs" explique les différents shémas de sœurs.
La sœur rivale
On passe forcément par là. En grandissant, on franchit ce stade pour passer à un autre modèle, celui de la sœur solidaire (décrit ci-après). Cependant, il existe des femmes qui restent dans la rivalité. La sœur jalouse ne veut et ne peut pas grandir. Elle reste dans une position infantile. Elle a été entravée dans son cheminement de vie à un stade de revendication. Tout s'est arrêté là, elle aussi.
La sœur solidaire
Après la rivalité, la solidarité
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Celle qui grandit passe de la rivalité à la solidarité. La rivalité, c'est la sœur jalouse, haineuse de la petite sœur, qui se dispute. La solidarité au contraire, c'est la sœur bienveillante, qui a dépassé tout ça. Le monde n'existerait pas sans elle. C'est la solidarité féminine. Dans les différentes civilisations, des femmes ont toujours été là pour nourrir les enfants des autres.
La sœur qui domine l'autre
On est dans un rapport de force comme chez les garçons. C'est la sœur qui prend tout l'espace, qui domine, qui veut le pouvoir. Il s'agit souvent d'une aînée.
L'aînée
C'est la grande sœur. Elle était fille unique, belle et voici qu'une autre personne arrive dans la famille, toute aussi belle et admirée par les parents. L'aînée comprend alors que les parents sont des lâcheurs et que les hommes ne sont pas fidèles et notamment papa. Même si elle aurait pu imaginer qu'il y avait déjà une autre femme avant elle. Les aînées sont des femmes qui essuient les plâtres à cause de l'éducation des parents. Ils ont de grands principes mais qui ne réussissent pas toujours. Pour les enfants qui suivent, ils laissent faire davantage.
La petite dernière
C'est une personne qui ne grandit jamais. Ce n'est pas la peine puisque tout le monde est là pour la dorlotter.
L'avis du psy |
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L'expert | ||
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Quelles sont les différentes étapes clés dans le développement de la relation entre sœurs ?
La période de l'œdipe est la première étape. Elle se manifeste par la façon dont les sœurs vont prendre position par rapport à leur mère et à leur père, selon qu'elles s'identifient plus à l'un ou à l'autre. Ensuite, il y a la puberté. Les sœurs vont-elles se séparer, rester unies, se dégoûter ou se haïr ? Puis, vient le moment de la création d'une famille. Cela va soit les éloigner, soit les amener à se retrouver. Enfin, arrive la période où les enfants s'en vont. Les sœurs se sont perdues de vue et se retrouvent. C'est un moment de sérénité.
Pourquoi la relation sororale est-elle passionnelle ?
Il existe des sœurs indifférentes, notamment si elles ont un grand écart d'âge, s'il s'est passé quelque chose dans la famille... Mais de façon générale, les sœurs ont partagé ensemble leur enfance, elles ont des trésors de souvenirs. Elles ont appris à devenir elle-même, en même temps et ont appris à être différentes l'une de l'autre. La sœur est une part d'enfance et une part de soi.
"Les relations entre sœurs sont plus chahutées que les relations entre frères" |
Pourquoi certaines femmes se détestent alors que d'autres s'adorent ?
Dans une famille, les relations vont de l'indifférence à la passion. Mais dans notre pays, on est assez pudique là-dessus. Les liens entre sœurs sont même tabous. En écrivant cet ouvrage, nous nous sommes rendues compte avec Sophie Carquain, ma co-auteur, que nous écrivions le premier livre consacré à la sororité. Bien sûr, ce thème a été traité dans la littérature, dans les films mais pas dans des ouvrages psy. Ça a été notre grande surprise. Les relations entre sœurs sont plus chahutées que les relations entre frères. Cela vient du fait que ces femmes sont du même genre et du même sexe que leur mère. Les sœurs partagent la féminité. Et la féminité n'est pas toujours une transmission heureuse. Certaines femmes éprouvent même de la haine pour cela.
"juste en étant toi-même, tu fais de chaque jour un jour spécial"
je n'ai malheureusement pas de soeur. si vous en avez une, je vous invite à penser à elle aujourd'hui avec les yeux du coeur. je sais, penser avec les yeux, c'est pas évident, mais c'est une figure de style.
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Gros bisous