Les " Une " des journaux cette semaine n'étaient pas fameuses !
" Course contre la montre pour éviter le chaos financier " titrait le quotidien économique les Echos, cela ne vous a pas échappé.
La même semaine, un article dans le même journal à la rubrique publicité retenait notre attention : " Plus belle la vie, un feuilleton qui devient une marque ".
Ce dernier phénomène, se traduit par le nombre de produits dérivés qui gravitent autour de cette série collectant à elle seule près de 17% des budgets de publicité de toute la chaine.
Parmi eux, le plus important : Plus de 200 000 personnes sont membres du " chat : Plus belle la vie " et tel le site " Second Life ", préfèrent imaginer cette vie virtuelle plutôt que de vivre la leur.
Avec le site, ils peuvent influencer l’histoire de la série, se mettant à plusieurs pour proposer des avatars que la direction s’empressera de prendra en compte pour les prochains épisodes. Alors, ils les guetteront les semaines suivantes pour mesurer leur influence sur cette autre vie.
Mais ce n’est pas la vraie vie… et les lendemains peuvent déchanter, une fois la série terminée….
Que reste - t’il alors ?
La désillusion et ce ressenti comme après " une dose ", que la vraie vie n’est pas belle… alors la tentation de fuir à nouveau et de s’accoutumer à cette " plus belle la vie dépendance " reviendrait….
Est-ce une fatalité ?
Ne pouvons-nous rien changer ?
Rien ni personne ne peut nous conduire à préférer " travailler " sur notre propre vie et y trouver avantage ?
La tentation de nous refermer sur nous même… la " cocooning attitude " nous disent les publicitaires…nous guette, mais nous pouvons décider d’y résister.
Non pas une " second vie " en parallèle à la première mais une seconde chance qui vient prendre la place de la première, qui la change de manière radicale et profonde…Alors, sans doute, nous pouvons crier : " Plus belle la vie "
bisous.