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jour 273 : j'ai 39 ans, et vous ?
publié le 09/12/2008 à 17:19 |
quand on me demande mon âge, je réponds : j'ai arrêté de compter, je crois que j'ai 39 ans. comique ? , non, je ne crois pas. je crois que nous avons l'âge de notre coeur, pas de notre corps. et bizarrement, depuis la ménopause, je ne fais que rajeunir intérieurement, même si j'en paie parfois les pots cassés.
J'assume mon âge en toute sérénité |
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J'accepte le temps qui passe |
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Des séances de relaxation peuvent être très bénéfiques pour relativiser les soucis.
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Si les jours et les semaines défilent à une vitesse grand V, que dire des années ? On se retrouve à 40 ou 50 ans sans même avoir eu le temps de s'en rendre compte.
Les premiers émois amoureux et les premières tentatives d'émancipation de l'adolescence, le premier travail, la rencontre avec l'homme de sa vie, l'arrivée des enfants...
Ce schéma ne correspond évidemment pas à tout le monde. Néanmoins, force est de constater que tout s'enchaîne tellement vite que l'on se rend compte, au midi de sa vie, que le moment est venu de mettre un terme à la course inexorable du temps qui passe. Et de prendre son temps pour mieux le maîtriser.
"La crise de vie, ça n'est pas un âge en particulier, c'est une période de la vie comprise entre 40 et 60 ans selon les personnes, qui se caractérise par plusieurs sentiments. Mais celui qui prédomine, c'est le rapport au temps, explique Françoise Millet-Bartoli, psychiatre et psychothérapeute. On a l'impression qu'il nous échappe, qu'il nous est compté et qu'on l'a perdu durant toutes ces années. Et surtout, on commence à penser à la mort, qui n'est plus une idée irrationnelle, mais une perspective à sérieusement prendre en compte."
"On a l'impression que le temps nous échappe, qu'il nous est compté et qu'on l'a perdu durant toutes ces années" |
La peur de vieillir
Cette peur de vieillir ne touche pas que les femmes, les hommes aussi y sont sensibles, même s'ils en parlent moins. Mais le problème intrinsèque de la plupart des femmes est qu'elles ont peur de vieillir puisque chez elles, le vieillissement équivaut à abandonner ce qui fait leur féminité et leur beauté. Les cheveux commencent à s'éclaircir, les premières rides et ridules se forment, les formes sont plus prononcées qu'avant. On ne peut rien faire contre le temps, c'est une chose de le savoir, une autre de l'accepter. Il faut savoir se poser un instant pour prendre du recul et réussir à l'accepter. Et ça n'est pas toujours évident.
Je dresse un bilan |
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Selon la médecine chinoise, la période 40-60 ans se présente incontestablement sous la forme du bilan. De gré ou de force, nous pressentons que le temps est désormais compté jusqu'à la vieillesse, un peu comme un dimanche après-midi qui augure le lundi à venir. Cette période est une plaque tournante : il faut réactualiser les projets de vie et son état d'esprit. S'interroger sur son passé, son présent, son futur est bien naturel.
L'apparition des premiers cheveux blancs peut être l'un des éléments déclencheurs de la crise.
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Bien souvent, c'est un sentiment de ne pas avoir accompli tout ce que l'on souhaitait, d'être "enfermé" dans sa vie, de ne pas être épanoui et de ne pas être à sa place qui provoque cette crise. "La plupart du temps, c'est un élément déclencheur qui est à l'origine de son émergence", souligne Françoise Millet-Bartoli. Les causes peuvent être multiples : le décès d'un proche, le départ des enfants hors du foyer, une maladie qui atteint un proche, les marques du temps sur le corps, les femmes étant plus sensibles à cet aspect...
Le terme de crise de la quarantaine est quelque peu faussé par le fait que selon les personnes, elle peut se déclencher à 40 ou 60 ans. "On l'appelle plus volontiers crise de vie, précise la psychologue. C'est une crise qui naît à bas bruit, sans crier gare. C'est une période de bilan, sur ce qu'on a fait, sur ce qu'on n'a pas pu faire. Souvent, ce bilan s'avère négatif alors qu'il est possible d'avoir une seconde chance pour faire ce qu'on n'a pas pu faire auparavant."
Je me remets en question |
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La crise se caractérise par des multitudes d'interrogations qui amènent souvent à tout remettre en cause, y compris le positif.
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Est-ce que j'ai fait les bons choix dans ma vie ? Est-ce que j'en suis là où je voulais en être ? Si ces questions caractérisent par essence l'être humain, elles viennent plus particulièrement titiller au milieu de sa vie.
Parce qu'on sent que l'on s'approche doucement mais sûrement de la vieillesse, parce que c'est une période clé de changements majeurs, la remise en question de sa vie, de ses choix, caractérise également cette crise de la quarantaine.
"Par ailleurs, la question "à quoi je sers ?" revient très souvent chez les personnes en crise, note Françoise Millet-Bartoli. Elles ne trouvent plus vraiment de sens à leur vie, à leur travail, à leur vie de famille. Elles ne prennent plus de plaisir à faire des choses qui auparavant leur plaisaient beaucoup. Ce sentiment peut être exacerbé par le départ des enfants. Après leur avoir donné tant d'énergie, leur avoir consacré leur vie, certains parents peuvent se sentir délaissés et inutiles une fois que leur progéniture s'en va, sans gratitude vis-à-vis de ceux qui les ont élevés".
D'où une remise en question bien naturelle. Le tout est de pouvoir la faire sans pour autant envoyer valser tout ce que l'on a construit.
Mon couple et moi |
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Il faut tenter d'amorcer le dialogue avec son partenaire pour envisager sereinement l'avenir à deux.
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Pas toujours facile de voir son conjoint, son père ou sa mère changer du tout au tout. Un membre de la famille en crise et c'est tout l'équilibre qui est remis en cause.
"Les très proches, conjoints, enfants par exemple, se rendent compte assez rapidement du changement de comportement chez la personne en crise, raconte la psychologue Françoise Millet-Batroli. Le conjoint ressent plus particulièrement, soit qu'il y a un repli chez son partenaire, soit qu'au contraire, il éprouve un besoin irrépressible de sortir, de voir ailleurs, etc."
"Le conjoint devient le bouc émissaire" |
Il faut faire très attention à ce que l'on dit à l'autre, à ne pas le fustiger, sous peine de l'emmurer encore plus. "Il n'est pas rare que ce soit les conjoints des personnes en crise qui viennent me consulter, ajoute-t-elle. Bien souvent, le conjoint en crise a tendance à reprocher à l'autre tout ce qui ne va pas. Il devient le bouc émissaire. Du coup, ils prennent tout pour eux, ils culpabilisent. Il faut donc pouvoir restaurer l'image qu'ils ont d'eux-mêmes."
La crise que traverse l'un des deux partenaires ne manquera pas de retentir sur l'équilibre conjugal, quelle que soit la nature de celui-ci. L'incompréhension, la distance, le manque de communication, les sentiments de lassitude sont une porte ouverte à tous les conflits, à l'envie de tromper son partenaire et sa routine ou plus radicalement à la rupture pure et simple.
Mais grâce à une prise de conscience de ces divergences, au rétablissement de la communication au sein du couple et à un recentrage sur soi (sans pour autant mettre l'autre de côté), il est possible, et heureusement, de rééquilibrer tout cela. Les relations peuvent tout fait supporter les désirs "égoïstes" de chacun pour mettre en place de petits changements qui mettront fin à de grandes remises en question.
Mes copines, mes sorties... |
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Certaines femmes en crise ressentent le besoin de sortir de plus en plus souvent avec leurs amies et de mener une vie de noctambule digne d'une ... étudiante.
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Après avoir passé près de la moitié de sa vie à assumer des responsabilités, que ce soit au travail ou au sein de la cellule familiale, arrive un moment où l'on ressent subitement le besoin de respirer, de s'insurger contre tout ce qui nous fait perdre notre liberté. C'est une phase un peu rebelle, un peu bohème, très anti-conformiste. Envoyer valser toutes ses contraintes devient un besoin irrépressible. En somme, c'est une crise d'adolescence un peu tardive. Comme une poussée d'acné à 40 ans.
Françoise Millet-Bartoli raconte l'histoire d'un homme venu la consulter : "Il est venu me voir car sa femme se comportait comme une adolescente. Elle n'arrêtait pas de sortir, d'aller voir ses nouvelles copines, elle délaissait sa vie familiale, ne se préoccupait plus ni de lui ni de ses enfants. Le conseil que je donne dans ces cas-là est de tenter de comprendre comment le partenaire en est arrivé là, de réfléchir un peu à son passé."
"Il faut réfléchir un peu au passé de son partenaire" |
Bien souvent, les adultes qui vivent une seconde adolescence sont ceux qui n'y ont pas eu droit dans leur jeunesse. Que ce soit à cause d'un engagement trop précoce dans la vie de couple, à cause de responsabilités à assumer suite à la perte de parents par exemple ou encore à cause de parents trop sévères qui ont systématiquement maté toute tentative d'émancipation ou de rébellion typiques de cette période.
Moi et mes passions |
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Ce quinquennat sera celui de la rupture ou ne sera pas. Rompre avec ses habitudes, rompre avec le train-train, rompre avec son conjoint... Plus qu'une simple notion, la rupture est un véritable concept, un mode de vie où l'on se permet de faire table rase du passé et des conventions qui y étaient liées pour se construire son avenir.
Oublions un instant la connotation négative implicite dans ce terme de rupture et attachons-nous plutôt à redorer son blason. La rupture en tout cas, est partie intégrante de la crise de milieu de vie, elle en est même un synonyme à part entière.
Je vis mes passions
Cette période amène à repenser sa vie pour finalement entraîner des réaménagements, mineurs ou majeurs. On en ressort ni tout à fait pareil, ni vraiment différent.
Chez certaines personnes, la rupture consistera à balayer tout ce qui a été fait auparavant pour repartir à 0, avec un nouveau partenaire, dans un nouveau pays, dans un nouveau travail. Pour d'autres, il sera plus simplement question de s'aménager des plages rien qu'à soi pour redonner un sens à sa vie. Cela peut être prendre des cours d'horticulture pour s'adonner à sa passion du jardinage, reprendre les études pour changer de métier, se faire aider pour les tâches ménagères pour pouvoir prendre soin de soi, tout simplement.
"A cet âge-là, on a encore le temps de se donner de nouvelles chances pour vivre ses passions inassouvies, pour faire de nouveaux projets, rassure Françoise Millet-Bartoli. Par ailleurs, puisque l'on se connaît mieux, il est plus facile d'orienter sa vie selon sa personnalité profonde.
On peut enfin être en harmonie soi-même."
alimentation : 914 calories (ok)
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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