Bonjour les copines,
Vous avez du souvent entendre cette phrase ! et bien elle se confirme !!!!!!!!!! Lisez la suite vous verrez.
je vous embrasse.
Sophie
Nutricosmétique : nourrir sa peau de l'intérieur...à la juste dose.
La nutricosmétique ou cosmétofood, c’est nourrir sa peau de l’intérieur en mangeant des aliments enrichis en principes actifs. Ce domaine est en pleine expansion. Toutefois, l'idée n’est pas de prendre au hasard des cocktails de multi-vitamines ou d'autres micronutriments à visée esthétique, mais de définir uniquement ce dont vous avez besoin pour combler un manque, un déficit précis.
La nutricosmétique ou cosmétofood est une orientation en telle croissance en Europe et au Japon que l’on ne peut pas l’ignorer. Dans ce domaine, des chiffres d’affaires énormes sont engagés (1,5 milliard de dollars dans le monde).
Les grandes orientations sont les soins de la peau avec notamment l’hydratation, les anti-rides, les soins des cheveux, des ongles, la protection solaire, les autobronzants, mais aussi les anti-fatigue, anti-stress, etc. A tel point que désormais, des visiteurs médicaux démarchent même les dermatologues pour les yaourts…
Au Japon, on trouve aussi des boissons anti-botox, voire des petites bouteilles contenant du collagène. En Europe, ce sont plutôt actuellement des yaourts à boire (type Actimel) ou des soupes allégées mais enrichies en certains principes actifs.
La nutricosmétique a été largement abordée par de nombreux experts lors du congrès de l’Association française de médecine morpho-esthétique et anti-âge (AFME) qui s’est déroulée début juin. De nombreuses discussions ont porté sur les nutriments et les micronutriments.
Par exemple, concernant la vitamine C dont la peau a grand besoin, le Dr Y Gall a montré la déficience de la vitamine C dans la peau : il semblerait que nos apports alimentaires soient insuffisants, même chez les personnes qui consomment beaucoup de fruits et légumes (aliments réputés pour leur richesse en vitamine C). C’est comme si cet antioxydant n’arrivait pas à destination jusqu’aux cellules cibles.
D’ailleurs, un spécialiste de l’écosystème intestinal a souligné que la malabsorption est un phénomène très fréquent et sous estimé. Autrement dit, beaucoup de vitamines et de micronutriments essentiels ne passent pas bien la barrière intestinale en raison d’un fonctionnement non optimal. Il semble donc dérisoire de consommer des compléments alimentaires si ceux-ci n’arrivent pas bien à passer le filtre intestinal.
La muqueuse intestinale fait près de 800 m2 et constitue un véritable organe endocrine car elle secrète des quantités de pré-hormones ayant de multiples rôles, notamment sur la faim et la satiété, l’absorption des micronutriments et toutes sortes de régulations. Quand la muqueuse intestinale est mise à mal, elle se dérègle, ce qui se répercute sur l’immunité.
La vitamine A : un ingrédient très intéressant en nutricosmétique à doser judicieusement
La vitamine A est l’anti-vieillissement par excellence pour la peau. Mais attention, tout surdosage en bêta carotène (précurseur de la vitamine A) est dangereux. Or, il a été montré sur un panel de 3700 patients que plus de 30% des sujets présentent un excès de bêta carotène. Et une étude publiée en septembre montre que ce type d’antioxydant risquerait d’augmenter le risque de mélanome et de cancer de la peau basocellulaire.
La vitamine D : une supplémentation en hiver est souvent nécessaire
Concernant la vitamine D, les études sont très nombreuses car cette vitamine est importante pour prévenir l’ostéoporose, le risque de cancer de la prostate et de cancer du sein. Elle jouerait également un rôle au niveau du cerveau. Le problème est que d’un point de vue cutané, les dermatologues conseillent aux femmes d’appliquer une crème de jour anti-UV, même en hiver. Or la vitamine D étant synthétisée lors des expositions au soleil, les carences sont assez fréquentes. En fait, il faut 15 à 20 minutes d’exposition pour avoir une bonne dose quotidienne. L’hiver, les citadins n’y arrivent pas toujours. Une supplémentation est donc souvent justifiée en hiver chez les personnes qui vivent en ville et pas seulement chez les enfants pour les aider à construire leurs os. C’est ainsi qu’en matière de cosmétofood, il parait intéressant de proposer des produits alimentaires enrichis en vitamine D.
On ne peut pas toutefois étendre systématiquement cette conclusion à tous les micronutriments. Par exemple, le sélénium est un antioxydant dont certaines personnes sont plus ou moins déficitaires, surtout dans le nord de la France. Pourtant, une partie non négligeable de la population présente un surdosage, excès qui serait dû à la prise de compléments alimentaires…
On voit bien à partir de cette revue partielle que les déficits sont fréquents, mais qu’il existe également des surdosages pour certains micronutriments. Or, excès ou insuffisance peut se révéler dangereux, sinon désavantageux.
Ainsi, avant de décider de toute supplémentation, il est recommandé de faire un bilan au préalable, afin de définir le ou les micronutriments à renforcer (idéalement en s’adressant à un spécialiste anti-âge, sinon demander à son médecin traitant).
Les cocktails de vitamines et minéraux actuellement disponibles sont voués à disparaître car ils ne sont pas ciblés et sont donc susceptibles d’être favorables dans un sens et défavorables dans un autre.
Ce qu’il faut, c’est réussir à équilibrer les besoins de l’organisme à partir d’un constat réel : le bilan personnalisé.
Par ailleurs, les vitamines, toutes prises individuellement sont intéressantes. Mais faut-il les complémenter à l’aide de suppléments alimentaires ou d’aliments enrichis ? Ce n’est pas sûr. Il est peut être plus avantageux de surveiller davantage le contenu de son assiette (l’alimentation doit être variée) et de contrôler l’efficacité de la barrière intestinale qui est censée réguler les entrées selon les besoins lorsque celle-ci n’est pas dérégulée. La fonctionnalité de la barrière intestinale peut être évaluée simplement en réalisant des dosages avant et après une supplémentation.