La neurobiologie appliquée à la gastronomie passionne désormais les foules ! C'est ce que révèle le succès de "Diététique du cerveau" du Dr Jean-Marie Bourre.
En effet, selon lui, le cerveau est un fin gourmet ! Car contrairement aux autres espèces animales, choisir notre nourriture n'est pas un acte inné. Et si notre instinct nous pousse vers le sucre et le sel, les autres saveurs doivent s'apprendre dès le plus jeune âge. Parce que l'enfance est la période où les connexions se font, or tout stimulus est l'occasion d'activer ces mécanismes !

Une étude menée dans des écoles françaises a d'ailleurs montré que les enfants familiarisés avec la saveur amère -comme celles des endives- ont de meilleures performances scolaires !
Certes ce n'est pas le goût qui les rend plus intelligent mais bien son apprentissage :-)

Concrètement, pour grandir et fonctionner correctement, toutes les cellules (y compris les neurones) ont besoin d'une quarantaine de substances : treize vitamines, quinze minéraux et oligoéléments, quatre acides gras indispensables et huit acides aminés essentiels.
Le cerveau est particulièrement gourmand en acides gras (oméga 3 et 6), en fer, en zinc, en iode, en sélénium et en vitamines B1, B3, B12. Les glucides lents constituant le carburant du cerveau, sous forme de glucose.

Disons qu'une alimentation bien choisie, si elle ne permet pas de rendre plus intelligent, consolide et maintient le capital dont on dispose... ce qui est déjà pas mal ! ;-)