Voilà je suis de retour ! Bcp de travail en ce moment, désolée de n'être plus présente sur le site, je n'ai pas assez d'heures pour travailler ! C un comble quand je vois tous ces malheurs d'Entreprises qui ferment et déposent le bilan et tous ces pauvres gens qui vont pointer à l'ANPE !
Bon je suis contente que vs m'ayez laissé des coms et je vs remercie ! J'ai meme eu une vidéo conférence de Kerla : Bravo j'en suis tte ébaubie ! Merci encore !
bisou colette
EXTRAIT DE LA DIETETIQUE ANTI-ARTHROSE
Règle n°3 :
Epicer plus souvent ses plats
DEPUIS QUELQUES ANNÉES, LES ÉPICES SUSCITENT L’INTÉRÊT de
nombreux chercheurs dans le monde entier. Et ils ne cessent
de leur découvrir de nouvelles vertus : anti-cancer, antidiabète,
digestives, anti-douleur et surtout…anti-inflammatoires ! Dans
l’arthrose, leur rôle est double. Elles luttent contre l’inflammation (donc
réduisent les douleurs) et sont également de puissants antioxydants. Les
deux épices les plus intéressantes dans l’arthrose se trouvent facilement
en France : ce sont le gingembre, racine au goût poivré bien connue des
Chinois et le curcuma, ingrédient indispensable du célèbre curry.
LE GINGEMBRE, UN ANTI-INFLAMMATOIRE
DE PREMIER PLAN
Le gingembre (Zingiber officinale) est connu depuis plus de 6 000 ans en
Inde et en Chine. Il était traditionnellement utilisé pour le traitement
des troubles de la digestion et des douleurs rhumatismales. La médecine
ayurvédique le décrit comme la plante de référence pour combattre les
inflammations de toutes natures. Des recherches très récentes ont confirmé le caractère fortement anti-inflammatoire des composés du gingembre, notamment les gingérols, les shoagols et les paradols.
C’est en s’appuyant sur son usage ancestral que des chercheurs
ont eu l’idée en 1992 de tester de la poudre de gingembre dans
l’arthrose. Après 3 mois d’utilisation, les trois-quarts des patients
ont vu leur état s’améliorer. Certains ont poursuivi le traitement
à base de gingembre pendant plus de deux ans et demi sans aucun
effet indésirable notable. Une autre étude clinique remarquable a
été récemment publiée dans le journal médical de référence Arthritisand Rheumatism. Les scientifiques ont donné pendant 6 semaines à des personnes souffrant d’arthrose du genou, soit du gingembre, soit un placebo. Les participants pouvaient prendre un médicament chimique si les douleurs étaient trop fortes. L’étude a été conduite sans que ni les médecins qui dirigeaient l’étude, ni les patients qui y participaient, sachent qui prenait le gingembre et qui prenait
la pilule dénuée d’effet. En science, ces études sont celles dont les
résultats sont les plus fiables. Les chercheurs ont constaté à l’issue
de l’étude que les personnes ayant pris le gingembre (mais pas celles
sous placebo) se déplaçaient avec plus de facilité, que leur douleur
était moins forte et leur articulation moins raide, signe que leur
arthrose était grandement améliorée par le gingembre. Ces études
ont été réalisées avec du gingembre frais, à des doses très variées :
entre 0,5 g et 50 g par jour.
On peut se procurer facilement du gingembre frais en grands
magasins et épiceries. Il se consomme cru (à croquer ou à sucer à des finsmédicinales), en infusion ou bien en cuisine (voir les recettes à partir de la page 42).
Un paramètre important à garder en mémoire : 1 à 2 g de gingembre
séché en poudre (soit une cuillère à café environ) correspondent à
environ 10 g de racine fraîche (soit une tranche d’un peu plus d’un demi
centimètre d’épaisseur).
LE CURCUMA : UN TRÈS FORT POTENTIEL
ANTI-ARTHROSE
Le Curcuma longa est une plante indienne dont on tire une épice
jaune d’or, appelée safran des Indes ou curcuma. Cette épice est utilisée depuis des siècles en Inde comme plante médicinale mais aussi
comme conservateur alimentaire et colorant textile (en particulier
pour teinter les tenues couleur safran des moines bouddhistes). La
médecine ayurvédique emploie le curcuma pour soigner une grande
variété d’affections (maladies cutanées, pulmonaires et gastro-intestinales, douleurs, plaies, etc.). La recherche scientifique a confirmé
ces propriétés et a identifié la substance du curcuma qui en était
responsable : la curcumine. Les résultats des études montrent que la
curcumine est antioxydante, anti-inflammatoire, antivirale, antibactérienne, antifongique et anti-cancer. Et comme si cela ne suffisait pas, elle présente un fort potentiel contre différentes maladies malignes, le diabète, les allergies, la maladie d’Alzheimer et, ce qui nous
intéresse, l’arthrose.
Le curcuma n’a pas encore fait l’objet de nombreuses études
cliniques. Cela s’explique par le fait que les chercheurs commencent
à peine à s’intéresser aux substances naturelles et qu’en plus,
elles rapportent infiniment moins d’argent aux laboratoires pharmaceutiques que les médicaments.
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